“Vous couriez bien ; qui vous a arrêtés pour que vous n’obéissiez pas à la vérité ?” Galates 5. 7

« L’Eternel dit: «Je marcherai moi-même avec toi et Je te donnerai du repos.» » La Bible, Exode 33:14
La marche est une figure fréquemment employée dans l’Écriture comme symbole du témoignage que le chrétien est appelé à rendre, de sa conversion à sa mort. C’est aussi une image de la progression de sa vie spirituelle dans la jouissance des bénédictions acquises par Christ à la croix.
Qu’il s’agisse de l’un ou l’autre de ces aspects, il y a, comme pour la marche physique, des conditions à respecter pour que la progression soit régulière, sans faux pas, sans chute et sans reculade non plus. Cependant, toute marche plus ou moins longue implique des haltes. Il en est de bienfaisantes pour reprendre des forces. D’autres sont également utiles pour faire le point et estimer le chemin qui reste à parcourir. Mais certaines sont inutiles parce qu’elles ne contribuent pas au progrès dans le parcours ; elles n’ont d’autre effet que de retarder l’arrivée au but.
La halte d’Abraham à Charan appartient à cette dernière catégorie (Genèse 11. 31 ; Actes 7. 4). Dieu avait ordonné au patriarche : “Va-t’en… de ta parenté, de la maison de ton père” (Genèse 12. 1 ; Actes 7. 3). Ces paroles indiquaient une élection et un appel individuels. Il y avait ajouté des promesses qui toutes, sans exception, étaient strictement personnelles. Rien dans ce message ne concernait Térakh, père d’Abraham. Or c’est Térakh qui prend l’initiative du départ (Genèse 11. 31). Mais sa présence retient Abraham à Charan et l’arrête dans sa marche. En cela, Térakh ressemble aux hommes qui, touchés dans leur conscience, mais sans foi personnelle, accompagnent les chrétiens un bout de chemin et freinent leur marche en s’arrêtant en route.
Qui arrêta les croyants galates ? Des Juifs qui exigeaient d’eux qu’ils soient circoncis et observent les ordonnances de la loi de Moïse. Ils annulaient le salut “par la grâce, par le moyen de la foi” (Ephésiens 2. 8) et les replaçaient “sous un joug de servitude”(Galates 5. 1) : la Loi.
Quel enseignement peut arrêter le chrétien dans sa course aujourd’hui ? Des auteurs publient de prétendues nouvelles révélations relatives au Seigneur et à son Église, pour la réinventer. Ils s’attaquent aussi à l’inspiration de la Bible ; ils sont en contradiction avec la doctrine apostolique et pourraient séduire certains par leurs arguments spécieux. Ne nous y arrêtons pas ; rejetons leurs enseignements. Outre la perte de temps, ces fausses doctrines nous empêcheraient de jouir pleinement de nos bénédictions en Christ. Plus que jamais, obéissons à la vérité, “marchons par l’Esprit” (Galates 5. 25).
P.a.S
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