Auto-évaluation


“Examinez-vous vous-mêmes pour savoir si vous êtes dans la foi; mettez-vous vous-mêmes à l’épreuve. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que vous ne soyez disqualifiés.”  2 Corinthiens 13.5

En sport, les athlètes ont l’habitude de recevoir des évaluations de la part des coachs et des sélectionneurs sur leurs performances. Ces évaluations permettent de voir où ils en sont et de continuer à progresser. Il y a souvent l’attente que le coach décèle ce qu’il y a de bon en eux, mais aussi ce qui est à améliorer. Les sportifs et sportives sont souvent friands de critiques constructives.

Dans cette lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul invite chacun à faire sa propre auto-évaluation en tant que disciple de Jésus. Aussi, je t’invite aujourd’hui à prendre un petit moment pour faire une auto-évaluation.

Cet examen ne se porte pas tant sur ce que tu fais de bien ou non, “sur tes performances en tant que disciple”, mais plutôt sur le fait d’être ou non dans la foi, sur ton cœur.

La foi c’est être sûr des réalités que nous ne voyons pas (Hébreux 11.1). Nous espérons donc en notre salut par la foi, “car nous sommes sauvés, mais c’est en espérance ; or, voir ce que l’on espère, ce n’est plus espérer ; qui, en effet, continue à espérer ce qu’il voit ?” (Romains 8.24)

Mais alors, comment vérifier sa foi si elle se porte sur des réalités invisibles ?

« Barnabas constata ce que la grâce de Dieu avait accompli et il en fut rempli de joie. Il encouragea donc tous les croyants à rester fidèles au Seigneur avec une ferme assurance. » La Bible, Actes 11:23

Paul nous indique dans ce passage biblique que la vérification de sa foi se fait par la mise à l’épreuve et sur la base de la communion avec Dieu.

La mise à l’épreuve : Notre vie est remplie de situations qui nous permettent de mettre notre foi en action. Dans ces mises à l’épreuve, vivons-nous vraiment selon nos croyances ?

Ainsi, notre auto-examen amène à vérifier si nous vivons en accord avec la foi chrétienne, c’est-à-dire en imitant et en obéissant au Christ que nous proclamons suivre.

Dans quelle(s) situation(s) actuelle(s) mets-tu ta foi à l’épreuve ?

La communion avec Dieu : Jésus a dit que si nous demeurons en lui, il demeure aussi en nous (Jean 15.4).

L’apôtre Paul pose dans ce passage du jour une question essentielle : Ne reconnais-tu pas Jésus Christ en toi ?

Comment reconnais-tu que Dieu demeure dans ton cœur et dans ta vie ?

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Un moment de faiblesse chez Jean-Baptiste


“Ayant appelé deux de ses disciples, Jean les envoya vers Jésus pour lui dire : Es-tu celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ?” Luc 7. 19

« Racontez sa gloire parmi les nations, ses merveilles parmi tous les peuples ! » La Bible, 1 Chroniques 16.4

Jean-Baptiste a été jeté en prison parce qu’il a reproché au roi Hérode d’avoir pris la femme de son frère. Dans un moment de faiblesse, il s’interroge sur la personne de Jésus, sans doute parce que Jésus n’est pas accepté comme Messie. De plus, Jésus, qui fait beau­coup de miracles, ne le délivre pas de la prison. Où étaient les fruits de son ministère ? Alors Jean-Baptiste envoie deux de ses disciples à Jésus pour lui demander : “Es-tu celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ?” De ce qu’il avait annoncé, il restait tout un côté de l’action du Messie qui ne s’était pas réalisé : c’était le jugement qu’il devait exercer sur son peuple et sur le monde, et par lequel il devait établir son règne (Matthieu 3. 10-12).

Avec beaucoup de délicatesse, Jésus répond à sa perplexité. Il dit aux deux disciples : “Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu :… les lépreux sont rendus purs, les sourds entendent, les morts ressuscitent, l’Évangile est annoncé aux pauvres. Et bienheureux quiconque ne sera pas scandalisé à mon sujet” (Luc 7. 22, 23). Tous les miracles que Jésus avait faits étaient les signes qui devaient accompagner la venue du Messie. Ces signes annoncés à l’avance dans les Écritures (Esaïe 35:5-6 & Esaïe 61. 1) s’accomplissaient. Qui pouvait en douter ?

Ne jugeons pas Jean-Baptiste ; souvenons-nous que la foi des plus grands hommes de Dieu a parfois connu des éclipses. Si nous avons des moments de doute, relisons l’his­toire du Seigneur Jésus dans les évangiles. Aucune lecture ne donne plus de certitude sur la personne de Jésus et son oeuvre que les récits des évangélistes.

