“Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’oeuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût”. Jean 17. 4, 5
Obéissant à l’Éternel, Moïse gravit les pentes du mont Nebo (Deutéronome 34. 1) où il doit terminer sa vie. Il a supplié Dieu de lui permettre de passer le Jourdain et d’entrer dans le pays préparé pour le peuple d’Israël. Mais Dieu le lui a refusé à cause d’une faute. Le patriarche termine donc sa vie en laissant l’oeuvre inachevée, puisqu’Israël n’est pas encore en Canaan, le pays promis.
Josué continue l’oeuvre de Moïse, conduit le peuple à travers le Jourdain, lui fait conquérir partiellement le pays. Il partage Canaan entre les différentes tribus sans qu’elles en prennent toutes réellement possession. L’Éternel lui dit : “Il reste un très grand pays à posséder” (Josué 13. 1). Il laisse, lui aussi, une oeuvre inachevée.
Arrivé à la fin de sa course, l’apôtre Paul est conscient que l’oeuvre d’évangélisation des nations et de la construction de l’Église n’est pas terminée. Il peut recommander les anciens d’Éphèse “à Dieu et à la parole de sa grâce” pour faire face aux difficultés (Actes 20. 32). De même, Timothée est encouragé à combattre “le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience” (1 Timothée 1. 18, 19).
Ces croyants ont servi Dieu en leur temps, mais ils ont tous achevé leur vie terrestre sans avoir entièrement terminé l’oeuvre de Dieu.
Un seul, Christ, et ce ne pouvait être que Lui, a pu dire : “J’ai achevé l’oeuvre que tu m’as donnée à faire”. Il l’affirme avant la croix, dans la ferme et calme assurance qu’Il ira jusqu’au bout et glorifiera parfaitement le Père dans sa mort, comme Il l’a glorifié dans sa vie. Quel autre que Lui oserait prononcer ces paroles : “C’est accompli” ? Il ne reste rien à ajouter. Une fois pour toutes, Il s’est offert en sacrifice à Dieu et “a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés” (Hébreux 10. 14), pour les rendre capables de servir le Dieu vivant. Le Père apprécie la perfection de cette oeuvre, Il est pleinement satisfait par son Fils : Il le ressuscite, l’élève dans la gloire et le fait asseoir à sa droite.
P.a.S
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