“Ton Dieu t’a fait marcher… dans le désert, afin de t’humilier, et de t’éprouver, pour connaître ce qui était dans ton cœur”. Deutéronome 8. 2
Le verset du jour semble dur, car l’humiliation et l’épreuve ne sont appréciées de personne. Le chrétien trop souvent s’y résigne sans comprendre qu’elles sont fréquemment des tests. Dieu, premièrement, veut mettre en évidence les véritables dispositions intérieures de son enfant et, secondement, veut lui faire du bien “à la fin” (Deutéronome 8. 16). Il est instructif de constater qu’avant, et pendant ces tests, Dieu souvent se tait et attend le fruit de l’épreuve qu’il a envoyée. Un exemple de la Parole illustrera cela.
Après la chute de Jéricho, Josué envoie des espions explorer la région d’Aï. Ils en reviennent avec un conseil qui montre leur confiance en eux-mêmes: “Ne fatigue pas tout le peuple… car ils (les habitants d’Aï) sont peu nombreux” (Josué 7. 3). Josué s’appuie sur leur rapport, ne consulte pas l’Éternel, réduit ses troupes, et… c’est la défaite! On sait que le péché d’Acan est la cause de ce désastre. Or Josué ne pouvait pas le connaître: Acan avait agi en secret et pris soin de dissimuler une partie du butin de Jéricho, alors qu’il devait être entièrement détruit. Si Josué avait consulté Celui qui, avant la prise de Jéricho, s’était présenté “comme chef de l’armée de l’Éternel” (Josué 5. 14), Dieu lui aurait certainement révélé le péché commis. Mais Josué est gagné par la prétention de ses espions; cela Dieu le sait et laisse faire. Cependant, après la défaite, une fois le péché jugé, Dieu parle et donne des instructions précises, précédées de ce rappel encourageant: “J’ai livré en ta main le roi d’Aï” (Josué 8. 1); c’est le bien “à la fin”.
Un chrétien, sûr de lui, peut décider de son chemin, sans consulter Dieu qui laisse faire. Mais, par l’épreuve, Dieu contraint cet orgueilleux au jugement de lui-même pour le bénir “à la fin”.
Quand nous agissons dans l’indépendance, n’interprétons pas la non-intervention du Seigneur ou son silence comme une approbation. Il nous teste; il nous avertit aussi: “Que celui qui croit être debout prenne garde de ne pas tomber” (1 Corinthiens 10. 12). Plutôt que de s’appuyer sur son intelligence, le chrétien se confie en Dieu qui, alors, peut diriger ses sentiers et agir en sa faveur (Proverbes 3. 5, 6; Psaume 37. 5, 6).
P.a.S
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Amen. Que le Seigneur vous bénisse abondament pour l’oeuvre que vous acomplissez et de la vérité que vous prêcher.
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