“(Jésus) leur dit : Passons à l’autre rive. Après avoir renvoyé la foule, ils le prennent dans la barque, comme il était ; d’autres barques aussi étaient avec lui. Il se lève alors un grand tourbillon de vent, et les vagues se jetaient dans la barque, au point qu’elle se remplissait déjà. Lui, à la poupe, dormait sur un oreiller ; ils le réveillent et lui disent : Maître, ne te soucies-tu pas que nous périssions ?” Marc 4. 35-38

« C’est Dieu qui est ma puissante forteresse et qui me conduit dans une voie droite. » La Bible, 2 Samuel 22:33
Certains des disciples de Jésus sont habitués à pratiquer la pêche de père en fils sur le lac de Génésareth. Ce sont de vrais professionnels et ils connaissent certainement tous les pièges de ce plan d’eau entouré de montagnes. Passer à l’autre rive ne leur pose pas de problèmes : que le Seigneur compte sur eux, sur leur savoir-faire et se repose en paix des fatigues de la journée !
C’est donc comme passager que Jésus s’installe à l’arrière du bateau et non comme capitaine, jusqu’au moment où les éléments déchaînés obligent les disciples à réveiller le Maître.
Ne nous arrive-t-il pas à nous aussi, au moins dans nos pensées, de compter sur notre expérience, notre capacité de raisonnement et même sur notre acquis spirituel pour faire face aux situations dans lesquelles nous nous trouvons ? Quelquefois le Seigneur permet que les choses ne se passent pas comme nous l’avions prévu, et nous voilà contraints de faire appel à sa grâce pour être délivrés !
Cela concerne tous les domaines de notre vie. Pour l’éducation des enfants, par exemple. Quand ils sont encore petits et qu’ils obéissent assez facilement, on se croit bons éducateurs. Mais à l’âge de l’adolescence, c’est souvent la tempête, et on est alors contraints de crier au Seigneur !
C’est vrai aussi dans la vie professionnelle. Après une bonne formation ou quelques années de pratique, on pense disposer d’un savoir-faire suffisant pour aborder les problèmes qui se posent ; on peut même s’estimer être un expert dans son domaine d’activité. On sait que le Seigneur est présent, mais on le laisse dormir comme un passager avec lequel, pour ce qui est du travail, on n’a guère de relation. Il faut que la tempête arrive pour qu’on ait recours à Lui.
Réalisons chaque jour davantage que le Seigneur est le passager dans tous les domaines de notre vie, et bien plus que cela. Que nous sachions le prendre comme capitaine et qu’Il soit celui que, humblement, nous consultons en toutes circonstances !
Et n’oublions pas de Lui exprimer notre reconnaissance !
P.a.S
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Merci pour vos encouragements que la grâce de Dieu accompagne toute l’équipe tout au long de ce ministère
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Merci pour vos encouragements (ref. Hébreux 3:13)
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