“De même, vous aussi, extérieurement vous paraissez justes aux hommes, mais intérieurement vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites !” Matthieu 23. 28, 29

« Je connais tous les oiseaux des montagnes, et tous les animaux sauvages m’appartiennent. » La Bible, Psaume 50:11
Tout le monde connaît les particularités du caméléon : les globes saillants de ses yeux roulent indépendamment l’un de l’autre ; un oeil peut regarder en haut, l’autre en bas, de sorte que la bête peut fixer en même temps des objets opposés. Le caméléon prend aussi la couleur du milieu ambiant ou change de teinte si on le dérange. Il passe ainsi inaperçu de ses proies qu’il capture à l’aide de sa longue langue à la pointe visqueuse, quand elles passent à proximité de lui. La loi de Moïse classait cet animal parmi les reptiles, des animaux impurs qu’on ne devait pas manger (Lévitique 11. 29, 30).
On comprend que, avec cette faculté d’imitation, le caméléon soit devenu le symbole de celui qui calque ses attitudes et ses paroles sur celles d’autrui et se montre à l’extérieur différent de ce qu’il est réellement.
Cette manière d’être provient parfois d’une faiblesse de caractère : incertaine dans ses pensées, la personne adopte les uns après les autres les points de vue de ses interlocuteurs successifs. Ou c’est le souci de se faire bien voir, à la fois de celui-ci et de celle-là ; ou encore la crainte d’affronter les arguments opposés ; parfois, hélas ! C’est de la méchanceté, de la tromperie, le désir de semer la discorde. Un tel comportement s’apparente souvent à l’hypocrisie. Qui n’a jamais agi ainsi une fois ou l’autre pour une de ces raisons ? Il a suffi parfois d’un silence pouvant passer pour approbateur !
Quel contraste avec le Seigneur Jésus ! Voyez-le, face aux pharisiens simulant une piété qu’ils ne possédaient pas. Remplis de haine, ils cherchent à le prendre dans leurs pièges. En Jésus, l’homme parfait, aucune versatilité, pas la moindre trace d’hypocrisie. Il avait l’allure décidée attribuée dans les Proverbes à ceux qui ont une belle démarche (Proverbes 30. 29-31). À la question : “Toi, qui es-tu ?” Jésus répond : “Absolument ce qu’aussi je vous dis” (Jean 8. 25), montrant qu’il n’y avait aucun décalage entre ce qu’Il disait et ce qu’Il était. Parlant vrai à chacun, manifestant par ses actes l’amour dont Il était rempli, Il allait son chemin, sa face résolument dressée vers la croix, sans que rien ni personne puisse l’en détourner.
P.a.S
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