As-tu été celui que je t’ai demandé d’être ?


“L’Eternel est bon, IL est un refuge le jour de la détresse, IL connaît ceux qui se confient en LUI.” Nahum 1. 7

« Dieu créa l’homme et la femme et les bénit. IL les appela êtres humains lorsqu’ils furent créés. » La Bible, Genèse 5:2

Au jour du jugement, Dieu ne nous demandera pas pourquoi ni toi ni moi n’aurons été un grand prophète comme Ésaïe ou un grand théologien comme Luther.

Il nous demandera : « As-tu été celui que je t’ai demandé d’être ? » Bien sûr, parfois nous croyons que nous serions plus utiles au Seigneur et aux hommes si nous étions quelqu’un d’autre, si nous changions davantage le monde et la vie, si nous étions plus efficaces, plus savants, plus éloquents, plus priants aussi.

Nous nous pardonnons difficilement de n’être pas comme ceux que nous admirons. Mais Dieu n’aura pas à nous pardonner de ne pas avoir été ce qu’il ne nous avait pas donné ni ordonné d’être.

Combien souvent le rêve d’être quelqu’un d’autre et de faire de plus grandes choses nous empêche d’être le serviteur ou la servante que le Seigneur nous a ordonné et donné d’être !

Aimer et servir, croire et espérer, être veilleurs en ce monde, être amis de Dieu enfin. Tout ce qui nous est donné et ordonné dans l’humble persévérance de notre quotidien, n’est pas différent de ce qui a été donné et ordonné à Ésaïe ou Luther dans l’humble fidélité de leur quotidien.

Au jour du jugement Dieu ne nous demandera pas d’avoir été quelqu’un d’autre, mais : « As-tu dit oui à ce que JE t’avais donné et ordonné d’être ? »

D’après A. A.

PaS

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De tout ton coeur


“Quel que soit votre travail, faites-le de tout votre cœur, et cela comme pour le Seigneur et non pour des hommes.” Colossiens 3.23

Voilà une invitation qui parle bien aux athlètes. On entend souvent en sport qu’il faut “tout donner” !  Se donner à fond, jouer ou concourir en donnant tout.

Mais tout donner est-ce similaire à faire quelque chose de tout son cœur pour Dieu et non pour les hommes ?

« Que la parole de Christ habite en vous dans toute sa richesse! Instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute sagesse par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantez pour le Seigneur de tout votre cœur sous l’inspiration de la grâce. » La Bible, Colossiens 3:16

Un jour, alors que je faisais un test de condition physique, la montre m’a trahie. A la fin du test, elle a montré par les résultats obtenus que je n’avais pas “tout donné”. Selon ce qui était attendu de moi, je pouvais bien plus. Et pourtant, j’y avais mis tout mon cœur et ce jour-là, je n’ai pas eu le résultat escompté.

En sport, nous savons bien qu’il y a des jours avec (où tout roule, où on a l’impression de tout réussir) et il y a des “jours sans” (où rien ne va). Notre entraîneur, les spectateurs et autres acteurs du milieu sportif vont juger ce qu’on a “donné” selon les résultats visibles. Et pourtant, parfois, même lors de “jours sans”, on y a mis tout notre coeur. Dieu le voit et cela c’est très rassurant et libérateur.

C’est bien là l’invitation de la Bible : rechercher à donner notre meilleur, y mettre tout notre cœur et même si les “résultats” ne sont pas visibles, Dieu, lui, voit notre cœur et il s’en réjouit.

Dans ta pratique sportive ou dans les autres domaines de ta vie, arrives-tu à être satisfait/e si tu as mis tout ton cœur à l’ouvrage, alors qu’il n’y a pas de résultats visibles ?

Comment te réjouir avec Dieu du travail où tu as mis tout ton cœur indépendamment des résultats ?

Enfin, qu’est-ce que cela veut dire pour toi : faire de tout ton cœur pour le Seigneur ?

Souviens-toi de l’exemple de Jésus, alors que sur terre il a tout donné pour son Père et non pour les hommes.

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Ton cadeau


Que ce soit dans nos vies ou nos pratiques sportives, nous perdons souvent l’essentiel de vue.

De toute ma carrière sportive, le plus beau des cadeaux n’a pas été le palmarès, les titres obtenus, ni même d’avoir la santé. Certes, je suis très reconnaissante pour tout cela. Mais, dans mon histoire, je n’oublie pas que mon sport, le hockey-sur-glace, était à l’époque une discipline interdite aux filles dans ma région. C’est grâce à un entraîneur canadien pour qui cela ne posait pas de problèmes d’avoir une fille sur la glace, que j’ai reçu le droit de jouer.

