Douleur et gloire de l’homme


“J’ai dit : Mon Dieu, ne m’enlève pas à la moitié de mes jours !” Psaume 102. 24
“Il t’a demandé la vie : Tu la lui as donnée, – une longueur de jours pour toujours et à perpétuité !” Psaume 21. 4

Récemment, nous nous sommes arrêtés sur la souffrance et l’angoisse de Jésus causées par la perspective d’être chargé, entre autres, des péchés des “hommes de sang et de fraude” et de subir la sentence que Dieu leur réserve : interrompre leur vie terrestre à “la moitié de (leurs) jours”. Mais, malgré sa prière, cette sentence lui a été appliquée dans toute sa rigueur, car “sans effusion de sang il n’y a pas de rémission” (Hébreux 9. 22). De plus, seul “le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache” pouvait satisfaire la justice et la sainteté de Dieu et racheter l’homme (1 Pierre 1. 19). On pourrait donc en conclure que Dieu a ignoré la supplication de son Fils comme aussi ses angoisses.

Mais la Parole nous enseigne que ce n’est pas le cas. Premièrement, si Jésus, comme substitut de l’homme pécheur, a été “crucifié en faiblesse” (2 Corinthiens 13. 4), il n’en est pas moins le créateur des mondes (et comme tel il ne peut mourir) : “Toi, dans les commencements, Seigneur, tu as fondé la terre, et les cieux sont les oeuvres de tes mains : eux, ils périront, mais toi, tu demeures… et tes années ne cesseront pas” (Hébreux 1. 10-12). Ensuite, Jésus, angoissé à la pensée de l’abandon de Dieu, a “été exaucé à cause de sa piété”(Hébreux 5. 7 ), non pas en étant épargné de la mort, mais en étant “ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père(Romains 6. 4). Il l’affirme lui-même : “Il fallait que le Christ souffre, qu’il ressuscite d’entre les morts le troisième jour” (Luc 24. 46).

La mort et la résurrection de Jésus sont deux éléments essentiels de notre adoration. C’est avec une profonde émotion que nous évoquons les angoisses du Seigneur avant sa mort et ses souffrances sur la croix. Mais, avec une joie tout aussi intense, nous proclamons sa résurrection et son triomphe sur la mort. En le ressuscitant et en le faisant asseoir à sa droite “à perpétuité”, Dieu exauce la prière de son Fils et répond aux suppli­cations et aux larmes de celui qui a été sacrifié pour nos péchés. Qu’il en soit béni !

PaS

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Programme personnalisé


“De toutes vos oreilles, écoutez-moi ! Ecoutez ma parole bien attentivement : Quel laboureur laboure la terre en tout temps pour y semer ? Passe-t-il son temps à tracer des sillons et à herser le sol ? Après avoir aplani la surface, il y répand l’aneth et sème le cumin, il met le blé en lignes, puis l’orge au bon endroit, l’épeautre enfin à la lisière. C’est son Dieu qui l’instruit des règles qu’il doit suivre et c’est lui qui l’enseigne.”
Esaïe 28.23-26

Voici un extrait de ce que j’appelle la parabole du cultivateur. Quel rapport avec le sport ?

Et bien pour pouvoir cultiver des semences, le cultivateur doit connaître la spécificité de chacune des plantes et suivre des protocoles rigoureux afin que la semence puisse croître et devenir ce pourquoi elle a été créée.

N’est-ce pas pareil dans le sport ? Si tu veux progresser, tu suis sûrement un programme rigoureux et très spécifique. Le sprinter n’aura pas du tout le même programme que le marathonien, chaque sport est différent et les protocoles d’entraînements sont spécifiques pour permettre de performer dans sa discipline.

Je t’encourage à lire la parabole du cultivateur en entier, tu y découvriras qu’il est décrit avec précision ce que chaque plante a besoin, comment le sol est préparé, mais aussi les actes qui sont effectués pour permettre à chacune de croître.

Plus qu’un entraînement spécifique pour chaque discipline, le programme sportif se doit aussi d’être adapté à chaque athlète, car le corps de chacun/e est différent, avec ses forces et ses vulnérabilités. Ainsi, tout l’art du coach est de réussir à adapter le programme de manière à ce que chaque athlète puisse “produire” le meilleur de lui-même/d’elle-même.

« Ta lumière jaillira comme l’aurore et ta restauration progressera rapidement, ta justice marchera devant toi et la gloire de l’Eternel sera ton arrière-garde. » La Bible, Esaïe 58.8

Quel rapport avec Dieu ? Et bien, IL nous a créés et nous connaît parfaitement. C’est LUI qui a le programme parfait de croissance pour toi. Un programme spécifique qui te permettra de grandir dans tous les niveaux de ton être et de ressembler toujours plus à Jésus, alors que tu souhaites le suivre.

Mais alors, quel est ce programme spécifique pour toi ? Je n’en ai aucune idée !

En réalité, ce passage nous rappelle une chose essentielle : de toutes tes oreilles, écoute. Écoute attentivement la parole de Dieu.

C’est elle qui est totalement adaptée à qui tu es et qui peut t’emmener là où Dieu le désire.

