Répondre à Dieu


“Je me placerai en observation et je me tiendrai sur la tour, et je veillerai pour voir ce qu’Il me dira, et ce que je répliquerai quand Il contestera avec moi”. Habacuc 2. 1

“Vous savez où moi Je vais, et vous en savez le chemin. Thomas Lui dit : Seigneur, nous ne savons pas où Tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Moi, Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par Moi… Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit”. Jean 14. 4-8

« C’est Dieu qui fera paraître le Christ au moment qu’Il a fixé. Il est la source du bonheur et le seul maître de tout, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. » La Bible, 1 Timothée 6:15

Nous sommes frappés par certaines attitudes des disciples face au Seigneur Jésus quand ils ne comprenaient pas ses paroles. La façon de répondre de Thomas, et plus encore celle de Philippe, nous fait penser aux paroles d’Habacuc qui se tenait prêt à répliquer à ce que l’Éternel pourrait lui dire. Comment les personnes divines ainsi interpellées réagissent‑elles ?

Nous admirons comment Dieu a agi avec Habacuc qui était bouleversé par le triomphe apparent du mal. De même, nous admirons comment Jésus a répondu à Tho­mas qui prétendait ignorer le chemin que prenait le Seigneur, et à Philippe qui n’avait pas compris qui était Jésus. Aucune condamnation, aucun reproche même, sinon une nouvelle question à Philippe : “Je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ?” (v. 9). Cela nous interpelle nous aussi. Quelle est notre façon de faire quand nos enfants nous répondent avec un peu d’impertinence ? Nous devons avouer que notre attitude ne reflète pas toujours celle du Seigneur.

Nous sommes loin de comprendre pour quelles raisons Dieu permet telle ou telle cir-constance douloureuse dans notre vie. Nous aimerions en connaître les motifs ou le but. Notre incompréhension nous conduit parfois à ne plus oser prier, par peur de nous mon­trer irrespectueux. Notre esprit bouillonne, notre coeur se remplit d’amertume. Osons interroger Dieu et Lui exposer librement, mais avec respect, ce qui remplit notre coeur, comme Anne, la mère de Samuel. Dans la grandeur de son chagrin, elle répandait son âme devant l’Éternel (1 Samuel 1. 15) et Dieu l’a exaucée.

Dieu connaît nos circonstances et particulièrement celles qui nous font gémir. Si notre esprit se révolte, comme Job, Dieu ne nous en tiendra pas rigueur. Gardons confiance en ses voies de grâce, assurés qu’Il conduit tout pour notre bien à la fin.

P.a.S

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