“Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’affection miséricordieuse, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience, vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même”. Colossiens 3. 12, 13

« Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et je le reconnais bien. Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tes yeux me voyaient, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés avant qu’un seul d’entre eux n’existe. » La Bible, Psaume 139:14&16
Puisque la vie de Dieu en nous ne désire que le bien, nous pourrions penser que nous n’avons plus besoin de commandements tels que ceux du verset d’aujourd’hui. D’autant que nous ne sommes plus sous la Loi !
Pour comprendre pourquoi l’apôtre Paul nous parle ainsi, nous comparerons, même si l’image est imparfaite, notre nouvelle condition à un instrument à cordes, un violon par exemple. Nous supposerons que cet instrument a été construit selon les règles de l’art et ne présente aucun défaut. Mais les matériaux qui le constituent — le bois, les cordes — sont sensibles aux variations de température et d’humidité. Cela entraîne que le son fourni par chaque corde va lui aussi varier. Il faut donc accorder l’instrument sur la note juste, fournie par un diapason, chaque fois que l’on en joue.
Les exhortations du Nouveau Testament ont pour but de nous mettre « au diapason » de ce que Dieu est Lui-même. Il nous a donné sa vie, sa nature. Il attend que nous reflétions ses propres caractères. Ainsi, dans notre verset, la note juste nous est donnée à deux reprises :
- “Comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés”.
La qualité de nos relations avec nos frères et soeurs doit être accordée à la manière dont Dieu a agi à notre égard : Il nous a élus, choisis dans sa grâce sans le moindre mérite à faire valoir de notre part ; Il nous voit revêtus de la sainteté de Christ et Il nous aime parfaitement. En considérant la mesure de son amour, nous constatons que notre instrument a souvent besoin d’être accordé !
- “Comme le Christ vous a pardonné”.
Le Seigneur garde-t-il par devers Lui quelque chose qu’Il ne nous aurait pas pardonné ? Bien sûr que non ! Voilà la mesure suivant laquelle, nous aussi, nous devons pardonner.
P.a.S
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