Au fond de sa prison, Jean-Baptiste a connu un moment de faiblesse et de découra­gement. Ses deux disciples sont revenus avec un message de Jésus qui lui a certainement redonné courage et confiance. Le Seigneur parle : les doutes disparaissent. Il comprend nos questions : n’hésitons pas à les lui poser.

Bientôt, nous verrons que ce n’est qu’après le départ des disciples de Jean-Baptiste que Jésus a fait l’éloge du prophète. Le Seigneur sait quand il peut donner son approba­tion. “Il fait toutes choses bien” (Marc 7. 37).

PaS

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Louer avec son corps


As-tu déjà entendu ce chant africain intitulé : comment ne pas te louer ?

Je te propose de prendre un moment pour écouter l’interprétation de Glorious.

As-tu pu écouter cette chanson sans te trémousser ?

Ces rythmes nous invitent tellement à bouger, à danser, difficile d’écouter ce chant de louange sans se mettre en mouvement.

Les athlètes aiment bouger et se sentir ainsi vivants. Difficile pour eux de rester en place, car ils préfèrent nettement être en action. Aussi pour les sportives et sportifs qui ont la foi, être en mouvement et faire du sport est une manière de louer Dieu avec son corps.

Alors, je me dis que le chant des athlètes croyants pourrait être intitulé : “Comment ne pas se mouvoir pour Dieu ?”.

As-tu déjà songé que ton corps peut être ton instrument de louange ?

« Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. » La Bible, Psaume 139:14

Il y a tant de raisons de louer Dieu et l’une d’elle est essentielle : notre libération par le sang de Jésus. Le verset suivant t’invite à utiliser cet instrument qu’est ton corps pour rendre gloire à Dieu : « Dieu vous a achetés très cher pour vous rendre libres. Alors rendez gloire à Dieu par votre corps ! » 1 Corinthiens 6.20

Tout comme il y a de nombreux instruments dans un orchestre, ton corps et la façon de te mouvoir est unique.

 

Comment vas-tu louer Dieu en utilisant ton instrument ?

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Christ, le mystère de la piété


“Incontestablement, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été élevé dans la gloire”. 1 Timothée 3. 16

Qu’est-ce que la piété ? C’est la réalisation, dans le respect et la confiance, d’une relation personnelle vivante avec Dieu. Dieu avait créé l’homme à son image pour qu’une telle relation puisse exister. Mais cette relation initiale a été rompue par le péché de nos pre­miers parents et par le nôtre ensuite.

Dans sa grâce, Dieu a toujours cherché à rétablir une communication avec les hommes. Il a pu le faire avec certains comme Abraham, à cause de leur foi. Dieu supportait leur état de pécheurs parce qu’IL savait que son Fils se sacrifierait pour ôter le péché des hommes qui croiraient en Lui.

Comment Dieu, dans sa sainteté, pouvait-IL permettre à ses créatures, non seulement de retrouver une relation perdue par leur faute, mais aussi de recevoir le droit de devenir ses enfants ? C’est le grand mystère de la piété révélé pour la foi : Jésus, le Fils de Dieu, est venu sur la terre pour accomplir la rédemption.

Dieu a été manifesté en chair” : En Jésus, Dieu prend une forme humaine accessible à l’homme.

Justifié en Esprit” : Conçu de l’Esprit Saint, Jésus s’est présenté comme oint de l’Es­prit. Dans toute sa vie, il a été l’homme approuvé de Dieu, le Juste par excellence.

Vu des anges” : Les anges ont vu leur créateur sous la forme d’un homme conçu sans péché, qui résiste à toute tentation, parfaitement obéissant, qui s’offre lui-même à Dieu et, finalement, remporte une victoire complète sur le diable.

Prêché parmi les nations” : Le salut n’est plus limité au peuple d’Israël, mais offert aux hommes de toutes nations.

Cru dans le monde” : Par la foi, une multitude d’hommes sur toute la surface de la terre ont reconnu dans cet homme le Fils de Dieu.

Élevé dans la gloire” : C’est de là que nous attendons celui que Dieu a fait asseoir à sa droite. Jésus désire que là où il est, nous soyons aussi pour contempler sa gloire (Jean 17. 24).

PaS

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Gagner même en perdant


Alors que l’EuroFoot féminin battait son plein, la présidente de la Confédération Suisse, pays organisateur de cette grande compétition, a tourné une vidéo pleine d’humour pour souhaiter la bienvenue aux joueuses européennes. Regarde cette vidéo !

« En Suisse, même si tu perds, tu gagnes. »

Cela a été dit de manière humoristique, car chacun/e sait que malgré la beauté de la Suisse et toutes ses richesses, ce pays n’a quand même pas le pouvoir de transformer les défaites sportives en victoire. Et pour des athlètes, perdre ou être éliminé de l’Euro ne pourra pas être simplement effacé ou oublié par une visite touristique ou un beau paysage.