En sport, nous sommes souvent très à l’écoute de notre coach et de ce qu’il nous demande, du programme qu’il a préparé pour nous. Pourtant, souvent, dans notre vie de disciple de Jésus, nous imitons le “programme” des autres croyants qui sont formés pour des appels bien divers. Sommes-nous autant à l’écoute de notre “coach céleste” que de nos coachs terrestres ?

Comment écoutes-tu Dieu ? Comment reconnaître sa voix pour entendre sa Parole ?

Je t’encourage à aiguiser ton écoute, afin de pouvoir discerner et suivre sa Parole. Ce coach bienveillant, qui ne recherche pas les performances mais la croissance, a tant à nous instruire.

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Ignobles moqueries


11“Tous ceux qui me voient se moquent de moi ; ils ouvrent la bouche, ils hochent la tête : Il se confie à l’Éternel : qu’il le fasse échapper, qu’il le délivre, car il prend son plaisir en lui !” Psaume 22. 7, 8

L’évangile selon Matthieu rapporte comment cette prophétie s’est réalisée lors de la crucifixion du Seigneur Jésus (Matthieu 27). Jésus avait déjà subi les moqueries des soldats romains (v. 27-31), mais maintenant, sur la croix, il subit les sarcasmes des différentes catégories sociales de son peuple :

Ceux qui passaient par là…” (v. 39) oublient tous les miracles dont ils ont bénéficié et répondent par des injures à l’amour que le Seigneur leur a prodigué.

Les principaux sacrificateurs avec les scribes et les anciens (v. 41-43) lui lancent des moqueries blessantes :

Il en a sauvé d’autres…” Ils rendent témoignage au fait que le Seigneur s’est toujours occupé des autres pour les délivrer de ce qui les asservissait : la maladie, les démons, et même la mort. Quelle douleur pour Jésus dans cette raillerie ! S’il ne se sauvait pas lui-même, c’était précisément pour sauver du jugement éternel ceux qui croiraient en lui.

S’il est le roi d’Israël…” Le Seigneur s’est présenté à son peuple comme son roi, mais “les siens ne l’ont pas accueillie” (Jean 1. 11). Les chefs du peuple avaient une responsabi­lité immense dans ce rejet. Quelle tristesse pour le Seigneur qui était venu “pour rétablir les tribus de Jacob et pour ramener les préservés d’Israël” (Esaïe 49. 6) !

Il s’est confié en Dieu…” Cette provocation à l’égard de Dieu constitue un témoignage à la confiance constante de Jésus en son Dieu. Quelle souffrance pour le Seigneur, quand les chefs mettent en cause ses liens les plus chers en ajoutant : “s’il tient à lui” ! Pourtant Jésus avait dit : “À cause de ceci le Père m’aime, c’est que moi je laisse ma vie” (Jean 10. 17).

Les brigands aussi…” (v. 44). Ces deux hommes, punis à cause du mal qu’ils ont com­mis, s’estiment supérieurs au seul juste que la terre ait porté et méprisent celui qui sera, sans recours possible, le juge suprême de tous les hommes (Actes 17. 31).

Il y a alors des ténèbres sur tout le pays jusqu’à ce que Jésus, ayant crié à voix forte, rende l’esprit.

PaS

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Hydratation du corps et de l’esprit


“O Dieu, TU es mon Dieu ! C’est TOI que je recherche. Mon âme a soif de TOI, mon corps même ne cesse de languir après TOI comme une terre aride, desséchée et sans eau.” Psaume 63.2

Nous savons que l’eau est indispensable au corps pour vivre et bien fonctionner.

Sans doute as-tu déjà expérimenté avoir manqué d’eau dans ta pratique sportive et, en conséquence, ce sentiment horrible d’être déshydraté/e et de manquer de force.

A l’instar de Gabriela Andersen-Schiess, cette suissesse qui titubait à la fin de son marathon lors des JO de Los Angeles en 1984, il arrive à de nombreux sportifs de terminer leur compétition bien mal en point, alors qu’ils sont déshydratés. Cela est dramatique.

Mais as-tu déjà songé que si ton âme manque d’eau vive, tout ton être peut être desséché comme une terre aride selon l’image du Psaume 63 ?

« O Dieu, TU es mon Dieu, je te cherche. Mon âme a soif de TOI, mon corps soupire après TOI, dans une terre aride, desséchée, sans eau. Ta bonté vaut mieux que la vie. Mes lèvres célèbrent tes louanges. » La Bible, Psaume 63.2, 4

Quelle est donc cette eau vive indispensable à tout ton être pour pouvoir bien vivre et fonctionner ?

Celle qui vient de Dieu bien entendu !

Et Jésus l’a confirmé lorsqu’il a dit :

« Jésus lui répondit : Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive. (…) – Celui qui boit de cette eau, reprit Jésus, aura de nouveau soif. Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » Jean 4.10 + 13-14

Tu t’abreuves si souvent quand tu es en entraînement ou en compétition pour te désaltérer. Tellement de fois dans une journée tu fais ce geste de prendre ta gourde pour y boire.

Et ton âme, a-t-elle aussi soif de Dieu tout au long de la journée ?

