“Isaac dit à son fils (Jacob): Comment as-tu trouvé si tôt (du gibier), mon fils? Et il dit: Parce que l’Éternel, ton Dieu, me l’a fait rencontrer devant moi”. Genèse 27. 20

« Il prit le chevreau et l’offrande, et il fit un sacrifice à l’Eternel sur le rocher. Il se produisit quelque chose de merveilleux, pendant que Manoach et sa femme regardaient : pendant que la flamme montait de l’autel vers le ciel, l’ange de l’Eternel monta dans cette flamme. A cette vue, ils tombèrent le visage contre terre. » La Bible, Juges 13:19-20
Ésaü part à la chasse et Jacob prend sa place : sa mère le déguise en «Ésaü» et prépare un chevreau pris dans le troupeau.
On comprend l’étonnement d’Isaac d’être si vite servi. Ce qui surprend, c’est la réponse de Jacob : il n’hésite pas à attribuer cette heureuse «chasse» à la faveur de Dieu !
Cette circonstance nous permet «d’évaluer» sa relation avec Dieu. Jacob invente une fausse intervention de Dieu pour se justifier. Il respecte la culture familiale où Dieu est connu, mais son comportement et ses paroles démontrent que son cœur n’est pas engagé: Dieu lui sert de prétexte pour affirmer son mensonge. Cela donne du crédit et un air spirituel à ses calculs. Ce comportement spirituel pervers nous interpelle. Dans nos contextes de vie très différents, ne sommes-nous pas tentés par ce genre de «discours» qui, dans certaines circonstances, peut tromper un interlocuteur?
Cet exemple de la vie de Jacob nous met en garde contre la tentation d’invoquer le nom du Seigneur par pure forme et peut-être pour faire le mal.
En conclusion, méditons Philippiens 4. 8
P .A. S
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