Mais en réfléchissant à ce message, je me suis rendue compte qu’il correspond à ce que la Bible nous dit : avec Dieu nous sommes toujours gagnants !

Cette affirmation est très sérieuse et tellement réelle, malgré qu’elle soit à l’encontre de toute logique humaine.

Alors que dans la vie, nous devons prouver notre valeur, gagner et s’en sortir avec quelque chose, avec Dieu rien besoin de prouver, rien besoin d’amener. Nous pouvons juste venir à Lui tels que nous sommes avec nos péchés, nos erreurs, nos manquements, nos défaites et, dans sa présence, nous ressortons « plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés » (Romains 8.37), recevant l’adoption au Père et la vie éternelle.

« Ses disciples lui dirent : «Vois ! Maintenant tu parles ouvertement et tu n’emploies aucune parabole. Maintenant nous savons que tu sais tout et que tu n’as pas besoin qu’on t’interroge; c’est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu.» Jésus leur répondit: «Vous croyez juste maintenant ? Voici que l’heure vient, et elle est venue, où vous serez dispersés chacun de votre côté et me laisserez seul. Cependant, je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. Je vous ai dit cela afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez courage : moi, j’ai vaincu le monde.» » La Bible, Jean 16.29-33

Tout comme Lui a vaincu le monde en perdant sa vie, n’est-ce pas dingue qu’avec Dieu, même si on perd tout, on a gagné ?

« Tous ceux qui auront quitté, à cause de moi, leurs maisons, leurs frères ou leurs sœurs, leur père ou leur mère, leurs enfants ou leur terre, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle. »  Matthieu 19.29

Perdre n’est pas facile et il est bon et juste de passer par une période de tristesse et de deuil. De même, dans les défaites et les difficultés il est aussi bon de garder ces paroles et cette espérance que même si je suis un/e perdant/e sur cette terre, je suis un/e gagnant/e avec Dieu pour l’éternité.

Comment laisser Dieu transformer tes défaites en victoire ?

Je t’encourage à t’approcher de Lui et à lui confier tes défaites. Soit à l’écoute, IL a sans doute une parole ou une promesse à te transmettre, qui change tout.

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Parfait en Christ


“Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, et il sera agréé pour lui, pour faire propitiation pour lui”. Lévitique 1. 4

Sous l’ancienne alliance, l’holocauste occupait une place importante – la première, pourrait-on dire – parmi les sacrifices prescrits aux Israélites. Il nous parle, à nous chré­tiens, du Seigneur Jésus qui a donné volontairement sa vie sur la croix : il s’est présenté lui-même comme un sacrifice parfaitement et pleinement agréable à Dieu.

Par le don de son Fils, Dieu n’a pas seulement ôté les péchés et la culpabilité du croyant (ceci est représenté par les offrandes pour le péché et pour le délit), mais il l’a rendu agréable dans son Bien-aimé. Maintenant Dieu le voit en Christ, qui est la réalisa­tion parfaite de l’holocauste.

En effet, celui qui offrait ce sacrifice posait sa main sur la tête de l’animal qui allait être mis à mort. Il montrait ainsi qu’il s’identifiait à lui, qu’il faisait un avec lui. Par ce contact, tout ce que le sacrifice avait d’agréable pour Dieu était donc transféré sur celui qui l’offrait. De même, par la foi en Jésus Christ, nous nous identifions à lui dans son sacrifice, et nous sommes ainsi dans la même faveur que lui devant Dieu : “Nous sommes dans le Véritable, c’est-à-dire dans son Fils Jésus Christ” (1 Jean 5. 20).

Quelqu’un qui n’est pas en Christ se trouve encore dans ses péchés. Il n’y a pas de situation intermédiaire. En dehors de Jésus Christ, toute personne, quelle que soit sa mora­lité, mérite la colère et la condamnation de Dieu. En revanche, celui qui est en Jésus Christ se trouve aux yeux de Dieu identifié à Christ dans l’excellence de son oeuvre, la perfection de sa sainteté, la gloire de sa beauté morale, l’absolu de sa faveur. Il est écrit : “Vous êtes accomplis en lui” (Colossiens 2. 10), c’est-à-dire : en Jésus Christ, il ne vous manque rien.

Beaucoup d’enfants de Dieu restent malheureux, car ils n’ont pas compris cela. Ils s’occupent toujours de leurs faiblesses et de leurs fautes, ou de leur mauvais état, au lieu de regarder à Jésus Christ à qui Dieu les identifie.