Peux-tu t’allier à cette prière du Psalmiste qui dit que tout ton être (corps, âme et esprit) languit après Dieu ?

Aujourd’hui, je t’invite à trouver un moyen créatif de t’abreuver chaque jour à la source de vie, Jésus.

Si tu ne trouves pas d’idée, je te propose de coller un verset biblique sur ta gourde et ainsi de te désaltérer de la Parole à chaque fois que tu t’apprêtes à boire.

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Les jours de l’homme


“Les hommes de sang et de fourbe (ou de fraude) n’atteindront pas la moitié de leurs jours”. Psaume 55. 23
“J’ai dit : Mon Dieu, ne m’enlève pas à la moitié de mes jours !” Psaume 102. 24

« La gloire de l’Eternel reposa sur le mont Sinaï et la nuée le recouvrit pendant 6 jours. Le septième jour, l’Eternel appela Moïse du milieu de la nuée. » La Bible, Exode 24:16

De nombreux passages de la Bible établissent clairement que la durée de la vie de l’homme dépend de Dieu, que cet homme soit croyant ou non. En vertu de sa souveraineté, Dieu met fin à la vie : il la prolonge ou l’abrège. Mais il n’agit pas arbitrairement. Certains critères dont il tient compte pour écourter une vie nous sont révélés. Ainsi le verset du Psaume 55 retentit comme une sentence contre “les hommes de sang et de fourbe” (ou de fraude), parmi lesquels on peut citer le jeune Amalékite de 2 Samuel 1. 16 et Judas l’Iscariote. Ce verset laisse d’ailleurs supposer le genre de mort dont ces méchants sont frappés ; ce sont des morts violentes comme celle de Joab, déloyal et homicide (1 Rois 2. 31, 33) ou celle d’Akhitophel, le traître (2 Samuel 17. 23). Mais n’y a-t-il que les hommes de sang et de fraude qui meurent au milieu de la vie ?

Dans sa prière, l’homme affligé, auteur du psaume 102, répand par l’Esprit sa plainte devant l’Éternel en des termes qui annoncent les souffrances de Jésus durant tout son ministère. Jésus, dans la bouche de qui “il n’y avait pas de fraude”, a été “l’homme de douleurs” (Esaïe 53. 3) et il a été également le substitut de l’homme pécheur, car “lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois” (1 Pierre 2. 24). Il a été angoissé par la perspective de subir le même jugement que ceux dont les actes sont haïs de Dieu. Parmi eux figurent “la langue fausse et les mains qui versent le sang innocent” et “le faux témoin qui profère des mensonges” selon Proverbes 6. 16-19.

Jésus, qui n’était qu’un avec son Père, connaissait et partageait la haine et l’horreur que Dieu ressentait devant les manifestations les plus violentes et les plus viles du péché. Et pourtant il a été traité comme ces pécheurs. C’est pourquoi, à trente-trois ans environ, c’est-à-dire la moitié de l’espérance de vie de l’homme selon le Psaume 90. 10, il s’est écrié : “Mon Dieu, ne m’enlève pas à la moitié de mes jours !”. Arrêtons-nous pour penser à tout ce que cette supplication contient de souffrances et d’angoisse, celles de “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde” (Jean 1. 29) !

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Assez ou pas assez


Voici ce que Noah Lyles, plusieurs fois Champion du Monde et Champion Olympique du 100m aux derniers Jeux Olympiques de Paris, a exprimé et qui a été relayé sur le compte Insta du journal Femina (@feminasuisse) peu après les JO de 2024 :

C’est dingue ce que cet homme souffrant de tant de maux a réussi à accomplir. Son parcours n’a pas été linéaire, puisqu’il a notamment manqué de justesse les qualifications pour les JO de Rio en 2016 et qu’il a dû être traité à plusieurs reprises pour des problèmes de santé mentale, notamment des épisodes dépressifs.

Son parcours prouve ainsi qu’il est possible, même aux personnes vivant avec un trouble psychique d’atteindre leurs rêves.

Souvent, nous voyons nos failles et avons des pensées négatives qui nous assaillent pour nous convaincre que nous n’avons pas assez de ceci ou de cela pour atteindre un objectif, voire même que nous ne sommes pas assez en tant que personne.

As-tu déjà eu de telles pensées dans la pratique de ton sport ou dans ta vie ?

Alors, si nos circonstances, difficultés, maladies ou manquements ne définissent pas ce que l’on devient, alors qu’est-ce qui le détermine ? Je te laisse cette question ouverte, à laquelle tu peux réfléchir et je t’invite à demander à Dieu de te parler à ce propos.

Pour agrémenter ta réflexion, je te propose un début de réponse. La Bible nous encourage sur le fait que nos circonstances, qualités ou défauts, forces ou faiblesses ne déterminent ni notre valeur, ni ce que nous deviendrons.

