“Ils campèrent à Étham, qui est à l’extrémité du désert. Et ils partirent d’Étham et retournèrent à Pi-Hahiroth, qui est vis-à-vis de Baal-Tsephon, et campèrent devant Migdol… Ils campèrent à Mara… Ils campèrent au désert de Sin… Ils campèrent à Rephidim où il n’y avait pas d’eau… Ils campèrent au désert de Sinaï… Ils campèrent
au désert de Tsin…” Nombres 33. 6-36
Dans le chapitre 33 du livre des Nombres, Dieu se plaît à résumer les étapes du voyage de son peuple, de l’Égypte en Canaan.
Il ne fait allusion à aucun de ses manquements dans les 41 étapes mentionnées. La marche du vrai Israël de Dieu (certainement représenté par Moïse, Josué et Caleb) est marquée ici par l’énergie du mouvement, d’où l’expression répétée : “ils campèrent – ils partirent”. Ce voyage a été globalement difficile, car il s’est effectué dans une région très inhospitalière, et certains campements ont été particulièrement pénibles : désert de Shur – Mara – désert de Sin – Rephidim – désert de Sinaï – désert de Tsin. “Au commandement de l’Éternel, ils campaient, et au commandement de l’Éternel ils partaient… Si la nuée prolongeait sa demeure pendant deux jours, ou un mois, ou beaucoup de jours sur le tabernacle pour y demeurer, les fils d’Israël campaient et ne partaient pas ; mais quand elle se levait, ils partaient. Au commandement de l’Éternel ils campaient, et au commandement de l’Éternel ils partaient ; ils gardaient ce que l’Éternel leur avait donné à garder” (Nombres 9. 18, 22, 23).
Ce voyage illustre l’histoire du peuple de Dieu (les chrétiens dans le monde), l’histoire de notre église locale, comme celle de notre vie chrétienne. Cette histoire est marquée par des difficultés, car elle se déroule « dans le monde », le monde de Satan, hostile à Dieu. Mais certaines étapes sont plus particulièrement pénibles. Moïse, Josué, Caleb et tous ceux qui avaient la foi souffraient, dans ces lieux désolés, comme tous les autres. Mais il n’y avait chez eux aucune plainte, seulement une grande patience et la capacité à endurer la souffrance. Tant que la nuée demeurait sur le tabernacle, Israël campait. Certains campements auront sans doute paru longs et monotones !
Pour nous peut-être, telle difficulté nous oppresse depuis des semaines et des mois. Nous aimerions tellement sortir de cette situation et passer à « un campement » plus facile. En souffrant, nous disons notre désir à Dieu. Mais, comme pour Israël, c’est Lui qui décide. Alors nous voulons être soumis, patients et confiants.
P.a.S
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