“Naaman, le général en chef de l’armée du roi de Syrie, était un homme que son maître, le roi de Syrie, tenait en haute estime et auquel il accordait toute sa faveur, car, par lui, l’Eternel avait accordé la victoire aux Syriens. Hélas, ce valeureux guerrier était atteint d’une maladie de peau le rendant impur. (…) Un jour, une petite fille qui était au service de la femme de Naaman dit à sa maîtresse : si seulement mon maître pouvait aller auprès du prophète qui habite à Samarie ! Cet homme le guérirait de sa maladie. (…) Ainsi, Naaman se mit en route, emportant trois cent cinquante kilos d’argent, soixante-dix kilos d’or et dix vêtements de rechange. (…) Naaman vint donc avec ses chevaux et son char, et attendit devant la porte de la maison du prophète Elisée. Celui-ci lui fit dire par un envoyé: Va te laver sept fois dans le Jourdain et tu seras complètement purifié. Naaman se mit en colère et il s’en alla en disant : Je pensais que cet homme viendrait en personne vers moi, qu’il se tiendrait là pour invoquer l’Eternel, son Dieu, puis qu’il passerait sa main sur la partie malade et me guérirait de ma maladie de la peau. Les fleuves de Damas, l’Amana et le Parpar, ne valent-ils pas mieux que tous les cours d’eau d’Israël ? Ne pourrais-je pas m’y baigner pour être purifié ? Il fit donc demi-tour et partit furieux. Mais ses serviteurs s’approchèrent de lui pour lui dire : Maître, si ce prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, ne le ferais-tu pas ? A plus forte raison devrais-tu faire ce qu’il t’a dit, s’il ne te demande que de te laver dans l’eau, pour être purifié. Alors Naaman descendit dans le Jourdain et s’y trempa sept fois, comme l’homme de Dieu le lui avait ordonné, et sa chair redevint nette comme celle d’un jeune enfant : il était complètement purifié.” 2 Rois 5. 1+3+5b+9-14

« Que Dieu soit remercié, Lui qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! Ainsi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables. Travaillez de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas sans résultat dans le Seigneur. » La Bible, 1 Corinthiens 15:57-58
Les sportifs n’aiment pas perdre, c’est bien connu. Une autre chose que la plupart n’aiment pas non plus, c’est : gagner trop facilement. Quel ennui lorsqu’une victoire est acquise sans efforts.
Pire encore, imagine une victoire par forfait de l’adversaire. Tu n’as rien fait et te voilà vainqueur(e) ! Pour beaucoup, ce genre de victoires n’a aucun goût, elle ne vaut rien.
En lisant cette histoire de Naaman, je comprends sa colère et sa déception. Il avait préparé de nombreux cadeaux, il s’attendait à devoir suivre tout un processus pour guérir et finalement, un prophète qui ne s’est même pas donné la peine de le rencontrer lui donne une instruction si dérisoire à ses yeux… Cela ressemble à une victoire trop facile, il n’en veut pas.
En tant que sportifs/ves, n’avons-nous pas aussi cette croyance que seul ce qui demande des efforts de notre part a de la valeur ?
Pourtant l’Evangile, c’est le don gratuit, de la part de Dieu, de la vie éternelle. Rien besoin de faire, juste de recevoir, d’accepter Jésus comme Seigneur et Sauveur. C’est si “simple” pour nous d’être entièrement purifiés !
Souvent dans notre vie de foi nous tombons dans le “faire, faire, faire”. Il est difficile de simplement recevoir ce cadeau de Dieu, d’avoir part à la victoire de Jésus sans avoir rien “fait” ! Se peut-il que ce soit si simple ?
Et toi, acceptes-tu l’amour inconditionnel de Dieu ou essaies-tu de le mériter, voire même de le rembourser ?
« Demeurez dans mon amour et aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 15.9+12), voilà l’instruction laissée à chacun de nous par Jésus. Est-elle trop simple pour que tu la suives ?
Sandrine Ray
Aumônière Sportive
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