De nombreux personnages bibliques sont là pour nous le rappeler, notamment le roi David. Personne ne pensait à lui pour être choisi comme roi, pas même le prophète chargé par Dieu d’aller à Bethléem oindre le prochain roi d’Israël. En effet, lorsque les fils d’Isaï défilaient devant Samuel pour déterminer qui serait l’élu, Dieu a rappelé à son prophète :

« Ne te laisse pas impressionner par son apparence physique et sa taille imposante, car ce n’est pas lui que j’ai choisi. Je ne juge pas de la même manière que les hommes. L’homme ne voit que ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. » 1 Samuel 16.7

« Je suis près de tomber, et ma douleur est toujours présente. Ne m’abandonne pas, Eternel, mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi ! Viens vite à mon secours, Seigneur, mon salut ! » Psaume 38 :18, 21-22

Dieu regarde au cœur et non aux apparences ou aux circonstances et c’est ainsi qu’IL manifeste sa gloire dans et par nos faiblesses (1 Corinthiens 12.9) et qu’IL choisit ce qui est faible pour couvrir de honte les puissants et porter son choix sur ce que le monde méprise ou considère comme insignifiant pour réaliser des exploits. (1 Corinthiens 1.26-28).

Alors que nous cherchons souvent à être ou avoir assez pour faire/être ceci ou cela, comment peux-tu laisser Dieu devenir celle ou celui qu’IL souhaite que tu sois avec qui tu es et avec ce que tu as aujourd’hui ?

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

 

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La ferme conviction


“C’est pour cela que j’endure ces souffrances ; mais je n’ai pas honte, car je sais qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu’à ce jour-là. Possède un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l’amour qui est dans le Christ Jésus. Garde le bon dépôt par l’Esprit Saint qui habite en nous”. 2 Timothée 1. 12-14

Arrivé au terme de sa vie, Paul est plus que jamais inquiet des déviations qui menacent l’Église. Le Seigneur lui avait confié une responsabilité dans son édification. L’apôtre avait semé et prêché l’Évangile. Des églises s’étaient formées. La suite, il la laisse dans les mains du Seigneur, sachant que la protection divine s’étend non seulement sur l’évan­gile de la grâce, mais aussi sur l’Église. Il sait que Christ la nourrit et la chérit” (Ephésiens 5. 29). Son travail et ses souffrances pour la proclamation et la défense de l’Évangile le font regarder à “ce jour-là, c’est-à-dire au jour des récompenses. Il est confiant parce qu’il sait personnellement, intimement, sur qui s’appuie sa foi. Il est resté ferme jusqu’à ce jour. Personne ne lui dérobera sa récompense.

Paul encourage Timothée, son fils spirituel et son compagnon de service, à prendre comme modèle les saines paroles qu’il a entendues de lui. Il s’agit d’être fidèle à la vérité de la Parole de Dieu, à un moment où le Nouveau Testament s’écrivait peu à peu.

Paul peut alors exhorter Timothée à garder un exemplaire des saines paroles enten­dues, le bon dépôt. Pour nous, c’est garder l’ensemble de la doctrine écrite dans la Bible, par un contact intime et constant avec toute l’Écriture (2 Timothée 3. 16, 17). Paul sait qu’il a reçu, par révélation, le corps de la doctrine chrétienne. La responsabilité de Timothée consiste à conserver ce dépôt tel qu’il l’a reçu de l’apôtre, sans y ajouter ou en retrancher quoi que ce soit. Il ne peut pas le faire par ses propres forces, mais seulement par l’Esprit Saint qui habite en lui.

À notre tour de garder la ferme conviction! Il n’est pas à l’abri de ceux qui cherchent à sor­tir Christ de sa place centrale dans le plan du salut. Béni soit Dieu de nous avoir donné l’Esprit Saint qui nous équipe de tout ce qu’il faut pour accomplir cette noble et grande tâche.

PaS

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Accueillir les imprévus


“J’ai encore observé, sous le soleil, que ce ne sont pas les plus agiles qui gagnent la course, ni les plus forts qui remportent la victoire au combat, ce ne sont pas les sages qui ont du pain, et la richesse n’appartient pas aux hommes intelligents, et les faveurs ne récompensent pas les plus savants, car les contretemps et les coups durs imprévus atteignent chacun.” Ecclésiaste 9.11

Si tu es un/e athlète, alors tu ne dois certainement pas aimer ce verset biblique. Ce ne sont pas les plus agiles qui gagnent la course, ni les plus forts qui remportent la victoire à cause de contretemps et d’imprévus ?!

Quelle injustice que ces imprévus qui viennent faire échouer les “meilleurs”.

Oui, voici l’une des plus grandes peurs des sportifs/ves : tout ce qui peut se produire hors de notre contrôle.

Alors que tu passes sans doute tellement de temps à t’entraîner et à tout préparer, afin que tout soit maîtrisé et prêt pour le jour de la compétition, comment gérer les imprévus ?

Sans doute que tu ne les affectionnes pas, puisqu’ils viennent parfois saccager tous tes plans et détruisent tes ambitions.

Plus loin dans ce passage, au verset 16, l’Ecclésiaste conclut que la sagesse vaut alors mieux que la force. Et selon Proverbes 9.10« Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel. La connaissance du Dieu saint, voilà en quoi consiste l’intelligence. » 

Mais comment le connaître et le craindre si nous n’avons jamais de temps avec LUI ?