Nous pouvons vraiment bénir sans cesse notre Dieu de nous avoir placés ainsi devant LUI dans la perfection même de son Fils bien-aimé.

PaS

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Honorer les autres


La semaine dernière, il était question de pouvoir se réjouir des réussites des autres, avec notamment cette invitation à rivaliser d’estime réciproque.

Estimer et honorer autrui est une invitation que nous retrouvons à de nombreuses reprises dans la Bible. Voici d’ailleurs ce que l’Apôtre Paul a écrit à ce sujet dans sa lettres aux Philippiens : « Ne faites donc rien par esprit de rivalité, ou par un vain désir de vous mettre en avant ; au contraire, par humilité, considérez les autres comme plus importants que vous-mêmes ; et que chacun regarde, non ses propres qualités, mais celles des autres. » Philippiens 2.3-4

Aïe, dur pour un/e athlète de lire cette invitation à ne rien faire par esprit de rivalité, ni par un désir de se mettre en avant, alors que c’est ce qu’il nous est tant encouragé à faire dans le milieu sportif. Nous aimons nous mesurer aux autres et gagner, nous aimons être mis en lumière et accéder au podium. Alors comment concilier cet encouragement biblique avec la réalité du sport semblant si contradictoire ?

J’aime beaucoup la clé donnée dans la deuxième partie, soit de regarder aux qualités des autres. Voir et mettre en lumière ce qui est bon et beau chez l’autre. Voilà une première piste pour estimer et honorer l’autre.

Une autre piste de réflexion se trouve dans le Psaume 72, qui est un psaume dédié au roi Salomon, représentant la justice et la paix du plus grand Roi que la terre connaîtra, le Roi des rois : Jésus. Voici ce que le verset 17  révèle sur notre Roi : « Que son nom subsiste toujours, qu’il se perpétue aussi longtemps que le soleil ! Par lui on se bénira mutuellement, et toutes les nations le diront heureux. »

« Je peux tout par celui qui me fortifie, Jésus Christ. » La Bible, Philippiens 4:13

Ce passage nous indique que c’est par Jésus que nous nous bénirons mutuellement. Il est  la raison pour laquelle nous pouvons nous humilier, considérer l’autre comme plus important que nous-mêmes et regarder les qualités chez les autres.

En effet, Il nous a non seulement montré cet exemple sur terre et nous a invité à le suivre, mais plus encore, Il a remporté LA victoire sur la mort à la croix. Sa résurrection nous offre la réconciliation complète avec Dieu. Un Dieu qui nous voit et qui nous aime à jamais. Cet immense cadeau nous invite à ne plus craindre, ni rechercher l’approbation des humains. Nous voici donc libres d’aimer, de bénir et de révéler les qualités des autres, mêmes de nos adversaires et ce peu la culture dans laquelle nous nous trouvons.

Et si en plus s’abaisser pour élever autrui rend Jésus heureux, n’est-ce pas là une des plus belles motivations pour cela ?

Prie et demande à Dieu qui tu pourrais honorer cette semaine et comment.

N’hésite pas à écrire et/ou partager tout ce que tu auras vécu en mettant en pratique ce passage de Philippiens 2.3-4

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Le laboureur


(Le roi Ozias) avait beaucoup de bétail dans le pays plat et sur le plateau, et des laboureurs et des vignerons dans les montagnes et en Carmel ; car il aimait la campagne”. 2 Chroniques 26. 10

Nous apprenons de grandes leçons auprès du laboureur. Son travail, souvent effectué dans une période pluvieuse, est pénible et demande une grande persévérance. En effet, le champ se laboure sillon après sillon. D’autre part, le labourage n’est pas une fin en soi. Il est fait pour commencer un nouveau cycle de culture, en vue d’une moisson lointaine. Paul et Jacques ont bien compris que le laboureur illustre magnifiquement la foi et la patience d’espérance du chrétien :

Il faut que le cultivateur (ou le laboureur) prenne d’abord de la peine, avant d’obtenir une récolte” (2 Timothée 2. 6).

Le cultivateur (ou le laboureur) attend le fruit précieux de la terre : il prend patience à son égard, jusqu’à ce qu’il reçoive les pluies de la première et de la dernière saison” (Jacques 5. 7 ; voir aussi 1 Corinthiens 9. 10).

La sagesse du laboureur est soulignée en Esaïe 28 : “Le laboureur laboure-t-il tout le jour pour semer ?… son Dieu le dirige dans son jugement ; Il l’instruit” (v. 24, 26). De même, nous avons besoin de sagesse pour participer utilement à l’oeuvre de Dieu.