Je n’oublie pas que nombreux jeunes ne peuvent pas pratiquer le sport qu’ils souhaiteraient par manque de moyens, ou alors car les infrastructures de ce sport n’existent pas là où ils habitent ou encore parce que leur parents ne le leur permettent pas ou à cause de problèmes physiques. Il y a tant de raisons pour lesquelles toi et moi n’aurions pu ne jamais avoir la possibilité de pratiquer notre sport préféré.

Alors pour moi, mon plus beau cadeau sportif, c’est d’avoir pu jouer au hockey-sur-glace !

As-tu déjà songé que de pouvoir pratiquer ton sport préféré est un cadeau en soi ?

De même, souvent, dans notre vie de foi, nous sommes reconnaissants pour toutes les bénédictions que Dieu nous offre, pour la santé, la famille et bien d’autres sujets que nous considérons à juste titre comme des cadeaux.

Pourtant sais-tu quel est le plus grand cadeau que t’as offert Jésus ? … LUI !

« Un cadeau fait en secret apaise la colère, un pot-de-vin donné sous le manteau calme une fureur violente. » La Bible, Proverbes 21:14

« Car Jésus-Christ s’est offert en sacrifice pour le pardon de nos péchés, et non seulement des nôtres, mais aussi de ceux du monde entier. » 1 Jean 2.2

Car un enfant est né pour nous, un fils nous est donné (Esaïe 9.5), Jésus est venu sur terre pour s’offrir à toi, c’est ton cadeau le plus grand et le plus précieux !

Alors que nous allons célébrer Noël, tu vas sûrement recevoir et offrir des cadeaux.

Mais alors que Noël est la célébration de la naissance de Jésus, quel cadeau vas-tu LUI offrir ?

Serais-tu prêt(e), comme LUI l’a fait, à t’offrir à LUI ?

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

Bonus : Pour continuer à méditer dans la joie, je te propose cette belle chanson tirée de la comédie musicale “Jésus” Oui, la bonne nouvelle c’est LUI !

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Entrée en scène


“Or, durant leur séjour à Béthlehem, arriva le moment où Marie devait accoucher. Elle mit au monde un fils : son premier-né. Elle lui mit des langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la pièce réservée aux hôtes.” Luc 2.6-7

Comme décrit lors de la partie 1 de cette série, l’attente du Messie a été très très longue pour le peuple. Mais au bout de cette longue attente, Dieu a été fidèle à sa Parole et à ses promesses et Jésus a fait son entrée dans le monde !

Le Sauveur du monde arrive sur terre.

Si tu avais dû préparer l’entrée en scène de notre Sauveur, cet événement historique, qu’aurais-tu organisé ?

En sport, l’entrée en scène des « héros » (voire légendes) en compétition se fait souvent avec de la musique, des projecteurs et beaucoup d’acclamations.

A l’image des boxeurs, des hockeyeurs, des joueurs de basket et autres athlètes professionnels, ce sont souvent de véritables shows qui sont mis en place pour l’entrée en scène de ces sportifs (exemple vidéo)

Quel contraste avec Jésus, qui arrive si fragilement dans ce monde, sans lumière, sans foule, sans place pour lui.

« Voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire. » La Bible, Luc 2:12

Et alors qu’en sport, de nombreuses célébrités et autres personnages VIP sont en général présents pour l’entrée en scène des plus grands sportifs, nous découvrons dans le récit de la nativité, que Dieu prend la peine d’informer quelques personnes uniquement :

Des bergers qui gardaient leur troupeau dans les champs la nuit. (Luc 2.8-10)

Des mages d’Orient ayant reconnu une étoile annonciatrice d’un roi. (Matthieu 2.1-2)

Siméon, un homme pieu dans l’attente de la consolation promise à Israël (Luc 2.25-34)

Anne, une prophétesse veuve, très âgée, qui servait Dieu, nuit et jour, par le jeûne et la prière. (Luc 2.36-38)

Pas de personnalité VIP pour l’arrivée du Roi des rois, simplement des personnes ordinaires, des invisibles, des personnes fidèles dans leur travail et attentives aux signes venant de Dieu.

Jésus, le Sauveur du monde, Prince de paix et Roi de l’Univers est venu humblement sur terre !

L’humilité, une caractéristique qu’il vivra tout au long de sa vie sur terre.

Et toi, comment peux-tu vivre avec humilité dans le milieu sportif ou d’autres domaines de ce monde qui nous mettent souvent sous le feu des projecteurs ?

Qu’est-ce que Dieu souhaite te montrer de lui aujourd’hui au travers de la manière dont Jésus est né et de comment cette naissance a été annoncée ?

