“Bien qu’il fût Fils, il a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert”. Hébreux 5. 8
“Il convenait pour Dieu, de qui tout procède et par qui tout subsiste, que, amenant de nombreux fils à la gloire, il rende accompli le chef de leur salut par des souffrances”. Hébreux 2. 10

Jour 1
Les premiers versets de cette épître dépeignent l’infinie grandeur du Fils de Dieu (Hébreux 1); c’est Lui qui ordonne la création et qui la soutient par sa parole puissante.
Sa divinité de Fils éternel va-t-elle Lui permettre d’échapper aux limitations et aux contraintes de la condition humaine? Pas du tout! Jésus se place au niveau des plus humbles et Il endure les conditions de vie les plus difficiles. Nos premiers parents ont succombé à la tentation du serpent alors qu’ils se trouvaient dans un jardin de délices. Après quarante jours de jeûne dans un désert, Jésus manifeste son obéissance et résiste victorieusement à la triple attaque du diable. (Matthieu 4. 1-11)
Jésus avait avec son Père la même pensée et Il poursuivait le même but. Il n’y avait nul besoin d’obéissance pour cela. Pourtant, ce qu’Il allait endurer comme homme parfait était une situation nouvelle: Il allait se trouver dans des conditions opposées à ce qu’il était dans son essence même. C’est pour cela qu’Il a dû apprendre l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. La souffrance, voilà ce qui donne à son obéissance toute sa valeur.
De même, quand il est écrit que les souffrances que Christ a endurées l’ont rendu apte à remplir sa mission de rédempteur*, c’est pour nous montrer toute la valeur et la grandeur de son œuvre dans tous ses résultats.
Cette obéissance se montre en particulier dans les heures précédant la croix quand, à Gethsémané, Il est parfaitement soumis à son Père. Il connaît toutes les souffrances qu’Il va endurer et Il accepte de subir la colère divine contre nos péchés et d’être fait péché. Il se laisse prendre, juger d’une manière inique, fouetter cruellement et crucifier. D’une parole Il aurait pu se soustraire au supplice infligé par les hommes et aux trois heures de l’abandon, mais Il est soumis à la volonté de son Père.
Gloire éternelle au Seigneur Jésus, le Fils de Dieu devenu l’homme “obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix” (Philippiens 2. 8) !
P.a.S
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* Jésus-Christ, qui, par sa crucifixion, a racheté le genre humain et l’a sauvé de la mort éternelle. (ref. CNRTL)
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