Le travail du laboureur exige de nombreuses vertus comme la persévérance, la foi, la patience, la sagesse ; mais il contribue aussi à les développer. Élisée avait été formé pour sa grande mission auprès du peuple de Dieu par ce travail qu’il effectuait dans son exploitation agricole. Quand Élie l’appelle au service de Dieu, il labourait avec douze paires de boeufs (1 Rois 19. 19).

Il est remarquable que notre Seigneur ait pris prophétiquement ce titre de laboureur : “Je suis un homme qui laboure la terre ; car l’homme m’a acquis comme esclave dès ma jeunesse. Et on lui dira : Quelles sont ces blessures à tes mains ? Et il dira : Celles dont j’ai été blessé dans la maison de mes amis” (Zacharie 13. 5, 6). N’est-ce pas pour nous dire que la grande oeuvre qu’il est venu accomplir sur la terre ne va pas mettre immédiatement en évidence le résultat final : un monde réconcilié avec Dieu (Ephésiens 1. 10) ?

Coopérons à cette oeuvre, “sachant que notre travail n’est pas vain dans le Seigneur” (1 Corinthiens 15. 58).

PaS

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Se réjouir des victoires des autres


“Par amour fraternel soyez pleins d’affection les uns pour les autres et rivalisez d’estime réciproque.” Romains 12.10

Quelle étonnante formulation d’inviter à rivaliser d’estime réciproque. Souvent en sport, nous comprenons le verbe « rivaliser » comme le fait de devoir se battre contre quelqu’un. En effet, la définition dit qu’il s’agit de chercher à être en concurrence avec quelqu’un, chercher à l’égaler ou le surpasser. Ici donc, l’apôtre Paul nous invite à égaler ou dépasser notre prochain dans le fait de l’honorer. Il s’agit donc d’une compétition vertueuse, à qui estimera le plus l’autre ou encore un encouragement à se respecter et s’honorer mutuellement.

Alors qu’en sport, nous cherchons toujours à gagner, comment réagissons-nous face à celles et ceux qui gagnent dans nos compétitions ou dans les domaines, où nous avons à cœur de performer ?

Y’a-t-il de la jalousie, de la colère, du découragement ou de l’indifférence dans nos cœurs ?

Ou alors de la joie ?

Qu’il est souvent difficile de se réjouir de la réussite des autres !

« La splendeur et la magnificence sont devant lui, la force et la joie remplissent sa résidence. » La Bible, 1 Chroniques 16.27

Se réjouir de la réussite de l’autre est l’exemple que Jean-Baptiste donne dans la Bible. Lorsque ses disciples sont venus vers lui pour lui dire que Jésus aussi baptisait les gens et qu’en plus, de nombreuses personnes se rendaient auprès de ce nouveau rabbin, comment a-t-il réagi ?

Loin de considérer la réussite de Jésus comme une concurrence, voici ce qu’il leur a alors répondu : « Nul ne peut s’attribuer une autre mission que celle qu’il a reçue de Dieu. Vous en êtes vous-mêmes témoins ; j’ai toujours dit : je ne suis pas le Messie, mais j’ai été envoyé comme son Précurseur. A qui appartient la mariée ? Au marié. Quant à l’ami du marié, c’est celui qui se tient à côté de lui et qui l’écoute : entendre sa voix le remplit de joie. Telle est ma joie, et, à présent, elle est complète. Lui doit devenir de plus en plus grand, et moi de plus en plus petit. » Jean 3.27-30

Wow ! Jean-Baptiste connaissait son identité et la mission que Dieu lui avait confiée et c’est pourquoi il pouvait se réjouir de voir quelqu’un d’autre réussir et remplir sa propre mission.

Dieu donne à chacun et chacune de nous une identité en LUI. Une mission sur terre nous est aussi confiée, selon les dons qu’IL nous a offerts. Se savoir pleinement aimé par notre Créateur (aimé/e), connaître notre identité en Christ (établi/e) et comprendre ce que le Père nous demande (envoyé/e), voilà donc les clés nous permettant de nous réjouir des réussites des autres.

Aujourd’hui, je t’invite à prendre un moment avec Dieu et à écrire ce que tu connais de son amour pour toi, de ton identité en LUI et de ta mission sur terre.

Prends un temps de prière pour que ces réalisations te permettent d’honorer tes frères et sœurs et de te réjouir de leurs réussites.


Sandrine Ray

Aumônière en milieu sportif

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La charrue


“Jésus lui dit : Nul homme, qui après avoir mis la main à la charrue regarde en arrière, n’est propre pour le royaume de Dieu”. Luc 9. 62

« Tu ne laboureras pas en attelant un bœuf et un âne ensemble à la même charrue. » La Bible, Deutéronome 22:10

Nous avons vu la semaine dernière que, très tôt, les hommes ont labouré le sol. L’un des premiers instruments agricoles nom­mé dans les textes antiques est « le bâ­ton à fouir », vraisemblablement une branche naturellement coudée à angle droit. L’homme a eu ensuite l’idée d’y ajouter une pointe en fer appelée soc (plusieurs textes ne mentionnent l’instrument que par cette partie).