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

Bonus : Je te laisse découvrir l’entrée en scène de Jésus dans le film “L’étoile de Noël”, que je te conseille de regarder durant ces fêtes de fin d’année !

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Un nom au-dessus de tout nom


Lui qui était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition d’un serviteur en se rendant semblable aux hommes (…) C’est pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et il lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom (…)” Philippiens 2.6-7&9 

Il y a des noms qui marquent les esprits plus que d’autres. En sport, certains noms se sont illustrés au point d’être reconnaissables dans le monde entier et directement associés à un/e athlète et à sa discipline.

Saurais-tu reconnaître de qui il s’agit et quel est le sport associé aux prénoms suivants : Tiger, Usain, Serena, Roger, Nadia, Ayrton, Lance, Mikaela, Michael, Katarina ou Wayne ?

Tu auras certainement tout trouvé (ou quasiment) !

Il y a des noms qui marquent plus que d’autres.

Alors que nous parlons beaucoup de Jésus, je me suis demandée comment Dieu avait bien pu trouver le prénom qui allait marquer tant de personnes à travers les âges et dans le monde entier.

Je me dis qu’il ne fallait pas se planter pour donner ce nom qui est au-dessus de tout nom, le nom de Jésus ou Yeshoua (en hébreu) ! LE nom qui a révolutionné la face du monde et qui ne laisse personne indifférent.

 » Il n’eut pas de relations conjugales avec elle jusqu’à ce qu’elle ait mis au monde un fils auquel il donna le nom de Jésus. » La Bible, Matthieu 1:25

Quel doux nom, reconnaissable aujourd’hui encore par des millions de personnes à travers le monde, de tous âges et de toutes cultures, qui disent aimer et suivre Celui qui répond par ce prénom !

« Tu lui donneras le nom de Jésus » Sais-tu à qui de Joseph ou de Marie, l’ange de Dieu a-t-il annoncé le prénom prévu pour l’enfant à naître ?

Et bien l’annonce a été donnée aux deux ! (Matthieu 1.19-21 et Luc 1.30-33)

Il ne fallait en effet pas se tromper sur ce prénom crucial :

 

Cet enfant qui « sera appelé Fils du Très-Haut , qui héritera du trône de David, son ancêtre et dont le règne n’aura pas de fin. »

Pour que par ce prénom en hébreu ancien, Yeshoua (même racine que Josué), tous sachent que Dieu sauve et qu’IL délivre.

et enfin « (…) qu’au nom de Jésus tout être s’agenouille dans les cieux, sur la terre et jusque sous la terre, et que chacun déclare : Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père.» Philippiens 2.10-11, soit la fin du passage donné en introduction.

Et alors, que signifie le nom de Jésus pour toi ?

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

Bonus : Quel était le nom de famille de Jésus ? Ce n’était pas Christ, qui est un mot grec signifiant « oint de Dieu » ou « messie ». Les Galiléens se distinguaient les uns des autres avec le même prénom en rajoutant soit fils de et le nom de leur père, soit leur lieu de naissance. Ainsi, ses contemporains l’auraient appelé Yeshua Bar Yehosef ou Yeshua Nasraya, c’est-à-dire : « Jésus fils de Joseph » ou « Jésus de Nazareth ».

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Contempler la gloire du Fils


“La Parole devint chair et habita au milieu de nous (et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme d’un Fils unique de la part du Père)”. Jean 1. 14

Nous disons volontiers que Jésus a « voilé » sa gloire sous un corps humain quand il était sur la terre. En effet, sa gloire personnelle de Fils de Dieu n’a été que rarement visible.

Jésus est venu dans ce monde dans la plus grande humilité. Sa gloire divine n’aurait pas pu être supportée par l’homme pécheur : elle l’aurait anéanti. Dès l’entrée du péché dans le monde, à la seule voix de l’Éternel Dieu, l’homme a peur de Lui et se cache (Genèse 3. 8). Pourtant, Dieu voulait amener l’homme dans sa proximité, mais cela n’était pas possible avant la venue de Jésus. L’Éternel ne pouvait pas montrer sa gloire, même à Moïse qui en avait exprimé le désir : “Fais-moi voir, je te prie, ta gloire” (Exode 33. 18). Dieu cache Moïse dans la fente (ou le creux) d’un rocher pour lui permettre de regarder, par-derrière (Exode 33. 21-23).

