Que le meilleur gagne !


“J’ai encore observé, sous le soleil, que ce ne sont pas les plus agiles qui gagnent la course, ni les plus forts qui remportent la victoire au combat, ce ne sont pas les sages qui ont du pain, et la richesse n’appartient pas aux hommes intelligents, et les faveurs ne récompensent pas les plus savants, car les contretemps et les coups durs imprévus atteignent chacun.” L’Ecclésiaste 9.11

Le verset de ce jour se trouve dans livre de l’Ecclésiaste, qui fait partie des livres de sagesse de la Bible. L’auteur présumé de ce texte, selon la tradition, serait le roi Salomon (fils du roi David), qui a été qualifié comme le roi surpassant tous les rois de la terre par sa richesse et sa sagesse (2 Chroniques 9.22). La sagesse que Salomon avait reçue de Dieu était exceptionnelle et l’a amené à s’intéresser à des questions aussi nombreuses que les grains de sable au bord de la mer. (1 Rois 5.9).

Que le meilleur gagne ! Voici une “maxime” bien connue dans le milieu sportif. Pourtant, selon le passage d’aujourd’hui, ce ne seraient pas les meilleurs qui remporteraient la victoire ?! C’est quoi cette histoire ? Cela semble absurde… alors, sagesse ou absurdité ?

En tant que sportif, chacun s’entraîne pour être le meilleur ; le coureur veut devenir le plus agile pour gagner la course et le boxeur le plus fort pour remporter le combat.

C’est donc bien le meilleur qui devrait gagner, non ?

Pourtant, si l’on observe bien, dans le monde, ce ne sont pas forcément les personnes les plus intelligentes qui deviennent présidents… En sport non plus, ce ne sont pas forcément les “meilleurs” qui gagnent. Il y a en effet des circonstances qui font que, parfois, le meilleur perd. Une erreur d’arbitrage, un match corrompu, des tricheries, une soudaine blessure, une météo défavorable, etc… Il y a tellement d’imprévus qui peuvent changer le cours des choses et donner un résultat inattendu.

C’est d’ailleurs bien pour cela qu’en sport, la sagesse nous enseigne que rien n’est gagné d’avance et que c’est uniquement lorsque la sirène retentit ou que la ligne d’arrivée est franchie que le vainqueur est connu.

Sachant cela, comment accepter que nos efforts pour “être le meilleur” ne garantissent pas le succès ? Comment continuer quand nous nous rendons compte que notre travail ne “suffit pas” pour gagner ?

Dans son livre, l’Ecclésiaste arrive à la conclusion que tout est vain sur cette terre. Ce constat pourrait nous amener à déprimer et à se dire : à quoi bon faire tant d’efforts alors ?

Malgré tout, à la fin de son livre, l’auteur comprend que cela doit plutôt nous amener à craindre Dieu et à placer notre confiance en Lui. (Ecclésiaste 12.13-14). Car c’est Lui qui nous assure amour et sécurité peu importe le résultat. La même conclusion se trouve aussi dans le Psaume 112.1+7 qui dit : « Heureux est l’homme qui craint l’Eternel et trouve un grand plaisir à ses commandements ! (…) Il ne craint pas de mauvaises nouvelles, il a le cœur tranquille, confiant en l’Eternel. »

De ce fait, je t’encourage à progresser en sport et dans ta vie de foi en ayant la crainte de l’Eternel et en mettant pleinement ta confiance en Lui. Fais-en une prière.

Sandrine Ray
Aumônière Sportive

Si tu veux placer ta confiance en Dieu en tout temps, clique sur l’enveloppe !Contact

Cet article, publié dans Méditations sportives, est tagué , , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.