Le culte et le souvenir


“Cherchez-moi, et vous vivrez ; et ne cherchez pas Béthel, et n’allez pas à Guilgal, et ne passez pas à Beër-Shéba ; car Guilgal ira certainement en captivité, et Béthel sera réduite à rien. Cherchez l’Éternel, et vous vivrez… Recherchez le bien, et non le mal, afin que vous viviez”. Amos 5. 4-6, 14
“Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi”. Luc 22. 19

C’est à Guilgal que les Israélites revenaient après chaque victoire. Ce lieu leur rappelait, d’une manière vivante, la puissance de l’Éternel qui les avait fait passer à travers le Jour­dain pour les introduire dans la terre promise. C’est à Guilgal que Josué avait circoncis les fils d’Israël qui ne l’avaient pas été dans le désert. Cette marque, imprimée dans leur corps, signalait l’alliance perpétuelle de Dieu avec Abraham et sa descendance (Genèse 17. 7-14). Elle montrait que les fils d’Israël étaient son peuple, séparé de tous les autres.

Des siècles plus tard, au temps du prophète Amos, les Israélites observaient encore le rite de la circoncision, avec un certain orgueil, mais ils ne vivaient pas vraiment ce qu’elle signifiait, c’est-à-dire la mise à part pour Dieu.

À Béthel, qui signifie « Maison de Dieu », Dieu s’était révélé à Jacob qui fuyait son frère Ésaü. Il lui avait renouvelé les promesses faites à Abraham, puis à Isaac (Genèse 28). Mais Jéroboam y avait mis plus tard un veau d’or qui était encore adoré du temps d’Amos ; aucun des rois des dix tribus n’avait jamais eu le désir de le détruire.

Quant à Beër-Shéba, personne ne se souvenait des épisodes qui s’y étaient déroulés et qui avaient marqué la foi d’Abraham et d’Isaac, et personne ne marchait sur leurs traces.

À quoi servaient ces lieux historiques si leur sens spirituel était perdu ? Ils flattaient l’orgueil national, mais ne contribuaient plus à attacher les coeurs à l’Éternel.

Ce qui est arrivé au peuple d’Israël risque de se produire pour nous chrétiens. Qu’en est-il du mémorial que le Seigneur a institué ? La cène est-elle un précieux mémorial à ne jamais négliger ou est-elle devenue un rituel que l’on accomplit par routine ? Le Sei­gneur a bien dit : “Faites ceci en mémoire de MOI”. Non seulement en souvenir de ses souffrances et de sa mort, mais en souvenir de Lui, car sa personne donne toute sa valeur à l’oeuvre accomplie.

Que nos coeurs vibrent quand nous participons à la cène du Seigneur, qu’ils vibrent pour Lui ! Nous y voyons son amour qui l’a conduit à se livrer pour nous à la gloire de Dieu.

P.a.S

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