“Notre lettre, c’est vous : elle est écrite dans nos coeurs, connue et lue par tous les hommes ; car vous êtes manifestés comme la lettre de Christ, rédigée par notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant…”. 2 Corinthiens 3. 2, 3

« On trouve dans l’eau le reflet de son propre visage, on trouve chez les autres le reflet de ses propres sentiments. » La Bible, Proverbes 27:19
Lors d’un camp chrétien, un jeune homme s’était converti par le moyen d’un message très simple donné par l’un des responsables de cette rencontre. Deux ans plus tard, de passage dans la ville où ce jeune poursuit ses études, ce responsable lui rend visite et le trouve plein d’une foi heureuse et rayonnante.
Il remarque toutefois l’absence, sur les murs de la chambre, de toute référence à la foi de son occupant : pas un verset, pas la plus simple affichette. Dans la conversation, il pose la question : « Ne crois-tu pas que quelques textes bibliques sur le mur pourraient interpeller les copains qui viennent te voir ? »
L’étudiant regarde son interlocuteur droit dans les yeux avec un grand sourire et lui répond : « C’est moi qui sers de texte ! Si mes amis ne peuvent comprendre ce que je suis, à quoi bon afficher des passages de la Bible dans ma chambre ? »
Cette réponse, tout à fait juste, nous fait penser au verset d’aujourd’hui. Elle ne veut pas dire qu’il nous faut bannir les versets bibliques de nos maisons, loin de là ! Mais elle nous rappelle fort à propos la mission que le Seigneur nous a confiée, celle de montrer Christ dans nos vies pendant son absence.
Sommes-nous lisibles par ceux qui nous côtoient chaque jour ? Il ne s’agit pas d’avoir toujours le nom de notre Dieu dans la bouche, ou de se perdre en discussions souvent stériles sur des questions religieuses, ou encore de donner des leçons de morale chrétienne aux autres.
Pour être lisibles, il suffit simplement pour chacun de vivre ce qu’il est : un enfant de Dieu animé de la vie de Christ. Nous manifesterons ainsi ses caractères d’amour, de douceur, de compassion, de paix, de joie, mais aussi de séparation du mal et de sainteté.
Bien entendu, cela suppose vivre de Christ, en Lui et pour Lui. Nourrissons-nous de Lui, réjouissons-nous toujours dans le Seigneur et attendons vraiment son prochain retour.
P.a.S
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