6. La robe d’autorité et de gloire


"“Je vis… au milieu des sept lampes quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une robe qui allait jusqu’aux pieds, et ceint à la poitrine d’une ceinture d’or”. La Bible, Apocalypse 1. 13

« “Je vis… au milieu des sept lampes quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une robe qui allait jusqu’aux pieds, et ceint à la poitrine d’une ceinture d’or”. La Bible, Apocalypse 1. 13

Pour parcourir la Galilée et la Judée, Jésus, le serviteur de Dieu, relevait les pans de son vêtement dans la ceinture qui entourait ses reins. Maintenant, il apparaît à l’apôtre Jean vêtu d’une longue robe qui descend jusqu’à ses pieds, avec une ceinture d’or qu’il porte comme un ornement sur la poitrine. Il se présente ainsi dans sa majesté de Souverain, celui qui va porter sa juste appréciation sur l’Église responsable.

Quel changement entre ce personnage impressionnant et l’homme doux et humble sur la poitrine duquel Jean reposait sa tête! Pourtant le cœur qui bat sous cette ceinture d’or reste le même. La main qui tient les sept étoiles (l’Église dans son ensemble) a été percée à la croix. Les yeux qui lancent des flammes ont un jour pleuré de compassion sur la ville de Jérusalem. Cette voix, “comme une voix de grandes eaux” (Apocalypse 1, 15) , a un jour ému les huissiers, les amenant à déclarer: “Jamais homme n’a parlé comme cet homme” (Jean 7. 46). Ces pieds, “semblables à de l’airain brillant”, sont ceux qui ont marché inlassablement sur les chemins du pays d’Israël (Actes 10. 38). La bouche d‘où sort une épée aiguë à deux tranchants est celle qui a lancé cette invitation: “Venez à moi… et je vous donnerai du repos”. Ce visage, éclatant de lumière comme le soleil, est bien celui dont le prophète disait qu’il “était défait plus que celui d’aucun fils d’homme” (Esaïe 52. 14).

Une vision aussi terrible effraye l’apôtre qui tombe aux pieds de Jésus; mais celui-ci l’encourage et le fortifie: “Ne crains pas; moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant; et j’ai été mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles; et je tiens les clefs de la mort et de l’hadès” (Apocalypse 1. 17, 18). Ce geste et ces paroles suffisent à rassurer Jean et à le ranimer.

La majesté de Christ, telle qu’elle nous est montrée dans ce chapitre, est une majesté actuelle et pas seulement future. Cette description nous remplit de crainte respectueuse. Elle nous rappelle aussi l’amour et la confiance que nous lui devons, individuellement et collectivement en tant que témoins pour lui dans ce monde.

P.a.S.

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