“(Jacob) dit: Certainement, l’Éternel est dans ce lieu, et moi je ne le savais pas. Et il eut peur, et dit: Que ce lieu-ci est terrible! Ce n’est autre chose que la maison de Dieu, et c’est ici la porte des cieux”. Genèse 28. 16, 17
Jacob fait partie des patriarches souvent cités dans l’Ancien Testament. Il représente une référence pour le peuple juif, car Israël est le nom que Dieu a donné à Jacob. Avec lui, la promesse faite à Abraham d’une postérité prend réellement corps. Ses douze enfants sont à l’origine des douze tribus d’Israël qui peupleront Canaan, le pays promis.
Mais on reste surpris que Dieu choisisse un homme tel que Jacob. Ce choix de Dieu illustre un aspect important de sa relation avec l’homme: sa grâce souveraine. C’est sur la base de sa seule grâce qu’il entre en relation avec l’homme, ce qui exclut tout mérite personnel.
Le nom qu’il reçoit à sa naissance affiche déjà son caractère: Jacob, «celui qui prend par le talon, qui supplante» (Genèse 25. 26). Son comportement le prouvera. Il obtient le droit d’aînesse qui, humainement ne lui revenait pas, en profitant d’un moment de faiblesse d’Ésaü, son frère aîné. Il l’échange contre un potage de lentilles (Genèse 25. 29-34).
Poussé par sa mère, Jacob vole la bénédiction paternelle, si importante dans cette famille choisie par Dieu pour fonder son peuple. Il déjoue la méfiance de son père Isaac, aveugle, ne craignant pas de prétendre que Dieu lui a donné le succès à la chasse (Genèse 27. 20). Pendant ce temps, sa mère avait tout simplement apprêté des chevreaux pris dans le troupeau pour satisfaire la gourmandise d’Isaac et l’inciter à prononcer sa bénédiction sur Jacob. Jacob a joué avec les choses de Dieu. Il a donc peur quand Dieu le rencontre à Béthel lors de sa fuite (verset du jour).
Ainsi ce ne sont pas les qualités morales de Jacob qui sont à la source du choix miséricordieux de Dieu, mais Sa grâce souveraine. Seulement, ce choix souverain, “l’élection de la grâce” (Romains 11. 5), entraînera pour Jacob une longue série d’exercices. Cela transformera ce fugitif terrifié par la présence de Dieu, en homme de foi. À la fin de sa vie, il est évident qu’un travail a été accompli en lui en profondeur: “Par la foi, Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph et adora, appuyé sur le bout de son bâton” (Hébreux 11. 21).
P.a.S
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Alleluiaaaaaaa, gloire à Dieu, Tu es souverain, Ton choix est toujours le meilleur, amennnnn
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