Le disciple Jean a été particulièrement saisi par la personne de Jésus. Dans son évan­gile, il dit avoir contemplé la gloire de Jésus, le Fils unique de Dieu. Cette gloire qui pouvait être contemplée dans l’humble Jésus de Nazareth, cette merveille d’une vie ab­solument parfaite vécue sur cette terre, était de caractère moral : gloire de l’obéissance du Fils, gloire de l’humilité, gloire de l’amour si grand qu’il s’est abaissé jusqu’à nous, gloire de sa miséricorde qui se plaît à guérir toutes les blessures, même les plus enfouies dans l’inconscient. Sa gloire morale n’aveugle personne, n’écrase personne. Mais tous ne la discernent pas : dans son orgueil, l’homme n’arrive pas à en percevoir la beauté car il regarde aux apparences. La beauté cachée de Christ n’était appréciée que de Dieu seul. Les disciples eux-mêmes n’ont pas vraiment vu la gloire de Jésus durant son ministère. Il a fallu que le Saint Esprit leur soit donné pour la leur rappeler et leur permettre de l’apprécier.

Aujourd’hui, en lisant les Écritures et conduit par le Saint Esprit, le croyant peut, par la foi, méditer les divers aspects de cette gloire. C’est l’objet de la prière de Jésus : “Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la création du monde.” (Jean 17. 24).

PaS

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Toujours plus haut


Si tu es un/e athlète, tu as certainement déjà entendu la devise olympique “Citius, Altius, Fortius”, soit “plus vite, plus haut, plus fort ». Et désormais le terme “comuniter” (“ensemble”) y a été ajouté.

Cette devise est attribuée à un prêtre dominicain, le Père Henri Didon. Alors que ces trois petits mots semblent avoir poussé les athlètes toujours plus à la performance, ainsi qu’à toutes les dérives qui y sont associées. A la base, cette devise devait être comprise bien différemment. Pour le dominicain, citius se rapporte à l’esprit, aux études; altius a trait à l’élévation de l’âme, en chemin vers Dieu et fortius est le domaine du corps, façonné par le sport. Il y avait donc dans cette devise l’encouragement à ce que le sport engage toutes les dimensions d’un être humain, soit le corps, l’âme et l’esprit. Avec pour but ultime de l’activité sportive : l’élévation de l’esprit vers Dieu.

Heureux ceux qui trouvent leur force en TOI: ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. » La Bible, Psaume 84:3(6)

Aujourd’hui, au lieu d’un passage biblique, je souhaite te partager un chant de la liturgie catholique que j’ai récemment découvert et qui peut être utilisé comme une prière :

J’irai toujours plus haut, plus haut, plus haut !
T’iras toujours plus loin, plus loin, plus loin !
Avec Toi, nous irons, car sans Toi rien n’est bon.
Rends-nous fort par ta présence !

Seigneur, fais-nous courir, sans que rien nous arrête,
Que nos pieds ne trébuchent, que nos mains ne défaillant.
Fais grandir notre ardeur et prépare nos coeurs, pour le bon combat !
Mener le bon combat, le combat de la foi,

A travers les épreuves, les peines et joies.
La vie est un défi et j’apprends à lutter pour le bon combat !
Réussir ici-bas, avec ou sans médaille,
Être fier du combat, et être fier de moi…

Je choisis le courage, la justice et la foi, pour le bon combat !
Et accepter de perdre, ça fait partie du jeu,
Mais toujours essayer et ne rien regretter !
Repousser nos limites, mais par loyauté, pour le bon combat !

Ce chant nous encourage à nous rappeler que nous pouvons chercher à aller toujours plus vite et plus fort, mais que sans Dieu, cela est vain. Alors combattons le bon combat, celui de la foi !

Et pour toi, est-ce que l’activité sportive t’amène toujours plus “haut”, soit plus proche de Dieu ?

Pour terminer, je te laisse méditer cette autre parole que certains attribuent aussi au Père Didon (source non confirmée) : « Heureux celui qui croit, plus heureux celui qui aime. »

Je t’encourage à prendre une feuille de papier et à écrire une prière de reconnaissance pour ton Seigneur et Sauveur.

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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À Gethsémané


“Il vient pour la troisième fois et leur dit : Dormez dorénavant et reposez-vous. C’est suffisant. L’heure est venue. Voici, le Fils de l’homme est livré entre les mains des pécheurs. Levez-vous, allons ; voici, celui qui me livre s’est approché.” Marc 14. 41, 42

À Gethsémané, quelques instants avant de se laisser prendre, Jésus, le Fils de l’homme, dit à ses disciples : “Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort” (Marc 14. 34). Per­sonne ne peut sonder ce qu’est alors l’angoisse profonde de son âme très sainte dans ce suprême combat avant la croix. Il invite ses disciples à demeurer avec lui et à veiller. La face contre terre, Jésus est saisi d’un grand effroi parce que lui, le saint, le juste, le parfait, va devoir prendre nos péchés sur lui et être “fait péché” (2 Corinthiens 5. 21) à notre place.

