« Mais Jésus entendit ces paroles. Il dit au chef de la synagogue : Ne crains pas. Crois seulement ! » Marc 5.36

« Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour de l’argent, contentez-vous de ce que vous avez. En effet, Dieu Lui-même a dit: Je ne te délaisserai pas et Je ne t’abandonnerai pas. » La Bible, Hébreux 13:5
« Revenu de nulle part, Roger Federer s’accroche à son rêve », voici le titre de l’article du journal Le Temps du 6 juillet 2016 concernant la qualification de Federer en demi-finale du tournoi de Wimbeldon.
Le journaliste ne tarit pas d’éloges sur le grand Rodger dans ce match fou où il aurait dû s’incliner à plusieurs reprises : « Attention, chef d’oeuvre! La forêt de chiffres et de records qui entoure la victoire de Roger Federer sur Marin Cilic en quart de finale de Wimbledon – trois balles de match sauvées, 27 aces, dixième victoire en cinq sets après avoir été mené deux sets zéro, onzième qualification pour les demi-finales à Wimbledon, la quarantième en Grand Chelem – ne dit rien d’essentiel de ce que fut vraiment ce match, que les sentiments doux-amers de nostalgie anticipée et d’obsolescence programmée que Federer charrie désormais où qu’il se trouve poussent à classer immédiatement parmi les plus beaux et les plus émouvants de sa carrière.
Mercredi, dans son jardin du Center Court, le vétéran bâlois a repoussé l’inéluctable, reporté l’inévitable, réalisé l’improbable. Parce qu’il fut constamment au bord de la défaite, parce que cette défaite aurait signifié beaucoup de chose l’année de ses 35 ans et de l’élimination précoce de Novak Djokovic, le public observe Federer comme si chaque match était le dernier et l’encourage comme s’il ne jouait que des finales dans ce Wimbledon. »
En sport cela arrive fréquemment de « revenir de nulle part », d’échapper à la défaite in extremis, alors que « les carottes semblaient être cuites ».
L’histoire de ce jour racontée dans Marc 5.22-42 parle de deux personnes désespérées et pétrifiées de craintes. Alors que Jésus rassure et guérit la première, le second, nommé Jaïrus, chef de la synagogue, perd tout espoir. Ce dernier avait précédemment supplié Jésus de venir guérir sa petite fille qui était sur le point de mourir. Mais là, alors que Jésus semble avoir tardé en s’occupant de quelqu’un d’autre, il vient de recevoir la triste nouvelle que c’est trop tard. Sa fille est décédée. Il n’y a plus de raison « d’importuner le Maître », c’est fini. Jésus en entendant cela, dit cette phrase incroyable : « Ne crains pas. Crois seulement ! ». La situation est désespérée pour Jaïrus, son dernier espoir vient d’être anéanti, mais Jésus, rappelle calmement cette personne à la foi. Il s’en alla d’ailleurs rendre la vie à cette petite fille d’environ 12 ans.
Alors que les sportifs font régulièrement l’expérience de retournement de situations quand tout semblait perdu, le texte d’aujourd’hui nous rappelle une grande vérité : quoi que soit la situation, le dernier mot appartient à Jésus.
Dans le contexte particulier que nous vivons actuellement, les nouvelles affluent et dépeignent un tableau sombre pour l’avenir, prédisant notamment de nombreuses catastrophes. Jésus nous enseigne que la foi chasse la crainte, accrochons-nous donc à ses paroles. Ainsi, je t’invite à garder cette parole de Jésus bien au fond de ton cœur : « Ne crains pas. Crois seulement ! ».
« Car tout passe dans ce monde, mais ses paroles ne passeront pas. » (Matthieu 24.35).
Ma prière pour toi aujourd’hui : Que la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, garde ton cœur et tes pensées sous la protection de Jésus-Christ. (Philippiens 4.6-7).
S. Ray
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