Et si Dieu avait prévu des imprévus et des contretemps dans nos emplois du temps si intenses pour simplement être avec nous ? As-tu déjà songé au fait que tu peux manquer à Dieu ?

« Car moi, le Seigneur, JE sais bien quels projets JE forme pour vous ; et JE vous l’affirme : ce ne sont pas des projets de malheur mais des projets de bonheur. JE veux vous donner un avenir à espérer. Si vous faites la démarche de M’appeler et de ME prier, JE vous écouterai ; si vous vous tournez vers MOI, vous ME retrouverez. » La Bible, Jérémie 29.11-12

Les personnes que j’aime me manquent souvent lorsque je ne peux pas être avec elles. Dieu nous aime tellement, alors nous devons sûrement souvent lui manquer, n’est-ce pas ?

Et c’est effectivement souvent lorsqu’un imprévu arrive dans ma vie, une contrariété ou quelque chose qui détruit tous mes plans que je me tourne vers LUI, démunie et perdue face aux changements. Je dois donc dépendre de LUI dans ces circonstances qui me dépassent. Dans cette dépendance, je vis alors cette intimité avec LUI dont j’aspire et j’apprends ainsi à mieux LE connaître. C’est pourquoi, je me demande si les imprévus pourraient en réalité être parfois des rendez-vous divins. Une manière que Dieu a de nous amener à être avec LUI et à dépendre de LUI.

Ainsi accueillir les imprévus reviendrait donc à accepter ces rendez-vous avec Dieu, à entrer dans une saine crainte de l’Eternel et à devenir sage.

Puisque la sagesse vaut mieux que la force, Dieu ne nous entraîne-t-IL pas alors à devenir des athlètes du Royaume au travers de tous ces contretemps ?

Je te laisse aujourd’hui avec toutes ces réflexions et cette invitation :

Lorsque le prochain imprévu sonnera à la porte de ta vie, je t’invite à l’accueillir et à demander à Dieu, ce qu’IL souhaite vivre avec toi au travers de cela.

IL a certainement prévu une super aventure à vivre ensemble avec toi pour dépasser ce contretemps !

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Marchez enracinés !


“Comme vous avez reçu le Christ Jésus, le Seigneur, marchez en Lui, enracinés… en Lui”. Colossiens 2. 6, 7

Comme nous l’avons vu la semaine dernière, le chrétien, tel un arbre, plonge ses racines dans le « sol » de l’amour de Dieu pour en tirer stabilité et nourriture. Or l’amour, qui est la nature même de Dieu (1 Jean 4. 16), est révélé par Jésus. Être enraciné dans l’amour, c’est donc être enraciné dans “le Christ Jésus, le Seigneur” et marcher “en Lui”.

L’objectif du verset cité est que le chrétien vive et marche en étant uni au Seigneur. Ce qu’il a reçu depuis sa conversion ne se limite pas à un ensemble de doctrines concernant un nouveau mode de vie, ni à un bagage de connaissances bibliques ou à une façon de célébrer le culte. Ce que le chrétien reçoit est une personne divine dans la plénitude de la révélation qu’en donne le Saint Esprit : Christ, celui “qui s’est livré Lui-même” (Galates 2. 20) pour lui ; Jésus, “Dieu… manifesté en chair” (1 Timothée 3. 16) ; le Seigneur, revêtu de l’auto­rité que Dieu lui a conférée sur les siens. Et cette personne vient habiter en lui.

Une des conditions requises pour “marcher en Lui” est d’être “enraciné en Lui”. Convaincu que sa vie dépend entièrement du Seigneur, le chrétien s’appuie sur lui, dé­pend de lui et cherche en lui les ressources nécessaires à sa marche. Il cherche sa volonté en lisant et méditant la Parole et il prie pour la comprendre. Dès le réveil, il soumet au Seigneur, par la prière, l’emploi de son temps, la façon d’accomplir ses tâches et de faire face à ses responsabilités (avec les choix et les priorités qu’elles impliquent). Cette vie “en Lui”, dans la confiance que le Seigneur est puissant pour nous diriger, se maintient encore par la prière chaque fois qu’un imprévu, une difficulté ou un doute surgissent. C’est dans cette dépendance que l’on peut, non seulement marcher avec le Seigneur, mais “marcher en Lui”. Alors, même si le Seigneur Jésus est un modèle inégalable, le chrétien, “enraciné en Lui” et qui demeure “en Lui, pourra “marcher comme Lui a marché” (1 Jean 2. 6).

PaS

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Soulever la coupe


“Je lèverai la coupe de la victoire et j’appellerai le Seigneur par son nom.” Psaume 116.13

Nous voici en fin de saison pour de nombreux sport d’équipe avec toutes celles et ceux qui soulèvent la coupe, les Champions et Championnes et à côté, les autres… les perdant/es de la finale, qui sont passés juste à côté.

Dernièrement, j’ai assisté à deux finales de Championnat Suisse dans des sports différents et mon cœur est toujours rempli de compassion lorsque la sirène finale retentit, que les champions laissent exploser leur joie devant les perdants qui ont le cœur brisé. Pour avoir perdu 3 fois en finale de championnat Suisse, je comprends tellement cette déception que ressentent les vices champions. Quelle douleur et humiliation de devoir assister à la célébration des champions alors que l’envie est de partir le plus vite possible pour aller se réfugier dans le vestiaire, se retrouver entre coéquipiers/ères et pleurer à l’abri des regards.

