“Jacob demanda…: Je te prie, déclare-moi ton nom. Et il dit: pourquoi demandes-tu mon nom?” Genèse 32. 29

“Manoah dit…: Quel est ton nom…? Et l’Ange de l’Éternel lui dit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Il est merveilleux”. Juges 13. 18

« … on L’appellera merveilleux conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » la Bible Esaïe 9:5

Jacob et Manoah ont désiré connaître le nom de “l’homme” auquel ils avaient affaire; ils n’ont pas reçu de réponse précise. Jacob, parce que son état moral et le lieu où il se trouvait ne convenaient pas à cette révélation. Il devait d’abord se réconcilier avec son frère Ésaü, faire disparaître les idoles que sa famille avait emmenées, se purifier et atteindre Béthel pour y entendre la réponse: “Je suis le Dieu Tout-puissant”. Pour Manoah, un holocauste et l’offrande d’un gâteau devaient être offerts pour que l’homme, qui avait qualifié son nom de “merveilleux”, se dévoile comme “l’Ange de l’Éternel”, en montant dans la flamme du sacrifice.

Il faudra que Dieu estime que “le temps est venu” d’envoyer “son Fils, né de femme” pour que soit révélé le nom de Jésus. Ce nom apparaît dès la première page (Matthieu 1. 1, 16, 21) et se retrouve à la dernière (Apocalypse 22. 16, 21). Il signifie «l’Éternel est salut» et a été annoncé à Marie par un ange avant sa naissance (Luc 1. 31). Il a été ensuite confirmé à Joseph: “Tu l’appelleras du nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés” (Matthieu 1. 21; Luc 1. 31). Pour le Fils de Dieu cette mission signifiait: anéantissement volontaire, abaissement, obéissance “jusqu’à la mort, et à la mort de la croix” (Philippiens 2. 6-9).

Par sa mort, Jésus a rendu “impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable”. Il a délivré les croyants de la crainte de la mort dans laquelle Satan les maintenait (Hébreux 2. 14). C’est aussi ce nom merveilleux, le seul “qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés” (Actes 4. 12). Nom enfin “au-dessus de tout nom”, devant qui tout genou pliera quand l’univers entier reconnaîtra que “Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père”
(Philippiens 2.11).

En attendant, c’est encore à ce seul nom de Seigneur Jésus Christ que nous nous réunissons (Matthieu 18. 20) et par lequel nous rendons grâces à Dieu le Père
(Ephésiens 5. 20).

P. a. S.

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