“Mes temps sont en ta main”. Psaume 31. 15

 » Car l’Éternel donne la sagesse; ..Il tient en réserve le salut pour les hommes droits, un bouclier pour ceux qui marchent dans l’intégrité, en protégeant les sentiers de la justice et en gardant la voie de ses fidèles. » La Bible, Proverbes 2:6-8

On ne connaît pas les circonstances dans lesquelles le psaume 31 a été écrit. On pense généralement que David l’a composé lorsqu’il a été contraint de quitter la cour de Saül (1 Samuel 20). D’autres estiment que c’est plutôt quand il a appris de la bouche d’Abiathar que Saül avait fait tuer les quatre-vingt-cinq sacrificateurs de Nob (1 Samuel 22).
Néanmoins, dans l’une comme dans l’autre de ces deux situations, David était en danger de mort. C’est donc conscient des dangers qu’il courait, qu’il exprime sa confiance en son Dieu. Combien de nos frères et sœurs vivent dans des contrées hostiles aux chrétiens et connaissent de tels dangers!

Le Seigneur peut permettre que le monde nous accable de mépris, de méchancetés, de calomnies ou de malveillance. Nous pouvons passer par des circonstances très éprouvantes dans lesquelles nous nous sentons dans un profond désarroi; nous nous posons des questions; des «pourquoi» troublent notre paix. L’avenir paraît soudain incertain et semé de pièges!

C’est dans ces moments que cela fait du bien de nous rappeler que nos temps sont entre les mains de Dieu. L’expression “nos temps” désigne non seulement la durée de chaque étape de notre vie, mais aussi les circonstances et les événements que nous avons à vivre. Or, durée et circonstances n’appartiennent qu’à Dieu seul, car il est souverain.

David est pleinement convaincu de cette réalité quand il invoque Dieu dans son caractère de “rocher” et de “lieu fort” (Psaume 31, 3). Il proclame sa confiance en lui et se repose sur sa “justice” et sa “bonté” (v. 1, 19). Il peut même anticiper la délivrance: il bénit l’Éternel et exhorte ses compagnons à se fortifier (v. 23-24). Si David a pu le comprendre, combien plus le chrétien! Il sait qu’il est dans les mains du Seigneur et dans celles du Père dont personne ne peut l’arracher (Jean 10. 28-29). Il peut se rappeler que la paix dont il jouit est basée sur l’œuvre justificatrice de Christ et même se glorifier “dans les tribulations” (Romains 5. 1-4). Il sait encore qu’après avoir souffert “un peu de temps”, il sera affermi, fortifié et établi “sur un fondement inébranlable” (1 Pierre 5. 10). Il comprend “que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d’être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée” (Romains 8. 18).

P.a.S

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