“Il se lève alors un grand tourbillon de vent, et les vagues se jetaient dans la barque, au point qu’elle se remplissait déjà… S’étant réveillé, il reprit le vent et dit à la mer: Silence, tais-toi! Le vent tomba et il se fit un grand calme”.  Marc 4. 37-39

« Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit : Passons à l’autre bord » La Bible, Marc 4:35

Tout en marchant comme un homme sur la terre, Jésus restait Fils de Dieu et pouvait commander au vent et à la mer. Il aurait donc pu préparer un temps calme, ou même un vent favorable, pour cette traversée exécutée sur son ordre après une journée de labeur. Il aurait pu épargner à ses disciples leurs angoisses, bien légitimes en face d’une tempête qui menaçait de les engloutir.

Mais, dans sa grâce, il veut les enseigner, leur montrer d’une manière pratique et inoubliable qu’ils doivent avoir foi en lui, en sa puissance, en sa bonté. Il permet donc au vent de s’élever, de tourbillonner, de soulever des vagues qui remplissent la barque.
Endormi sur son oreiller, il paraît complètement étranger à leurs efforts pour se sortir de cette situation périlleuse. Et c’est quand les disciples se reconnaissent à bout de ressources qu’il leur montre sa puissance en arrêtant l’épreuve d’une manière qui les bouleverse.
Laissés seuls comme témoins de leur Maître, les disciples se souviendront de ces délivrances merveilleuses survenant «in extremis»! Pensons à Pierre tranquillement endormi, lui aussi, dans la prison, à la veille d’être exécuté par Hérode. Il avait appris sa leçon.

Le missionnaire Hudson Taylor raconte que, parti à vingt ans pour la Chine sur un petit voilier, il essuya lui aussi plusieurs tempêtes qui le mirent au bord du naufrage. Il réalisa que Dieu lui apprenait à mettre sa confiance en Lui pour le préparer à faire face aux difficultés qu’il rencontrerait dans l’évangélisation de la Chine.

Apprécions toujours avec reconnaissance la bonté du Seigneur quand il aplanit notre chemin, ouvre des portes, facilite notre vie. Mais ne paniquons pas lorsqu’il permet l’épreuve, même si celle-ci paraît au-dessus de nos forces et prête à nous engloutir. C’est lui qui la permet et qui est tout-puissant pour nous en faire sortir, même si c’est «in extremis».

P.a.S

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