“Voici pour vous le signe : vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche”. Luc 2. 12
Dieu a toujours attesté l’identité de Celui qu’il envoyait dans ce monde.
Lorsque Jésus naît à Bethléem, l’ange donne un signe aux bergers pour qu’ils trouvent le Messie sans le confondre avec un autre enfant. Les mages sont guidés par une étoile spéciale jusqu’au lieu où est le petit enfant.
Quand Jésus commence son ministère, il s’avance, un homme parmi les hommes, un Juif parmi les Juifs, jusqu’au Jourdain pour être baptisé par Jean. Mais le Père veut que son Fils ne soit pas confondu avec tous ceux qui sont présents. Lorsqu’il remonte de l’eau, les cieux s’ouvrent, l’Esprit de Dieu descend sur lui comme une colombe. Une voix se fait entendre des cieux : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir” (Matthieu 3. 17).
Invité à une noce avec ses disciples à Cana de Galilée, Jésus fait là “le premier de ses miracles” (litt. le premier de ses signes) (Jean 2. 11). Dieu l’accrédite auprès des Juifs comme Messie par ce premier signe et par tous ceux qui suivront (voir Actes 2. 22).
Sur la sainte montagne, Jésus est transfiguré, alors qu’il s’entretient avec Moïse et Élie. Dieu, du milieu de la nuée, déclare aux disciples, pour qu’ils accordent la prééminence à son Fils : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir, écoutez-le” (Matthieu 17. 5).
Dieu s’est servi même des ennemis du Seigneur, afin qu’il n’y ait pas de confusion possible quant à son identité. Judas Iscariote, le traître, convient d’un signal avec les responsables du peuple : “Celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui” (Marc 14. 44). Et Pilate fait placer un écriteau sur la croix, avec cette inscription : “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs”. (Jean 19. 19)
C’est “par la résurrection des morts” que Jésus a été “démontré Fils de Dieu” (Romains 1. 4) : résurrection de la fille de Jaïrus, du fils de la veuve de Naïn, de Lazare, mais surtout et avant tout par sa propre résurrection d’entre les morts.
Un jour, Dieu l’honorera par l’hommage de tout l’univers : tous reconnaîtront, sans contestation possible, sa seigneurie. Même ceux qui l’auront rejeté seront contraints, ce jour-là, de reconnaître que Jésus est effectivement le Seigneur de gloire.
PaS
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Nous avons vu ces deux dernières semaines que chaque Israélite pouvait apporter sa contribution à la construction du tabernacle. Pour l’exécution de cette grande et belle tâche, il fallait d’abord des personnes apportant des offrandes et des artisans ayant un savoir-faire. Mais il fallait aussi des hommes capables de superviser la construction du tabernacle et la fabrication des objets du culte, et également capables d’enseigner leurs connaissances à d’autres artisans.
La semaine dernière, nous avons vu que Moïse avait invité le peuple d’Israël à offrir toutes sortes de matériaux pour construire le sanctuaire de Dieu. Encore fallait-il les mettre en forme. C’est pourquoi Moïse fait appel à des artisans compétents que l’Éternel avait préparés à l’avance : “Voici… j’ai mis de la sagesse dans le coeur de tout homme intelligent, afin qu’ils fassent tout ce que je t’ai commandé” (
La construction du tabernacle est une illustration frappante de la manière dont chaque croyant peut aujourd’hui contribuer à l’édification de l’Église.
Mille ans après Moïse, au temps de Néhémie, les fils d’Israël s’assemblent pour jeûner, prier et s’humilier, quelques jours après la fête des tabernacles. Ils viennent de comprendre la nécessité de se séparer des idolâtres à qui ils se sont mêlés. Ils écoutent debout, pendant trois heures, la lecture de la Loi. Puis ils se prosternent et s’humilient durant trois autres heures devant l’Éternel, car Dieu les a livrés au pouvoir des nations païennes à cause de leurs péchés. Pour clore cette journée mémorable, huit Lévites, dont le nom a été conservé, invitent le peuple à se lever pour bénir l’Éternel : “Levez-vous, bénissez l’Éternel, votre Dieu, d’éternité en éternité ! Et qu’on bénisse le nom de ta gloire, qui est haut élevé au-dessus de toute bénédiction et de toute louange” (

Même la confiance du croyant ne l’empêche pas d’avoir des craintes devant le vieillissement inévitable.


Les deux disciples de Jean ont rapporté à leur maître le message de Jésus (voir l’article de la semaine dernière). Après leur départ, le Seigneur fait l’éloge du prophète devant les foules. Jean-Baptiste n’était pas comme les grands de ce monde, habillés de vêtements précieux, vivant dans des palais comme des courtisans. Il était un prophète, davantage même, un messager pour préparer le chemin du Messie. D’autres prophètes avaient déjà annoncé sa venue, mais lui l’a vu et l’a présenté au peuple. C’est pourquoi il est le plus grand de tous, comme Jésus le dit publiquement.
