La passion de notre Sauveur


“Vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, disant: Éli, Éli, lama sabachthani? c’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?” Matthieu 27. 46

"Jésus disait : «  Abba, ô mon Père, tout t'est possible ... »" La Bible, Marc 14:36

« Jésus disait : « Abba, ô mon Père, tout t’est possible … » » La Bible, Marc 14:36

L’Esprit de Dieu nous a laissé une description de la passion de Jésus d’une extrême sobriété dans les quatre évangiles. À Gethsémané, la Parole de Dieu nous place en face d’une scène qui nous dépasse entièrement. Là, dans le jardin des Oliviers, Jésus s’est éloigné de ses disciples, qui étaient encore avec lui, pour prier seul. C’est un combat terrible pour accepter la volonté de Dieu, qui remplit d’angoisse l’âme du Sauveur: “Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite” (Luc 22. 42).

Nous pouvons ensuite suivre notre Seigneur, seul, dans le palais du souverain sacrificateur, puis dans celui d’Hérode et de Pilate et assister aux différents interrogatoires. Nous savons qu’il a été fouetté. Les soldats se sont moqués de lui, la foule l’a hué. Mais le récit biblique ne laisse rien entrevoir de ce que Jésus a enduré dans son âme à ces moments-là, quand se réalisait cette prophétie: “Il a été opprimé et affligé, et il n’a pas ouvert sa bouche. Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent; et il n’a pas ouvert sa bouche” (Esaïe 53. 7).

Que dire encore des moments de la crucifixion? Des sept paroles que le Seigneur exprime, la quatrième, prononcée à la fin de trois heures ténébreuses et silencieuses, “Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m’as-tu abandonné?”, nous remplit d’adoration. Ce cri unique qui s’élève est resté sans réponse. Aucune créature de Dieu, même céleste, ne pourra jamais saisir dans quel abîme l’âme de notre Sauveur est descendue sous le jugement de Dieu contre nos péchés.

Gloire à Dieu! Le récit ne s’arrête pas là. Il y a le cri de victoire que lui seul pouvait prononcer: “C’est accompli” (Jean 19. 30), puis la dernière parole: “Père, entre tes mains, je remets mon esprit” (Luc 23. 46). C’est l’acte final de son sacrifice volontaire.

Quelle majesté dans cette œuvre divine qu’il avait seul le pouvoir d’accomplir!

P.a.S.

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Un commentaire pour La passion de notre Sauveur

  1. Annery Claude dit :

    Le 24/02/14. Claude.Il y a des gens qui ne ressentent pas assez la.souffrance des autres.Rejouissez-vous,au contraire,de la part que vous avez aux souffrance de Christ,afin que vous soyez dans la joie et l’allégresse lorsque sa gloire apparaitra.

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