“Je n’ai rien sur la conscience; mais, pour autant, je ne suis pas justifié ; celui qui me juge, c’est le Seigneur”. 1 Corinthiens 4. 4

« Je dis la vérité en Christ, je ne mens pas, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit » La Bible, Romains 9:1
On a comparé la conscience naturelle à un cadran solaire qui, normalement éclairé par le soleil, indique l’heure à tous ceux qui le regardent. Avant notre conversion, notre conscience ne peut pas nous donner d’indications fiables, car elle se trouve dans le brouillard des différents éléments dont notre culture est tissée et des opinions de notre entourage.
Eclairé par la lune, le cadran solaire indique des heures tout à fait fausses ; ainsi en est-il de la conscience d’un homme qui est modelée par un système de pensée culturel, philosophique ou religieux.
De même si, dans la nuit, on éclaire un cadran solaire avec le faisceau lumineux d’une lampe électrique, on obtient les heures que l’on désire, selon l’orientation que l’on donne à la lampe. C’est ainsi que, faute de la vraie lumière, la conscience est influencée par nos convoitises. Un homme politique de premier plan a déclaré quelque chose comme : «Ma conscience est assez obéissante pour dire ce que je lui demande».
Le soleil qui illumine le cadran solaire d’un croyant, c’est la Parole de Dieu, à condition qu’elle soit reçue et comprise par le moyen du Saint Esprit. Or la connaissance de la Parole, avec ses implications pratiques, ne s’acquiert pas en un jour ou par la seule étude théorique. C’est en grande partie par la confrontation de la Parole avec les situations où nous nous trouvons que notre conscience s’affine et se précise.
Paul déclare donc qu’il n’est pas justifié par sa bonne conscience : celle-ci n’est pas un instrument qui donne une mesure absolue. Bien qu’apôtre, il ne s’y fiait pas entièrement. Du reste, il peut malheureusement arriver qu’un gros nuage vienne voiler le soleil : par exemple, une convoitise qu’on laisse se développer jusqu’au point où elle supprime tout sentiment du bien et du mal. Nous en avons un exemple avec un homme de Dieu pourtant remarquable, David : quand il a convoité Bathshéba, il a commis adultère et il est devenu meurtrier d’un de ses fidèles serviteurs. (2 Samuel 11)
Gardons donc une conscience délicate, constamment mise à jour par une réelle communion avec le Seigneur.
P.a.S
Approfondis ce sujet de la conscience par cet article
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