Vu du ciel


“Après cela, je vis : voici, une porte était ouverte dans le ciel, et la première voix que j’avais entendue, comme d’une trompette, parlant avec moi, disait : Monte ici”. Apocalypse 4. 1

« Que tes œuvres sont grandes, Eternel, que tes pensées sont profondes ! » La Bible, Psaume 92:6

Le photographe français Yann Arthus-Bertrand a entrepris en 1995 un projet grandiose : réaliser, à la veille du 21e siècle, un véritable état des lieux photographique de la planète vue du ciel, de 5 mètres à 2 000 mètres d’altitude. Il en a tiré un livre : « La Terre vue du ciel », vendu à plus de 3 millions d’exemplaires — du jamais vu pour ce type d’ouvrage. Les photos sont saisissantes et font découvrir notre terre sous un jour bien différent de celui auquel nous sommes habitués. Quant au texte, même si l’on ne souscrit pas tou­jours à l’approche humaniste du photographe, il fait réfléchir sur les dégâts que l’homme pécheur et sans Dieu a occasionnés à la création de notre Dieu.

Ce livre m’a fait prendre conscience que les choses prennent une autre dimension quand elles sont vues « du ciel ». En voici deux exemples :

– Vu du ciel, un marché mexicain devient un tableau chatoyant. La saleté, les odeurs désagréables, les cris, rien de tout cela ne vient troubler la vision d’une magnifique varié­té de couleurs. C’est comme une image de la diversité que Dieu a voulue pour son Église. À notre échelle, elle apparaît plutôt comme pleine de taches et de rides ; les dissensions, les errements (que Dieu voit !) peuvent accaparer notre esprit. Mais de plus haut, nous pouvons dire, comme Balaam qui regardait autrefois le peuple d’Israël du sommet du Pisga : “Que tes tentes sont belles !” (Nombres 24. 5).

– Vue du ciel, une mangrove équatoriale dense, mélange de plantes aquatiques, de fo­rêts et de marais, sans doute très difficile à traverser, présente la forme d’un coeur. Quelle belle évocation de l’amour de Dieu qui se montre même au travers de notre marche difficile et hésitante ! À notre échelle, nos circonstances semblent plutôt former parfois un entrelacs pénible qui ralentit notre course chrétienne. De plus haut, nous pouvons reconnaître que rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu (Romains 8. 38, 39). Et que dirons-nous quand, enlevés au ciel, nous verrons d’en haut toute notre vie se dessiner en forme de coeur, à la gloire de notre Dieu d’amour !

En feuilletant ce livre ou en observant des paysages du haut d’une montagne, nous découvrirons d’autres analogies. Qu’elles nous encouragent à ne pas rester « au ras du sol », mais à voir les choses comme Dieu les voit : du ciel !

P.a.S

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