Il nous est impossible de comprendre ce qu’ont été les souffrances de l’expiation, le jugement que mérite le péché, ce que représente le châtiment éternel des coupables. Tout cela, notre bien-aimé Sauveur l’a mesuré, éprouvé jusqu’au fond de lui-même et nous assistons à son amère détresse. Écoutons-le s’écrier “Abba” (« père » en araméen), expri­mant ainsi la plus intime de ses relations avec le Père : “Abba, Père, pour toi, tout est possible ; fais passer cette coupe loin de moi ; toutefois non pas ce que je veux, moi, mais ce que tu veux, toi !” (Marc 14. 36). La coupe est devant lui, remplie de la colère de Dieu contre nos péchés. Il devra l’accepter et, seul, la boire jusqu’à la dernière goutte.

Nous qui, hélas, nous habituons au péché parce qu’il est le propre de notre vieille nature (Romains 7. 22‑25 ; 8. 7), nous avons devant nous celui en qui il n’y avait pas de péché (1 Jean 3. 5), qui n’a pas commis de péché (1 Pierre 2. 22), qui n’a pas connu le péché (2 Corinthiens 5. 21). C’est sur cet Agneau sans défaut que notre péché va être placé comme s’il était le sien (Lévitique 16. 21, 22).

Devant l’incapacité des disciples à entrer dans les souffrances qui allaient être sa part, Jésus s’approche des siens, plein d’amour, pour leur dire : « C’est suffisant ». C’est lui qui va répondre pour eux et pour nous devant Dieu. Nous pouvons maintenant nous reposer sur son oeuvre parfaite. Avec reconnaissance, disons-lui notre profonde adoration.

PaS

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Substitution


“Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec Christ, nous recevions la justice que Dieu accorde.” 2 Corinthiens 5.21

En hockey-sur-glace, il existe le concept des pénalités, où lorsqu’un/e joueur/euse commet une faute, l’arbitre peut décider de le sortir de la glace pendant 2’, 5’, 10’ ou carrément l’exclure du match. Fait étonnant, lorsque la personne pénalisée est le/la gardien/ne ou le/la coach, alors c’est un substitut qui prendra la place sur le banc des pénalités pour la personne fautive.

A de rares occasions, j’ai personnellement dû purger la punition pour quelqu’un d’autre et ce n’était vraiment pas facile. D’ailleurs, je ne me suis jamais portée volontaire pour cela, c’est le coach qui a en a décidé ainsi. Lors de telles occasions, un fort sentiment d’injustice m’envahissait et il m’était difficile d’accepter cette mise à l’écart.

En sport, il arrive parfois que nous soyons pénalisés pour quelqu’un d’autre ou alors que nous soyons traités de manière injuste par des arbitres ou des juges. Comment réagissons-nous ?

« Christ aussi a souffert, et ce une fois pour toutes, pour les péchés. Lui le juste, il a souffert pour des injustes afin de vous conduire à Dieu. Il a souffert une mort humaine, mais il a été rendu à la vie par l’Esprit. » La Bible, 1 Pierre 3.18

Ce qui m’a parfois aidé, c’était de me dire qu’à d’autres occasions, j’ai aussi bénéficié d’erreurs d’arbitrages qui étaient à mon avantage. Un comportement très humain et égocentré.

En lisant le texte d’aujourd’hui, je me rends compte à nouveau de l’incroyable sacrifice de Jésus pour chacun et chacune de nous. Wow, non seulement Jésus a pris la punition à notre place, mais en plus, lui était complètement innocent. Bien plus encore, ce n’est pas un coach qui a dû lui dire de se substituer à nous, mais il l’a fait de sa propre volonté (Luc 22.42 et Philippiens 2.6-7) !

Quel incroyable amour ! Comment le comprendre vraiment ?

La croix de Jésus est un acte scandaleux qui nous semble profondément injuste et pourtant, qui permet de rétablir la justice une fois pour toute.

La croix de Jésus est aussi le plus bel acte de substitution qui existe au monde. Tout comme Barabbas l’a expérimenté, cette substitution de Jésus nous a transformés de pécheurs en saints, de prisonniers en personnes libres, de perdus à retrouvés, d’orphelins à fils et filles adoptés.

Aujourd’hui, alors que tu réfléchis à cet acte de substitution de la part de Jésus, quelles émotions ressens-tu et que souhaites-tu lui dire ?

Je t’encourage à prendre une feuille de papier et à écrire une prière de reconnaissance pour ton Seigneur et Sauveur.