La médaille de vice-champion est souvent bien amère et associée à beaucoup de tristesse. Cela est certainement l’un des moments les plus difficiles dans une carrière sportive.

« Jésus prit une coupe, remercia Dieu et dit: Prenez cette coupe et partagez-la entre vous » La Bible, Luc 22:17

Mais alors que le monde du sport ou la vie nous réserve parfois (souvent) de grandes déceptions ou défaites, voici l’encouragement pour aujourd’hui. Si tu as accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur, alors tu peux soulever la coupe de la victoire, comme cité dans ce Psaume 118. D’autres versions disent : la coupe du salut ou la coupe des délivrances. Oui, même si tu es perdant/e dans ce monde, dans le Royaume des cieux, tu soulèves la coupe qui t’a délivré/e de toute défaite et de toute peine, tu soulèves la coupe qui te donne la vie éternelle.

Les commentaires dans la Bible du Semeur expriment que cet acte d’élever la coupe du salut était lié dans l’Ancien Testament aux libations qui accompagnaient les sacrifices de communion où l’on remerciait publiquement Dieu pour ses délivrances. Donc des coupes remplies du sang de sacrifices à Dieu.

Ce psaume 118 fait partie de la série « Hallel » qui va du psaume 113 au 118 et qui est chanté pendant les 3 grandes fêtes de la nation d’Israël : la Pâque, la Fête des Moissons (Pentecôte) et la fête des Cabanes (Tabernacles). Les psaumes 113 et 114 sont chantés avant le dîner, les psaumes 115 et 116 pendant le repas et les 117 et 118 après le repas. (Source)

Ainsi, aujourd’hui, lorsque nous élevons (figurativement) cette coupe du salut, elle est remplie du sang libérateur de Jésus, Celui qui nous a délivré de la mort et de tout ce qui nous tenait captif !

Alors à chaque fois que tu subis l’humiliation de la défaite, que tu passes à côté de grandes victoires ou que tu te sens comme un/e perdant/e, n’oublie pas cette coupe que tu peux soulever à chaque instant, car dans le Royaume des cieux, tu es “plus que vainqueur/e” en Jésus qui a tout accompli !

Imagine soulever cette coupe du salut aujourd’hui.

Qu’est-ce que cela te fait ?

Comment remercier Dieu pour cet incroyable honneur ?

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Les racines du chrétien


“Soyez enracinés… dans l’amour”. Ephésiens 3. 17

« Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dont IL nous a aimés » La Bible, Ephésiens 2. 4

Qu’évoque pour nous le terme “enraciné” ? Sans doute, ce qui vient d’abord à l’esprit est la notion de stabilité, à l’image d’un arbre dont les racines sont assez solides pour résister aux intempéries les plus violentes. Et c’est bien dans ce sens que ce mot est employé dans le verset cité. L’Esprit attire notre attention sur la stabilité du chrétien, “enraciné” dans l’amour et dans le Seigneur. Mais, en plus d’assurer la fixation de l’arbre dans le sol, les racines ont pour fonction, également essentielle, de le nourrir afin d’assurer sa crois­sance. Il est donc fondamental, avant de planter un arbre, de choisir un terrain adapté à ses besoins et propice à son développement.

Quel est le terrain favorable à la stabilité et à la croissance du chrétien ? Le verset du jour nous le dit : c’est l’amour.

L’amour de Dieu, l’amour du Père, l’amour du Christ (1 Jean 4. 10 ; 3. 1 ; Galates 2. 20) sont autant de rappels de ce qu’est l’amour divin dont découlent le salut du chrétien, sa relation personnelle avec Dieu et son avenir éternel. Comme dans un sol fertile, le chré­tien y est planté lors de sa nouvelle naissance ; désormais il s’agit qu’il étende ses racines pour être fortifié et nourri de cet amour.

La Bible abonde en exemples de l’amour insondable et inlassable de Dieu, comme de l’amour de Jésus en faveur du monde, de l’Église et de chacun des chrétiens. Lisons la Parole, avec pour objectif de rechercher, dans le recueillement, les circonstances où rayonne l’amour divin. C’est assurément un moyen très efficace de s’enraciner dans cet amour. Comptons sur le Seigneur dans nos expériences de vie. Plus il s’attachera au Seigneur, plus le chrétien sera “enraciné” et capable de “comprendre… et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance -, afin (d’être) rempli(s) jusqu’à toute la plénitude de Dieu” (Ephésiens 3. 18, 19), but glorieux de la prière de l’apôtre Paul (v. 14).

La plénitude de Dieu” est un but qui peut paraître impossible à atteindre tant que nous sommes sur la terre. Mais c’est l’objectif que la Parole nous propose, en affirmant aussitôt : Dieu “A Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons” (Ephésiens 3. 20).

PaS

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Le podium céleste


Lors d’une prédication, j’ai entendu dernièrement : Que la foi l’emporte.

