“Le méchant le verra, et en aura du dépit; il grincera les dents et se fondra; le désir des méchants périra”. Psaume 112. 10
Récemment, nous avons parlé du laboratoire Cavendish, à Cambridge, à l’entrée duquel figure un verset du Psaume 111.
Pendant une trentaine d’années, un savant anglais, Francis Crick (1916-2004) y a travaillé. Il a été un de ceux qui ont mis en évidence la structure de la molécule d’ADN, porteuse de l’information génétique des êtres vivants. Il a reçu pour cela le prix Nobel de médecine en 1962. Contrairement à James Maxwell, Francis Crick était un athée militant. Le grand objectif de sa vie a été de prouver qu’il existait une explication purement matérialiste à la vie organique. Il a détesté le christianisme toute sa vie: membre du conseil de gestion de son université, il a démissionné parce qu’on avait décidé de bâtir une chapelle chrétienne dans son enceinte.
Les psaumes 111 et 112 forment une paire: tous deux sont alphabétiques et offrent de nombreux parallélismes. Le premier décrit la gloire de Dieu, le second la béatitude de celui qui craint le Dieu glorieux révélé au psaume précédent. Et, de fait, plus nous aurons une claire vision de notre grand Dieu créateur et rédempteur, plus nous pourrons lui ressembler. Par exemple, la justice de Dieu demeure à perpétuité (Psaume 111. 3), tout comme la justice de l’homme pieux demeure à perpétuité (Psaume 112. 3). L’Éternel est plein de grâce et miséricordieux (Psaume 111. 4); l’homme droit l’est aussi (Psaume 112. 4), etc. Méditons sur la grandeur de Dieu et, peu à peu, cela aura des conséquences sur nous et sur notre comportement.
Si le psaume 111 se termine par un appel à craindre l’Éternel, le dernier verset du psaume 112 avertit celui qui refuse délibérément cet appel. Pensez à ce professeur Crick qui a dû grincer des dents bien des fois en passant chaque jour sous le verset placé par son pieux prédécesseur au-dessus de l’entrée de son lieu de travail! Deux autres psaumes avertissent: “L’insensé dit dans son cœur: Il n’y a point de Dieu” (Psaume 14. 1 et Psaume 53. 1). Aux yeux de Dieu, Francis Crick, même s’il a été un grand savant, est resté un «insensé». À moins qu’il ne se soit repenti au dernier instant, un sort terrible l’attend: les ténèbres éternelles; “là seront les pleurs et les grincements de dents”, avertit le Seigneur (Matthieu 8. 12). Gardons-nous d’une telle folie!
P.a.S
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