On s’est aperçu ensuite que « la pelle traînée » était plus efficace. La charrue était inventée et un auteur s’avance jusqu’à dire : « Quand la charrue parvint dans toutes les régions du globe, aucune invention n’eut de telles répercussions sur l’existence de l’hu­manité ».

Au cours de son histoire, Israël a été très vulnérable quand il dépendait des Philistins pour aiguiser les socs de ses charrues (1 Samuel 13. 19, 20). Nous le serons aussi, si nous laissons ce monde incrédule avoir trop de prise sur nous.

Plus tard, le peuple d’Israël, si longtemps affligé par les nations, sera dans la main de Dieu, l’instrument du jugement de ces nations. C’est alors qu’il leur sera dit : “De vos socs forgez des épées” (Joël 3. 10). Puis il sera introduit dans le règne millénaire, règne de justice, de paix et de joie, où pourra enfin se réaliser cette merveilleuse prophétie : “De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des serpes : une nation ne lèvera pas l’épée contre une autre nation, et on n’apprendra plus la guerre.” (Esaïe 2. 4 ; Michée 4. 3).

Jésus lui-même parle de cet instrument pour nous dire : “Nul homme, qui après avoir mis la main à la charrue regarde en arrière, n’est propre pour le royaume de Dieu”.

Mettre la main à la charrue suggère que le plus difficile n’est pas d’entreprendre la vie chrétienne ou toute œuvre particulière. Il nous faut persévérer pour achever le travail entrepris, ce qui demande d’être entièrement consacré aux intérêts du Seigneur. Attention ! Si le laboureur regarde derrière lui, la charrue déviera et il ne fera rien de bon. Quand nous commençons un travail pour le Seigneur, il nous faut regarder devant, vers le but qu’IL nous propose.

PaS

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KISS – Keep It Simple Stupid


Est-ce que cela t’arrive aussi parfois de te compliquer la vie ?

En sport, il nous est souvent arrivé avec notre équipe de ne rien arriver à faire, car notre jeu était trop compliqué. Nous souhaitions faire plus ou faire trop et rien ne fonctionnait comme désiré. Lors de tels matchs, le coach prenait souvent un temps mort et nous disait que désormais, il nous fallait jouer la stratégie KISS, c’est-à-dire : Keep It Simple Stupid ! (soit, de revenir à la base et de jouer simplement)

Vouloir faire trop à la fois, trop bien ou trop compliqué amène souvent à rien de bien productif. Ou encore, vouloir réussir à tout faire parfaitement nous dépasse souvent au point que nous finissons par ne plus rien faire ou être à côté de la cible.

N’est-ce pas ce que nous vivons parfois en sport, dans nos relations ou notre vie de foi ?

Dernièrement, j’étais surprise à nouveau en lisant l’évangile de la manière dont Jésus ne se perdait pas avec tout ce qu’il avait à faire et à penser pour “sauver le monde”. Tout au long de son ministère, il est resté concentré sur son essentiel : faire uniquement ce que son Père lui demandait. Ni plus, ni moins.

Aller trop loin, c’est d’ailleurs ce qu’il s’est passé pour le peuple de Dieu après avoir reçu les commandements. Ainsi, la tradition rabbinique rapporte 613 commandements (sous le nom de mitzvot) qui étaient des interprétations des commandements de Dieu et autres prescriptions données pour “mieux” obéir à Dieu. Quelle complication !

Cela a amené le peuple à perdre complètement le sens des commandements de Dieu, à suivre par devoir, mais sans en comprendre le cœur. C’est ce qu’on appelle le légalisme.

« Le cœur du roi est un simple courant d’eau dans la main de l’Eternel : IL l’oriente comme IL le désire. » La Bible, Proverbes 21:1

Ainsi, lorsqu’il était sur terre, Jésus a souvent désapprouvé ceux qui enfermaient les enfants de Dieu avec des règles compliquées qui ne venaient pas de Dieu (lire Matthieu 23.1-36).

Et comme il sait bien qu’avec nos désirs humains, nous voulons souvent en faire trop, il  a pris soin de nous rappeler de revenir à la base, de jouer désormais la stratégie KISS du Royaume des cieux. Jésus nous dit :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le commandement le plus grand et le plus important. Et il y en a un second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’enseignent la Loi et les prophètes est contenu dans ces deux commandements. » Matthieu 22.37-40

Quand tu te perds avec toutes les “choses à faire” pour Dieu ou tes vains désirs d’être parfait pour LUI, comment peux-tu revenir à l’essentiel ?

