“Quand ceux des nations, sans avoir de loi, font naturellement ce que la Loi ordonne, ils sont loi à eux-mêmes, sans avoir de loi, et ils montrent, écrite dans leurs coeurs, l’oeuvre de la Loi, leur conscience rendant en même temps témoignage, et leurs pensées s’accusant entre elles ou bien se disculpant”. Romains 2. 14, 15
La conscience ressemble à une scène où des personnes sont réunies pour débattre de la valeur morale d’un acte. Les unes disent « c’est bien », les autres « c’est mal ». Leurs discours opposés ne reposent pas forcément sur des arguments très cohérents.
La conscience est un témoin intérieur commun à tous les êtres humains, qu’ils aient la loi de Dieu ou non. Son rôle est de nous rappeler notre responsabilité. En général, elle est comme une voix intérieure qui témoigne en faveur de la vérité et de la justice. Mais l’homme peut chercher à l’affaiblir, à l’obscurcir, à l’étouffer en lui résistant, ou à la fausser par de faux raisonnements.
La conscience est une faculté caractéristique de l’homme. Elle est universelle et son fonctionnement échappe à toute analyse intellectuelle. Mais si la conscience est un témoin universel, elle n’est pas un témoin absolu. Elle est sensible aux événements extérieurs. Du coup, son témoignage intérieur peut être incertain, confus ou faux.
La lumière de l’Évangile entre dans l’âme quand Dieu, par les Écritures, la fait pénétrer dans notre conscience, c’est-à-dire nos pensées. Encore faut-il l’accepter.
Ainsi, le Seigneur a sondé par ces mots la conscience d’un homme riche qui connaissait la Loi et croyait l’appliquer dans son ensemble : “Une chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis-moi” (Marc 10. 21). Mais il s’est éloigné de Christ qui éclairait sa conscience. Par contre, la Samaritaine, dont la vie était désordonnée, a laissé la lumière pénétrer sa conscience quand Jésus lui a dit : “Va, appelle ton mari” (Jean 4. 16).
Chez le chrétien, la conscience est formée, instruite dans la vérité, par la Parole et par l’action de l’Esprit Saint. Il faut vivre la vérité pour la comprendre : c’est par la pratique que “les sens (sont) exercés à discerner le bien et le mal” (Hébreux 5. 14).
Nourrissons-nous de la Parole de Dieu, la Bible, vivons-la, pour que notre conscience ne s’émousse pas !
P.a.S
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Le Seigneur est merveilleux et il nous conduit. Nous méditons en famille sur Luc 18:22 (Marc 10:21) et hier, je méditais sur la question : sommes-nous conscients qu’il nous manque quelque chose ? Cet article prolonge ma méditation. DIEU soit loué !
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