“Examinez-vous vous-mêmes pour savoir si vous êtes dans la foi; mettez-vous vous-mêmes à l’épreuve. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que vous ne soyez disqualifiés.” 2 Corinthiens 13.5
En sport, les athlètes ont l’habitude de recevoir des évaluations de la part des coachs et des sélectionneurs sur leurs performances. Ces évaluations permettent de voir où ils en sont et de continuer à progresser. Il y a souvent l’attente que le coach décèle ce qu’il y a de bon en eux, mais aussi ce qui est à améliorer. Les sportifs et sportives sont souvent friands de critiques constructives.
Dans cette lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul invite chacun à faire sa propre auto-évaluation en tant que disciple de Jésus. Aussi, je t’invite aujourd’hui à prendre un petit moment pour faire une auto-évaluation.
Cet examen ne se porte pas tant sur ce que tu fais de bien ou non, “sur tes performances en tant que disciple”, mais plutôt sur le fait d’être ou non dans la foi, sur ton cœur.
La foi c’est être sûr des réalités que nous ne voyons pas (Hébreux 11.1). Nous espérons donc en notre salut par la foi, “car nous sommes sauvés, mais c’est en espérance ; or, voir ce que l’on espère, ce n’est plus espérer ; qui, en effet, continue à espérer ce qu’il voit ?” (Romains 8.24)
Mais alors, comment vérifier sa foi si elle se porte sur des réalités invisibles ?

« Barnabas constata ce que la grâce de Dieu avait accompli et il en fut rempli de joie. Il encouragea donc tous les croyants à rester fidèles au Seigneur avec une ferme assurance. » La Bible, Actes 11:23
Paul nous indique dans ce passage biblique que la vérification de sa foi se fait par la mise à l’épreuve et sur la base de la communion avec Dieu.
La mise à l’épreuve : Notre vie est remplie de situations qui nous permettent de mettre notre foi en action. Dans ces mises à l’épreuve, vivons-nous vraiment selon nos croyances ?
Ainsi, notre auto-examen amène à vérifier si nous vivons en accord avec la foi chrétienne, c’est-à-dire en imitant et en obéissant au Christ que nous proclamons suivre.
Dans quelle(s) situation(s) actuelle(s) mets-tu ta foi à l’épreuve ?
La communion avec Dieu : Jésus a dit que si nous demeurons en lui, il demeure aussi en nous (Jean 15.4).
L’apôtre Paul pose dans ce passage du jour une question essentielle : Ne reconnais-tu pas Jésus Christ en toi ?
Comment reconnais-tu que Dieu demeure dans ton cœur et dans ta vie ?
Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif
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Qu’est-ce que la piété ? C’est la réalisation, dans le respect et la confiance, d’une relation personnelle vivante avec Dieu. Dieu avait créé l’homme à son image pour qu’une telle relation puisse exister. Mais cette relation initiale a été rompue par le péché de nos premiers parents et par le nôtre ensuite.
Sous l’ancienne alliance, l’holocauste occupait une place importante – la première, pourrait-on dire – parmi les sacrifices prescrits aux Israélites. Il nous parle, à nous chrétiens, du Seigneur Jésus qui a donné volontairement sa vie sur la croix : il s’est présenté lui-même comme un sacrifice parfaitement et pleinement agréable à Dieu.
Nous apprenons de grandes leçons auprès du laboureur. Son travail, souvent effectué dans une période pluvieuse, est pénible et demande une grande persévérance. En effet, le champ se laboure sillon après sillon. D’autre part, le labourage n’est pas une fin en soi. Il est fait pour commencer un nouveau cycle de culture, en vue d’une moisson lointaine. Paul et Jacques ont bien compris que le laboureur illustre magnifiquement la foi et la patience d’espérance du chrétien :




L’homme désobéissant a été chassé du paradis terrestre. Il a dû labourer cette terre devenue inhospitalière. Abel était berger et “Caïn labourait la terre” (
Dieu a tout dirigé pour que sa Parole, écrite depuis des milliers d’années, ne soit pas altérée. Elle a été répandue comme aucun autre livre ne l’a jamais été, traduite en tout ou partie dans plus de 2300 langues avec des soins extraordinaires. Béni soit-il pour cette grâce envers l’humanité et envers nous, ses enfants !