Une citation de Basile de Césarée, l’un des Pères de l’Église, qui a vécu au 4ème siècle après Jésus-Christ. Cette affirmation sur la foi m’a fait réfléchir.

S’il existait une course des valeurs et vertus, qui, selon toi, gagnerait cette course ?

Imagine toutes les valeurs et vertus existant dans le monde se retrouvent sur la ligne de départ. Il y a notamment : la fidélité, la persévérance, la foi, l’honneur, la vérité, l’amour, la paix, la justice, la maîtrise de soi, la douceur, l’espérance, la patience, et de nombreuses autres encore…

Le départ est donné dans l’univers et ces valeurs parcourent la terre entière au fil des siècles. Parfois elles sont ralenties selon les différents temps et événements de l’Histoire. Parfois elles trébuchent sur divers obstacles ou se heurtent à de coriaces adversaires, tels que l’orgueil, l’avarice, le désespoir, le découragement, le mensonge, la violence, et bien d’autres encore, dont le seul but est d’arrêter la course. Pourtant la course continue inlassablement jusqu’à la fin des temps (et même bien au-delà).

Qui arrivera au bout de cette course et qui l’emportera ?

Suspense….

« Le ciel et la terre disparaîtront, mais mes paroles ne disparaîtront pas. » La Bible, Luc 21:33 #paroledeJésus

« A présent, nous ne voyons qu’une image confuse, pareille à celle d’un vieux miroir; mais alors, nous verrons face à face. A présent, je ne connais qu’incomplètement; mais alors, je connaîtrai Dieu complètement, comme LUI-même me connaît. Maintenant, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour; mais la plus grande des trois est l’amour. »
1 Corinthiens 13.12-13

Le podium céleste selon l’apôtre Paul est : la foi, l’espérance et l’amour ! L’amour étant placé comme le plus grand !

Oui, rien de ce qui ne s’est produit dans le passé, de ce qui se passe aujourd’hui ou ne se passera demain n’empêchera la foi, l’espérance et l’amour d’exister et de continuer à agir dans notre monde.

Dans tout ce que tu vis, que ce soit dans ta pratique sportive, dans ta vie de famille, de foi ou tout autre domaine, ces trois valeurs existent et peuvent te permettre de continuer ta course. Quel incroyable encouragement !

Et pour toi, ces 3 valeurs sont-elles aussi en tête de ta course de disciple de Jésus ?

Comment permettre à ces valeurs de continuer d’agir dans ta vie et dans celle des autres malgré tous les obstacles et adversaires que tu rencontres ?

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Vouloir, pouvoir


“Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi !” Luc 22. 42
“Le Christ… ayant offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort… a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert”. Hébreux 5. 7, 8

Un dicton populaire dit : « Vouloir, c’est pouvoir ! ». On le retrouve dans la plupart des langues connues, sous de multiples variantes. Dès leur jeunesse, des enfants apprennent qu’une forte volonté est nécessaire à toute réussite. Toutefois elle doit être accompagnée par l’effort et le travail, comme l’annonce la sentence divine de Genèse 3. 17-19, consé­quence du péché d’Adam.

Il n’en est pas ainsi du Dieu Tout-puissant. Pour Lui, le seul fait d’exprimer sa volonté suffit pour que ce qu’Il a dit s’accomplisse : “Car, Lui, Il a parlé, et la chose a été ; Il a commandé, et elle s’est tenue là” (Psaume 33. 9). Jésus, la Parole devenue chair, (Jean 1. 1-5, 14) en était absolument convaincu. Aussi est-ce saisissant de voir ces deux verbes, vouloir et pouvoir, associés dans le combat de Gethsémané (versets du jour).

Il est évident que Dieu avait le pouvoir d’éviter à son Fils le sacrifice de la croix ; Jésus lui-même fait allusion à ce pouvoir lorsqu’il évoque les “douze légions d’anges” que, sur sa demande, le Père pourrait mettre à sa disposition (Matthieu 26. 53). Mais il ne pouvait pas renoncer à l’oeuvre de la rédemption, à ce salut proclamé par les psaumes et les prophètes. Le Seigneur le dit lui-même après sa résurrection : “Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances et qu’il entre dans sa gloire ?” (Luc 24. 26). Dieu prouve son amour pour le monde et son titre de Dieu Sauveur par le don de son Fils (Jean 3. 16).

Alors, pourquoi cette expression : “si tu voulais” ? Sans chercher à sonder l’insondable, ne serait-ce pas aussi pour que nous comprenions un peu l’effroi que le Seigneur a ressenti à la perspective d’être fait péché et d’être alors abandonné de Dieu ? “Celui qui pouvait le sauver de la mort” a entendu la poignante prière de son Fils : “Père, si tu vou­lais” et il s’est tu par amour pour nous. De même, par amour pour nous, Jésus a ajouté : “Que ta volonté soit faite (Matthieu 26. 42)”