Comment vas-tu jouer sous le principe de “KISS” pour le Royaume des cieux cette semaine ?


Sandrine Ray

Aumônière en milieu sportif

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Le labourage en vue de la moisson


“Vous êtes le champ de Dieu”. 1 Corinthiens 3. 9

L’homme désobéissant a été chassé du paradis terrestre. Il a dû labourer cette terre devenue inhospitalière. Abel était berger et “Caïn labourait la terre” (Genèse 4. 2). Ainsi, très tôt dans l’histoire de l’humanité, l’homme a appris à remuer, à retourner la terre, certainement avec des outils très rudimentaires.

Au cours des siècles et jusqu’à nos jours, le labourage a été largement pratiqué. Le labourage est comme une déchirure pratiquée à la surface de la terre, et la terre répond à cette mutilation par la fécondité : “Qui laboure sa terre sera rassasié de pain” (Proverbes 12. 11). En effet, on s’est aperçu très tôt que les semences jetées dans les terrains labourés produisaient des moissons plus riches et plus belles. Plusieurs textes montrent la relation étroite entre le labourage et la moisson (par exemple Genèse 45. 6 ; Proverbes 20. 4).

Dieu prend cette activité comme image à propos du pays d’Israël et de ses montagnes désolées qu’il rendra de nouveau fertiles : “Voici, je pense à vous et je me tourne vers vous, vous serez labourées et vous serez semées” (Ezéchiel 36. 9).

L’apôtre Paul reprendra cette image pour dire aux Corinthiens : “Vous êtes le champ de Dieu”, le champ qu’il laboure et cultive. Image riche et suggestive ! C’était leur dire : vous êtes à Dieu, et Dieu travaille en vous, dans l’espérance d’une bénédiction future. Ne jugez pas sur l’immédiat, mais ayez une vue plus étendue du travail de Dieu. En effet, le labourage n’est jamais une fin en soi. C’était aussi leur dire : Dieu peut, s’il le veut, em­ployer des moyens pénibles pour produire du fruit pour lui, car le labourage est, et reste une action violente. Si violente qu’elle sert à notre Seigneur pour exprimer sa souffrance quand il a été fouetté : “Des laboureurs ont labouré mon dos, ils y ont tracé leurs longs sillons” (Psaume 129. 3). Mais ces souffrances de notre Sauveur seront fécondes, promettant de riches moissons.

Nous sommes comme les Corinthiens : si notre vie est « remuée », même déchirée comme la terre, c’est en vue de produire de belles moissons futures.

PaS

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Sélectionné


“J’ai entendu le Seigneur dire: «Qui vais-je envoyer et qui va marcher pour nous ?» J’ai répondu: «Me voici, envoie-moi !»” Esaïe 6.8

Voici l’appel qu’a reçu de Dieu le prophète Esaïe lors d’une vision.

Me voici, envoie-moi !” Quelle magnifique réponse à l’appel de Dieu qui cherchait quelqu’un à envoyer vers son peuple pour lui parler. Une tâche souvent difficile et ingrate…et pourtant, le prophète, n’hésite pas une seconde à accepter cette demande.

En tant qu’athlète, souvent nous attendons une sélection pour une équipe ou pour une certaine compétition. Lorsque l’appel arrive avec : viendrais-tu concourir à cette compétition, la réponse ne se fait souvent pas attendre : Je suis là ! Je suis prêt/e !

Sur un banc lors d’un match, même pas besoin au coach d’attendre une réponse de ses joueurs/joueuses, car chacun/e attend avec impatience que son nom soit appelé pour pouvoir entrer sur le terrain.

Alors imagine un instant cette scène : l’entraîneur est sur le banc et pose la question : “Qui vais-je envoyer et qui va marcher pour nous” (jouer pour nous) ?

A ton avis, que va-t-il se passer ?

Perso, je peux bien imaginer tous les joueurs et joueuses crier en cœur : “Moi, moi, moi !”.

« Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! » La Bible, Matthieu 5.9

Et maintenant, imagine la même scène avec Dieu qui dit : “Qui vais-je envoyer pour jouer pour mon Royaume ?” Auras-tu la même réponse enthousiaste ?

Sommes-nous prêts à entendre/discerner la voix de Dieu ?

Comment ton cœur est-il disposé à répondre aux appels de Dieu ?

