“En ces jours-là, Ézéchias fut malade à la mort; et il pria l’Éternel, et l’Éternel lui parla, et lui donna un signe. Mais Ézéchias ne rendit pas en raison du bienfait qu’il avait reçu; car son coeur s’éleva”. 2 Chroniques 32. 24, 25

« Oui, tout cela arrive à cause de vous afin que la grâce, en se multipliant, fasse abonder la reconnaissance d’un plus grand nombre, à la gloire de Dieu. » La Bible, 2 Corinthiens 4:15
Avez-vous déjà pénétré dans un hôpital psychiatrique pour y visiter un malade ? On en sort souvent très attristé, mais aussi reconnaissant envers Dieu d’avoir encore son équilibre mental.
Il est bien vrai que tout ce que nous sommes, toutes les facultés et les forces dont nous disposons, tout nous vient de Dieu sans la grâce de qui nous ne subsisterions pas. Nous pouvons donc être continuellement reconnaissants envers Dieu.
Mais il y a aussi, dans la vie des chrétiens, des délivrances particulières, souvent miraculeuses, qui devraient entraîner une reconnaissance spéciale de la part de celui qui en a été l’objet. Elles sont comparables à celle d’Ézéchias qui avait été guéri d’une maladie que l’Éternel avait annoncée comme mortelle. Savons-nous, mieux qu’Ézéchias, répondre aux bienfaits de Dieu et aux délivrances particulières dont nous avons bénéficié ?
Dieu ne demande pas à Ézéchias d’entreprendre la construction d’un monument rappelant le souvenir du miracle de sa guérison et du signe qui l’a accompagné. Ce qui aurait honoré l’Éternel, c’est qu’il Lui manifeste sa reconnaissance :
– par l’humilité. Ne doit-il pas la vie à la bonté de Dieu qui a eu égard à ses supplications ?
– par la crainte de Dieu. Ne devrait-il pas en tout temps, et spécialement lors de l’ambassade envoyée par le roi de Babylone, s’enquérir de la volonté d’un Dieu qui s’est révélé si bon ?
Au lieu de cela, quand il reçoit une lettre et un présent de la part du roi de Babylone (2 Rois 20. 12, 13), il montre aux messagers du roi tous les trésors de sa maison, sans rappeler qu’il doit tout cela à l’Éternel. Ézéchias s’élève dans son esprit et Dieu le laisse faire pour qu’Il “connaisse tout ce qui était dans son coeur” (2 Chroniques 32. 31).
Le rappel de ce récit est une bonne occasion pour me souvenir de telle grande chose que Dieu a opérée dans ma vie – en premier lieu ma conversion – et pour me demander si mon comportement exprime ma reconnaissance envers Lui.
P.a.S
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