PaS

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La plus grande


“En effet, si je parlais les langues des hommes et même celles des anges mais sans avoir l’amour, je ne serais rien de plus qu’une trompette claironnante ou une cymbale bruyante. Si j’avais des prophéties, si je connaissais tous les secrets et si je possédais toute la connaissance, si j’avais même dans toute sa plénitude, la foi jusqu’à transporter les montagnes, sans l’amour, je ne serais rien. Si même je sacrifiais tous mes biens, et jusqu’à ma vie, pour aider les autres, au point de pouvoir m’en vanter, sans l’amour, cela ne me servirait de rien.” 1 Corinthiens 13.1-3

En sport, nous sommes souvent tellement obnubilés par le “faire”, par les réalisations et les exploits que nous passons souvent à côté de l’essentiel…

Le texte d’aujourd’hui nous donne une belle claque à nous tous qui aimons tant avoir de bons résultats. En effet, ce texte cinglant de l’apôtre Paul nous rappelle une vérité fondamentale : quoi que tu fasses, quoi que tu réalises, aussi grand et beau que cela puisse être ou paraître, sans l’amour, cela ne sert à rien ! Et bim !

Dur d’entendre cela, n’est-ce pas… Et pourtant, si essentiel.

Mais alors comment agir avec l’amour et surtout qu’est-ce que l’amour ?

« Fais de moi comme une empreinte sur ton cœur, comme une empreinte sur ton bras, car l’amour est aussi fort que la mort, la passion est aussi inflexible que le séjour des morts. Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de l’Eternel. » La Bible, Cantique des cantiques 8:6

Juste après, dans le même chapitre de 1 Corinthiens 13 (v. 4 à 8), nous découvrons une définition de l’amour : « L’amour est patient, il est plein de bonté, l’amour. Il n’est pas envieux, il ne cherche pas à se faire valoir, il ne s’enfle pas d’orgueil. Il ne fait rien d’inconvenant. Il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s’aigrit pas contre les autres, il ne trame pas le mal. L’injustice l’attriste, la vérité le réjouit. En toute occasion, il pardonne, il fait confiance, il espère, il persévère. L’amour n’aura pas de fin.»

Wow… encore plus dur ! Longtemps j’ai cru qu’il fallait parvenir à aimer de cette manière par nos efforts. Mais si je suis honnête, alors je me rends compte que cela est impossible ! L’amour qui est décrit ici est avant tout une personne ! Dieu dit à maintes reprises dans sa Révélation (la Bible) qu’il est Amour. Si nous remplaçons le terme amour de ces versets par Dieu, Jésus ou le Saint Esprit, alors nous découvrons qu’il s’agit vraiment de la présentation de Dieu dans son ensemble !

Aussi, lorsqu’il est dit de ne rien faire sans l’amour, il s’agit avant tout d’une invitation à tout faire AVEC Dieu ! C’est LUI, qui peut sublimer tant nos exploits que nos échecs et faire de nos œuvres humaines, si infimes et éphémères qu’elles soient, en réalisations glorieuses et éternelles ! Dieu en nous, alors l’amour se déverse dans toutes nos réalisations et transforme des vies.

Quel(s) sentiment(s) cette méditation te procure-t-elle?

Comment inviter l’Amour dans tous les domaines et toutes les œuvres de ta vie ?

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Du déshonneur à l’adoration


“Je sers de chanson aux buveurs”. Psaume 69. 12
“Ils chantent un cantique nouveau”. Apocalypse 5. 9

« Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable. » La Bible, Romains 12:1

Jésus est sur le lugubre lieu du crâne où les soldats romains viennent de le crucifier. Ils ont partagé ses vêtements et l’évangéliste ajoute : “puis, s’étant assis, ils veillaient là sur lui” (Matthieu 27. 36).

Les heures seront longues pour ces hommes. Il nous est facile de nous représenter ce groupe de soldats buvant au fil des heures leur boisson favorite (du vin aigri), après l’accomplissement de leur tâche cruelle. Mais “le vin et le moût ôtent le sens” (Osée 4. 11). Ces hommes, peut-être un peu ivres, ont ajouté leur méchanceté à celle des autres en composant des chansons infamantes dirigées contre Jésus cloué sur la croix, au-dessus d’eux. Jésus a éprouvé l’opprobre de ces chansons qu’il entendait. Le psaume 69 exprime sa douleur ainsi : “Je sers de chanson aux buveurs”.

Aujourd’hui, Jésus est à la droite du trône de Dieu. Les vingt-quatre anciens, qui représentent tous les rachetés, l’entourent, une harpe à la main. Lui seul est trouvé digne de prendre le livre des voies de Dieu en jugement et d’en rompre les sceaux. Alors s’élève, à la gloire de Celui qui a été immolé, le chant des rachetés, un cantique nouveau : “Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as acheté pour Dieu par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation ; et tu les as faits rois et sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.” (Apocalypse 5. 9-10)

Scène merveilleuse, encore future. Mais, depuis vingt siècles, des milliers de poètes ont composé des chants à la gloire de Jésus. Des millions les ont chantés et les chantent encore, chaque jour, sur la terre entière.

Prière : Toi, Seigneur, qui souffris d’entendre ces chansons des buveurs, tu es maintenant réjoui d’entendre les chants des rachetés (même s’ils sont encore imparfaits aujourd’hui). Bientôt le ciel sera rempli de leurs sublimes louanges, éternellement à ta gloire !

PaS

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