“Ses disciples (ceux de Jean-Baptiste) vinrent enlever le corps et l’ensevelirent ; puis ils allèrent rapporter à Jésus ce qui était arrivé”. Matthieu 14. 12
Élie a été persécuté par Jézabel et Jean-Baptiste par Hérodias. Bien que Jean-Baptiste soit venu dans l’esprit et la puissance d’Élie, son départ a été très différent de celui du grand prophète. Élie est monté aux cieux, enlevé dans un char de feu ; Jean-Baptiste, lui, a été décapité.
Comme le Messie dont il a été le précurseur, Jean-Baptiste a été enlevé en pleine force de l’âge, à la “moitié de (ses) jours” (environ 32 ans) (Psaume 102. 24). Jeté en prison par Hérode, sous la pression d’Hérodias (Marc 6. 17), Jean-Baptiste a peut-être passé une année en prison avant d’être exécuté. En effet, Hérode avait des raisons de vouloir se débarrasser du prophète : Jean-Baptiste lui reprochait sa relation défendue avec Hérodias, la femme qu’il avait prise à son frère. Le roi vivait dans la peur : il craignait à la fois Jean-Baptiste et les réactions du peuple qui serait indigné s’il tuait le prophète.
Le jour de son anniversaire, Hérode invite ses courtisans. Lors du festin, la fille d’Hérodias danse devant le roi. À cette époque, il était habituel de récompenser un danseur ou un acteur lors d’une grande occasion. Les sens excités par la jeune fille, Hérode promet de lui donner ce qu’elle demandera. Il lui propose même jusqu’à la moitié de son royaume ! Mais, sur les conseils de sa mère, elle demande qu’on lui apporte la tête de Jean-Baptiste sur un plateau … Ce qui a été fait à la honte de Hérode et de Hérodias.
Hérode est le type du roi esclave. Il est esclave de ses passions, de son orgueil, de sa femme, de ses courtisans. Comme il ne voulait pas ternir sa réputation en manquant à son serment, Hérode a donné l’ordre d’exécuter Jean-Baptiste. Ce crime l’a poursuivi tout le reste de sa vie, mais il ne s’en est jamais repenti. Il est frappant de voir que les hommes ont honte, non pas de pécher, mais de se repentir.
Ne nous mettons jamais dans une situation où notre vanité, notre orgueil, notre manque d’amour pourraient se manifester et nous faire commettre des injustices. Nous éviterons ce piège en faisant, “par l’Esprit, … mourir les actions du corps” (Romains 8. 13) et en cherchant, en toutes circonstances, à accomplir ce qui est droit selon Dieu.
P.a.S
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