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Les pierres du gué


“Ne rejetez pas loin votre confiance qui a une grande récompense… Le juste vivra de foi”. Hébreux 10. 35, 38
“Lui-même a dit : “Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas” ; de sorte que, pleins de confiance, nous disions : Le Seigneur est mon aide ; je ne craindrai pas : que me fera l’homme ?” Hébreux 13. 5, 6
“Joignez à votre foi, la vertu
(le courage)”. 2 Pierre 1. 5

« Vous-mêmes, en tant que pierres vivantes, laissez-vous édifier pour former une maison spirituelle, un groupe de prêtres saints, afin d’offrir des sacrifices spirituels que Dieu peut accepter par Jésus-Christ. » La Bible, 1 Pierre 2.5

Nous avons vu la semaine dernière l’application spirituelle que l’on peut faire des pierres d’un gué. Ces solides pierres servent d’appuis dans le courant qui tourbillonne.

Certainement, Dieu me les donne pour pouvoir traverser une période difficile. Quand l’épreuve est là, je dois la traverser. Mais pour passer de l’autre côté, avec l’aide de Dieu, je dois faire trois choses :

– Me fier à ces pierres, à toutes. Dans l’épreuve, je prends ce risque et pose ,  sur la première, puis sur la deuxième et ainsi de suite. Ma foi se traduit en actes de foi.

– Persévérer, c’est-à-dire maintenir mon attitude de foi et de courage (rendu, selon les traductions, par vertu, excellence ou énergie morale, force de caractère), tout en traversant l’épreuve.

J’éprouve alors le désir fort de poser enfin mon pied sur la berge, la berge éternelle. Nous pourrions aussi appliquer l’image du gué à la vie de notre assemblée chrétienne : des deuils, des départs, des défections, une conduite immorale, des efforts d’évangélisation sans résultats apparents… la communauté traverse une période difficile. N’avons-nous pas aussi ces mêmes pierres de gué dans ce Seigneur vivant, aimant, puissant, sage, compatissant et fidèle ? Il va falloir nous engager ensemble et avec lui sur ce gué.

Certains vont passer sereinement ; d’autres en tremblant ; d’autres encore paralysés par la peur.

Allons-nous passer sans nous occuper des autres ?

“Venez en aide aux faibles, soyez patients envers tous” (1 Thessaloniciens 5. 14).

“Que les membres aient un soin égal les uns des autres” (1 Corinthiens 12. 25).

Il importe que nous restions unis dans l’épreuve et que nous expérimentions ensemble les délivrances de Dieu.

PaS

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Partir ou rester après les désillusions


“Voilà ce que déclara Jésus lorsqu’il enseigna dans la synagogue de Capernaüm. Après l’avoir entendu, plusieurs de ses disciples dirent : Ce langage est bien difficile à accepter ! Qui peut continuer à l’écouter ? Jésus savait fort bien quels murmures ses paroles avaient soulevés parmi eux. C’est pourquoi il leur dit : Cela vous choque-t-il ? Et si vous voyez le Fils de l’homme remonter là où il était auparavant ? C’est l’Esprit qui donne la vie ; la chair à elle seule ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. Hélas, il y en a parmi vous qui ne croient pas. En effet, dès le début Jésus savait quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui allait le trahir. Aussi ajouta-t-il : C’est bien pour cela que je vous ai dit : Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est accordé par le Père. A partir de ce moment-là, beaucoup de ses disciples l’abandonnèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus, se tournant vers les Douze, leur demanda : Et vous, ne voulez-vous pas aussi partir ?” Jean 6.59-67

Les désillusions font partie du sport. Souvent des dirigeants font miroiter une sélection qui n’arrive jamais. Quel déception de se retrouver sans rien après tant d’efforts fournis.

Parfois ce sont les décisions prises qui vont à l’encontre des athlètes et qui font sentir que l’argent et les intérêts des partenaires financiers priment sur le reste. Ou alors les déceptions peuvent être dues aux manques de résultats ou aux blessures à répétition.

La vie d’athlète est remplie de désillusions, tout comme la vie de foi aussi parfois. Et face à ces déceptions, il est bon de se demander s’il est possible et bon de continuer ou non.

« Seigneur Eternel, c’est TOI qui as fait le ciel et la terre par ta grande puissance et ta force. Rien n’est trop difficile pour TOI. » La Bible, Jérémie 32.17

Dans le passage du jour, les disciples de Jésus ont dû faire face à cette question. De nombreux disciples ont été choqués par certaines paroles de Jésus (à lire dans Jean 6). Il semble que ces paroles de Jésus étaient trop loin de ce qu’ils s’étaient imaginés d’un messie, alors ils ont décidé de partir.

