“Maris, aimez votre femme, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle… Il la nourrit et la chérit, comme aussi le Christ l’assemblée : car nous sommes membres de son corps”. Ephésiens 5. 25, 29
« Ma femme, je n’ai rien à lui reprocher, mais je ne l’aime plus ! » s’excusait froidement un mari. Et si aimer son conjoint était non seulement un sentiment, mais aussi un acte de volonté ?
Quand Dieu nous a aimés, étions-nous aimables, désirions-nous son amour ? Non ! Nous étions haineux et haïssables, quand Il nous a enveloppés de son amour, gratuitement, sans contrepartie et en toute connaissance de cause. Quelle a été la démonstration de son amour ? Son dévouement jusqu’à la mort, le don complet de sa personne, à l’opposé de l’égoïsme humain. La mesure de l’amour divin va “jusqu’à la fin” (ou l’extrême) (Jean 13. 1).
Maintenant le Seigneur, notre modèle, désire que nous aimions à notre tour. Et si nous pouvons le faire, c’est parce que “Lui nous a aimés le premier” (1 Jean 4. 19). En particulier dans un couple, le mari est appelé à montrer concrètement son amour pour sa femme. “Il la nourrit” : il pourvoit aux besoins matériels et spirituels de son épouse. “Il la chérit” : il l’enveloppe de son amour, il l’honore.
Peut-être que le Seigneur pourrait dire à tel ou tel mari : “J’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour… Repens-toi” (Apocalypse 2. 4, 5). Abandonner, c’est plus que perdre. C’est comme si le mari avait entre les mains une plante délicate qu’il a négligé de soigner, et la plante s’est fanée ! Il a oublié qu’il en était responsable. S’il pense que sa femme a des mauvais côtés, des faiblesses, des défaillances, qu’elle a vieilli, eh bien, l’Église aussi a “des taches et des rides…” (Ephésiens 5.27) . Mais pour elle, l’amour du Seigneur est toujours aussi fort, éternel, le même que celui qui l’a fait descendre dans notre monde de violence et d’immoralité. Or le mari doit aimer sa femme du même amour que celui de Christ pour l’assemblée (verset du jour).
Et la femme, n’a-t-elle pas à aimer son mari, elle aussi ? Si, bien sûr ! Et peut-être que cet amour ne va pas toujours de soi, puisqu’il est écrit : “Que les femmes âgées… instruisent les jeunes femmes à aimer leur mari” (Tite 2. 3, 4).
Au-delà de la relation de couple, une dernière exhortation nous concerne tous : “Aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un coeur pur” (1 Pierre 1. 22).
P.a.S
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