“Amatsia, sacrificateur de Béthel, envoya à Jéroboam, roi d’Israël, disant: Amos a conspiré contre toi au milieu de la maison d’Israël; le pays ne peut pas supporter toutes ses paroles”. Amos 7. 10

» Je suis l’Éternel, ton Dieu,… Tu n’auras pas d’autres dieux devant Ma face.Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. » La Bible, Exode 20: 2-4
Alors qu’il habite sur le territoire de Juda, Amos est appelé à prophétiser dans le royaume des dix tribus durant le règne de Jéroboam 2, fils de Joas, roi d’Israël. Le second livre des Rois résume ce long règne de 41 ans ainsi: “Il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel; il ne se détourna d’aucun des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, par lesquels il avait fait pécher Israël” (2 Rois 14. 24).
Jéroboam 1, le fils de Nebath, avait poussé le peuple à l’idolâtrie: craignant pour l’unité de son royaume, il avait fait deux veaux d’or. Il les avait placés aux deux extrémités du royaume: un à Dan, au nord; l’autre à Béthel, au sud; “et cela devint un péché” (1 Rois 12. 30).
L’un des veaux existait encore au temps d’Osée et d’Amos (Osée 8. 5, 6; 10. 5;
Amos 8. 14). Amos est envoyé par Dieu pour dénoncer cette idolâtrie et annoncer le jugement: “Je visiterai les transgressions d’Israël sur lui, je punirai les autels de Béthel” (Amos 3. 14; voir aussi 5. 21-27; 7. 9).
Alors Amatsia, sacrificateur de Béthel, comprend qu’il est mis en cause. La présence d’Amos à Béthel l’inquiète. Il dénonce le prophète au roi et l’accuse de conspiration en ajoutant: “le pays ne peut pas supporter toutes ses paroles”.
Ce dernier verset nous conduit à nous interroger nous aussi. Comment supportons-nous les avertissements de Dieu? Si quelqu’un dénonce aujourd’hui la fornication, l’adultère, l’immoralité, la puissance du dieu argent, la soif de grandeur, les gens diront encore comme au temps d’Amos: «Il a conspiré contre nous, nous ne pouvons supporter ses paroles».
L’auteur de l’épître aux Hébreux nous enjoint de “supporter la parole d’exhortation” (Hébreux 13. 22), c’est-à-dire de la recevoir comme étant la Parole de Dieu. Cela indique que ce n’est pas toujours facile ni agréable, mais le chrétien le fait dans l’assurance que Dieu ne parle que pour son bien. Paul dit lui-même qu’il est “soumis à Christ”
(1 Corinthiens 9. 21). La soumission à Christ et à sa Parole est ce qui nous convient comme chrétien.
P.a.S
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