De la même manière, Judas a décidé de trahir Jésus, désillusionné sur le fait qu’il n’était pas le maître qu’il croyait. En effet, Jésus n’avait pas prévu de renverser l’ordre établi sur cette terre en prenant le pouvoir,  mais en se sacrifiant. Quelle désillusion !

Rester ou partir, c’est la question que pose Jésus à ses disciples.

Dans notre vie de foi, nous vivons aussi des déceptions vis-à-vis de Dieu. Généralement elles viennent d’une fausse croyance ou d’une blessure qu’il est bon de déceler, afin non seulement de rester à la suite de Jésus, mais surtout de le faire en comprenant un peu mieux qui il est et en le choisissant tout à nouveau.

Aujourd’hui, vis-tu une ou plusieurs déceptions vis-à-vis de Dieu ?

Je t’encourage à les lui confier et/ou à en parler à un/e croyant/e de confiance pour mieux comprendre quelle(s) fausse(s) croyance(s) ou blessure(s) cela révèle.

Une fois tout cela mis en lumière, il est bien plus évident de choisir de continuer à le suivre !

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Traverser l’épreuve


“Quand tu passeras par les eaux, JE serai avec toi, et par les rivières, elles ne te submergeront pas”. Esaïe 43. 2

« Eternel, Dieu ! Il n’y a aucun dieu qui soit ton pareil, ni en haut dans le ciel ni en bas sur la terre: TU gardes ton alliance et ta bonté envers tes serviteurs, envers ceux qui marchent devant TOI de tout leur cœur ! » La Bible, 1 Rois 8:23

Nous chercherons aujourd’hui à illustrer par le passage d’un gué, les appuis dont j’ai besoin et que Dieu me donne pour traverser l’épreuve. J’ai :

– Un Seigneur vivant “Après avoir souffert, il se présenta lui-même, vivant, avec beaucoup de preuves certaines” (Actes 1. 3).

Il peut sauver entièrement ceux qui s’approchent de Dieu par lui : il est toujours vi­vant afin d’intercéder pour eux” (Hébreux 7. 25).

– Un Seigneur qui m’aime : “Jésus aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare” (Jean 11. 5).

Jésus… ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin” (Jean 13. 1).

Qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Christ ?” (Romains 8. 35).

– Un Seigneur puissant : “Je suis le Dieu Tout-Puissant” (Genèse 17. 1).

Quelque chose est-il trop difficile pour moi ?” (Jérémie 32. 27).

Ce que Dieu a promis, IL est puissant aussi pour l’accomplir” (Romains 4. 21).

– Un Seigneur sage : “Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le compren­dras par la suite” (Jean 13. 7).

Il n’y a personne qui puisse arrêter sa main et LUI dire : Que fais-tu ?” (Daniel 4. 35).

– Un Seigneur compatissant : “Ses compassions ne cessent pas ; elles sont nou­velles chaque matin” (Lamentations 3. 22, 23).

Si (le Seigneur) afflige, il a aussi compassion, selon la grandeur de ses bontés” (Lamentations 3. 32).

– Un Seigneur fidèle : “Le Seigneur est fidèle : il vous affermira et vous gardera du Méchant” (2 Thessaloniciens 3. 3).

Si nous confessons nos péchés, IL est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1. 9).

– Un Seigneur présent personnellement : “Je suis avec toi” (Actes 18. 10).

Ne crains point, dit l’Éternel, car je suis avec toi” (Jérémie 46. 28).

PaS

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Se débarrasser des entraves


“Puis David ajouta : L’Eternel qui m’a délivré de la griffe du lion et de l’ours me délivrera aussi de ce Philistin. Finalement, Saül dit à David : Vas-y donc et que l’Eternel soit avec toi ! Puis il lui fit revêtir sa propre armure, il lui fit mettre un casque de bronze et endosser sa cuirasse. Par-dessus son équipement, David ceignit aussi l’épée de Saül, puis il essaya de marcher, mais il n’y parvint pas, car il n’en avait pas l’habitude. Alors il dit à Saül : Je ne peux pas marcher avec tout cet équipement, car je n’y suis pas entraîné. Puis il se débarrassa de tout.” 1 Samuel 17.37-39

As-tu déjà dû pratiquer ton sport avec un équipement qui ne t’allait pas ?

Trop petit ou trop grand, pas le bon matériel ou tout simplement, pas le tien !

Qu’est-ce que cela est désagréable de pratiquer un sport lorsque nous ne nous sentons pas à l’aise ni en confiance avec notre matériel !!

Dans l’histoire biblique de ce jour, David a déjà surpassé plein d’obstacles pour se voir attribuer le droit d’affronter Goliath, notamment l’incrédulité de sa propre armée, les moqueries des adversaires, les craintes du roi quant à ses capacités. Malgré tout cela, David tient ferme dans ses convictions et obtient l’aval du roi pour affronter l’ennemi de son peuple. Cependant, après tout cela, un dernier obstacle se profile devant lui : porter l’équipement donné par le roi.

