En novembre 2013, alors qu’il recevait les délégués des Comités Olympiques européens, le pape François indique qu’il voit dans le sport un instrument précieux pour la croissance intégrale de la personne humaine. Il a ajouté : “La pratique sportive stimule de façon saine à se dépasser et à dépasser ses propres égoïsmes, entraîne à l’esprit de sacrifice et, si elle est correctement conçue, favorise la loyauté dans les relations interpersonnelles, l’amitié, le respect des règles.”
Tant de belles valeurs et bonnes leçons de vie que nous reconnaissons dans la pratique sportive. Toutefois, il y a aussi l’envers du décor. Le monde du sport n’est pas tout beau et tout joli. Le pape n’est pas naïf et il dénonce aussi régulièrement ce qui pervertit le sens du sport. A ce sujet, lors de la même rencontre, il déclare : “Lorsque le sport est considéré uniquement selon des paramètres économiques ou de poursuite de la victoire à tout prix, on court le risque de réduire les athlètes à une simple marchandise dont on peut tirer profit. Les athlètes eux-mêmes entrent dans un mécanisme qui les emporte, ils perdent le sens véritable de leur activité.” (Sources)
Alors en tant qu’athlète chrétien/ne comment poursuivre le bon, le beau du monde du sport et ne pas se laisser emporter par tout le mauvais ? Comment être préservé et ne pas être juste une marchandise dans ce système qui va souvent à l’encontre de nos valeurs chrétiennes ?
Jésus savait bien que nous ferions face à ce genre de tensions et c’est pourquoi Il a fait cette magnifique prière pour nous, ses disciples, avant d’être arrêté et mis à mort :
“Père, l’heure est venue (…) Je te prie pour eux. Je ne te prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés parce qu’ils t’appartiennent. Car tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi. Ma gloire rayonne en eux. Bientôt, je ne serai plus dans le monde, car je vais à toi, mais eux, ils vont rester dans le monde. Père saint, garde-les, par le pouvoir de ton nom, celui que tu m’a donné, pour qu’ils soient un comme nous le sommes.
Aussi longtemps que j’étais parmi eux, je les ai gardés par le pouvoir de ton nom, ce nom que tu m’as donné ; je les ai protégés et aucun d’eux ne s’est perdu (sauf celui qui devait se perdre pour que s’accomplisse l’Ecriture).
A présent, je retourne auprès de toi, et je dis tout cela pendant que je suis encore dans le monde pour qu’ils possèdent en eux cette joie qui est la mienne, une joie parfaite. Je leur ai donné ta Parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils ne lui appartiennent pas, comme moi-même je ne lui appartiens pas.
Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du diable. Ils n’appartiennent pas au monde, comme moi-même je ne lui appartiens pas. Consacre-les par la vérité. Ta Parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les y envoie.” Jean 17.9-18
Jésus ne demande pas que nous soyons retirés de ce monde et de tout ce qui y est mauvais, mais que nous en soyons préservés, car nous n’appartenons pas à ce monde. Paul le dit également à sa manière dans Romains 12.2 en nous incitant à ne pas nous conformer à ce monde, mais à être renouvelés dans notre intelligence pour discerner ce qui est bon et ce qui plaît à Dieu.
Et si aujourd’hui tu commençais ta journée par une prière, comme Jésus l’a fait, pour que Dieu te préserves de ce monde du sport ou de tout autre milieu dans lequel tu évolues pour rester dans le bon et dans la vérité ?
Sandrine Ray
Aumônière Sportive
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