 


Sandrine Ray

Aumônière en milieu sportif

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La Parole expliquée par la Parole


“Aucune prophétie de l’Écriture ne s’interprète elle-même”. 2 Pierre 1. 20

Dieu a tout dirigé pour que sa Parole, écrite depuis des milliers d’années, ne soit pas altérée. Elle a été répandue comme aucun autre livre ne l’a jamais été, traduite en tout ou partie dans plus de 2300 langues avec des soins extraordinaires. Béni soit-il pour cette grâce envers l’humanité et envers nous, ses enfants !

Mais qu’a fait l’humanité de cette Parole excellente ? Les pires erreurs ont été ensei­gnées et les pires crimes commis sur la base d’une mauvaise interprétation de la Bible. À peine les lettres de Paul commençaient-elles à circuler que certains les tordaient, “comme aussi les autres écritures, pour leur propre destruction” (2 Pierre 3. 16).

C’est le Saint Esprit qui nous fait comprendre les Écritures, suivant le besoin que nous en avons et quand nous les lisons avec humilité et prière. Nous sommes alors conduits à respecter le principe fondamental de notre verset : l’Écriture s’interprète par l’Écriture.

– Nous cherchons la signification du texte que nous lisons dans le cadre du para­graphe, du chapitre et du livre dans lequel il se trouve, c’est-à-dire dans son contexte. Nous le confrontons aux autres passages qui traitent du même sujet. Par exemple, pour­quoi David demandait-il à Dieu la destruction de ses ennemis alors que le Seigneur nous invite à prier pour ceux qui nous font du tort ?

– Nous examinons les différents aspects d’un sujet en veillant à ne pas privilégier l’un ou l’autre selon notre inclination ; par exemple, la souveraineté de Dieu qui fait miséri­corde à qui il veut n’exclut pas la responsabilité de l’homme à qui le Seigneur ordonne de se repentir et de croire.

– Nous distinguons les différents sens d’un même mot dans différents passages, par exemple celui du mot “monde” pour éviter les contresens : “Dieu qui a créé le monde” (Actes 17. 24), c’est-à-dire l’univers ; “Dieu a tant aimé le monde” (Jean 3. 16), c’est-à-dire les humains ; “Si quelqu’un aime le monde (c’est-à-dire le système de pensées contraire à Dieu), l’amour du Père n’est pas en lui” (1 Jean 2. 15).

Souvenons-nous que l’Écriture s’éclairera, avant tout, si nous laissons le Saint Esprit l’appliquer à notre coeur et à notre conscience.

Tout cela, c’est ma main qui l’a fait, et tout a alors reçu l’existence, déclare l’Eternel. Voici sur qui JE porterai les regards : sur celui qui est humble et a l’esprit abattu, sur celui qui fait preuve de respect vis-à-vis de ma Parole.” (Esaïe 66:2).

PaS

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Auto-focus


“Non, frères et sœurs, pour moi je n’estime pas avoir saisi le prix. Mais je fais une seule chose : oubliant ce qui est derrière moi, et tendant de toute mon énergie vers ce qui est devant moi, je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attaché à l’appel que Dieu nous a adressé du haut du ciel dans l’union avec Jésus-Christ. ” Philippiens 3.13-14

En sport, nous avons pour habitude d’apprendre à se focaliser sur un objectif ou en compétition à mettre son attention sur une seule chose, afin de ne pas se laisser distraire par tout ce qu’il y a autour.

Cela peut s’apparenter à l’auto-focus que nous retrouvons sur les appareils photos. A la différence que sur les appareils, cela se fait automatiquement. Dans notre vie d’athlète ou de disciple, nous devons nous entraîner à refocaliser sans cesse notre attention sur ce que nous désirons. Notre esprit, nos pensées et notre regard semblent constamment dévier et se diriger vers tant de diverses sollicitations.

A nous alors de rediriger notre attention et nous concentrer sur ce que nous désirons.

Dans ce passage, c’est exactement ce que Paul nous invite à faire, lorsqu’il dit : “je fais une seule chose”. Il remet son attention sur une chose. Il laisse derrière ce qui l’empêche de poursuivre pleinement sa course avec toute son attention.

« Les choses cachées sont pour l’Eternel, notre Dieu; les choses révélées sont pour nous et nos enfants, à toujours. » La Bible, Deutéronome 29:28

Cela semble devenir de plus en plus compliqué dans une monde ultra connecté, où nous sommes souvent sur plusieurs fronts en même temps et à ingurgiter de nombreuses informations simultanément.

Cela t’arrive-t-il souvent en sport ou dans la vie d’être déconcentré ou de perdre de l’énergie à cause de trop de stimulis ?

Faire une seule chose à la fois. N’est-ce pas une manière de vivre dans la légèreté ?

Aujourd’hui je t’invite à te re-concentrer sur l’essentiel. A définir une chose à faire ce jour et sur laquelle tu portes ton attention.

Quelle est cette unique chose ?

Fais-en une prière.

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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