Le prisonnier de Sainte-Hélène


C’est lui (le Dieu des cieux) qui dépose les rois et établit les rois”.
Daniel 2. 21
« Je (Nebucadnetsar) louai et magnifiai celui qui vit éternellement, duquel la domination est une domination éternelle et dont le royaume est de génération en génération”. Daniel 4. 34

"Il a fait les cieux et la terre, La mer et tout ce qui s’y trouve. Il reste à jamais fidèle." La Bible, Psaumes 146:6

« Il a fait les cieux et la terre, La mer et tout ce qui s’y trouve. Il reste à jamais fidèle. » La Bible, Psaumes 146:6

Napoléon 1er était depuis peu de temps prisonnier à Sainte-Hélène, une île au large de l’Angola. Un jour, un prêtre lui remit un livre dont la reliure très soignée portait la lettre N surmontée d’une couronne. C’était une Bible. Napoléon la lut beaucoup. La personne de Jésus Christ, sa mort, l’œuvre qu’il avait accomplie, lui firent une profonde impression. La comparaison avec lui-même l’écrasait et il communiqua à ses compagnons d’exil quelques-unes de ses réflexions:

«Dans les jours de ma gloire, disait-il, j’ai passionné des multitudes, au point qu’elles mouraient joyeusement pour moi… Mais enfin, pour enthousiasmer mes soldats, il fallait ma présence, mon regard, ma parole, mon prestige… Et maintenant que je suis à Sainte-Hélène, qui est-ce qui bataille ou conquiert des empires pour moi?
Telle est la destinée des grands hommes. Telle fut celle de César et d’Alexandre. Encore quelques jours et je serai mort et on m’oubliera. Oh, quelle différence entre ma destinée prochaine et celle de Jésus Christ! Quel abîme entre ma profonde misère et le règne éternel du Fils de Dieu! C’est le seul qui ait été plus vivant après sa mort que de son vivant. En quelque lieu du monde que vous alliez, vous trouverez des hommes qui aiment et adorent Jésus Christ. Voici un conquérant qui unit, qui incorpore à lui-même, non pas une nation, mais l’humanité tout entière. Quel miracle! Quel est l’homme disparu qui fait toujours des conquêtes et dont les soldats courent encore à la victoire?
Il veut ce qu’il y a de plus difficile à obtenir: l’amour des hommes et il l’obtient. Alexandre, César, Annibal, avec tout leur génie, y ont échoué. Ils ont conquis le monde, ils ne sont pas parvenus à avoir un ami!… Comme eux, j’ai fondé mon empire sur la force alors que lui l’a fondé sur l’amour… Plus j’y pense, plus je suis persuadé de la divinité de Jésus Christ.»

Nebucadnetsar, autrefois, avait dû reconnaître la souveraineté de Dieu. De même, à la fin de sa vie, Napoléon a dû s’incliner devant celui qui n’a pas voulu d’autre gloire que de donner sa vie pour le salut de l’humanité, et qui a pu dire: “Lorsque j’aurai été élevé de la terre, j‘attirerai tous les hommes à moi-même” (Jean 12. 32).

P.a.S.

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