Le problème : cet équipement ne lui va pas du tout. Il est trop grand, trop lourd et surtout il n’a pas l’habitude de l’utiliser. Sa tactique pour affronter son adversaire se base sur ses expériences passées à affronter des bêtes sauvages. Son matériel à lui : un bâton, une besace remplie de 5 cailloux et sa fronde.

« Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance. » La Bible, Jacques 1:2-3

Souvent dans notre vie sportive ou notre vie de foi, de nombreuses personnes “bien intentionnées” nous incitent à faire quelque chose ou utiliser un outil ou une ressource qui ne nous convient pas forcément.

Lorsque l’on nous transmet quelque chose, il est important de discerner ce qui est bon pour nous et ce qui nous correspond pour avancer dans notre marche de disciple de Jésus avec foi.

Aujourd’hui, je t’invite à faire le tri dans ce que tu as reçu pour garder ce qui est bon et laisser le reste.

Y’a-t-il quelque chose dont il est bon que tu te débarrasses pour avancer avec foi ?

Je t’encourage à remettre cette question en prière, afin que Dieu t’éclaire là-dessus.

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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Le gué


“Le roi (David) passa le torrent du Cédron”. 2 Samuel 15. 23

« Je sais, mon Dieu, que TU es capable de mettre le cœur à l’épreuve et que TU aimes la droiture. Aussi, je t’ai fait toutes ces offrandes volontaires avec un cœur droit et je vois maintenant avec joie ton peuple ici présent agir de la même manière. » la Bible, 1 Chroniques 29:17

Dans beaucoup de pays, il n’y a pas toujours des ponts pour traverser les rivières. Il faut alors repérer et aménager un gué, un endroit où la hauteur d’eau est faible et où l’on peut passer en ayant toujours pied. Il en était ainsi, aux temps bibliques, dans la terre d’Israël. Les gués du Jourdain étaient nombreux (une quinzaine dont deux ou trois dans sa partie basse). Un gué nous est signalé en Jean 1. 28 : Béthanie, appelée aussi Béthabara, c’est-à-dire « la maison du gué ».

L’Ancien Testament nous en signale plusieurs. Par exemple :

– « Le gué de Jabbok » que Jacob et sa famille franchissent dans une nuit mémorable (Genèse 32. 23).

– Les gués du Jourdain sur la route que les habitants de Jéricho empruntent pour poursuivre les deux espions venus chez Rahab (Josué 2. 7).

Les gués étaient des points de passage stratégiques, et les contrôler coupait la retraite à l’ennemi ; c’est ce que fit le peuple d’Israël conduit par Éhud : “Ils enlevèrent à Moab les gués du Jourdain” (Juges 3. 28).

Bien plus triste est la scène où Galaad, avec Jephté à leur tête, « enlève » à Ephraïm les gués du Jourdain (Juges 12. 5). C’est la première mention d’un combat fratricide en Israël. Le prophète Ésaïe nous signale encore les gués de l’Arnon (Esaïe 16. 2).

Le gué nous suggère quelques réflexions avec des applications instructives. Pour le voyageur, une rivière, un torrent, un fleuve constituent un obstacle difficile, dangereux à traverser, voire infranchissable ; telle est pour nous une épreuve, une difficulté, une situation critique. Elle est là, tout à coup, en travers de notre chemin. Le Dieu en qui nous plaçons notre confiance peut agir de deux manières :

– Il peut assécher le fleuve, le torrent, la rivière. C’est ce qu’il a fait en Josué 4, c’est-à-dire qu’il enlève totalement la difficulté, l’obstacle.

– Il peut nous donner un gué, c’est-à-dire des points d’appui qui nous permettront de traverser l’épreuve. Car le gué sur une rivière est une zone dont le fond est, en général, renforcé avec des blocs de pierre. Ces blocs résistent au courant des hautes eaux et quand les eaux sont plus basses, ils émergent. En sautant de l’un à l’autre, on peut traverser. Même si le courant est vif, on est en sécurité sur ces pierres.

Nous verrons la semaine prochaine ce que peuvent illustrer ces pierres de gué.

PaS

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Entraîne tes muscles spirituels


En sport, l’entraînement consiste à répéter inlassablement les mêmes gestes, les mêmes exercices. C’est ce qu’on appelle la discipline. Non seulement ces répétitions aident notre corps à rester en forme, mais en plus, elles permettent d’inscrire au plus profond de notre être des mouvements que l’on espère pouvoir recréer instinctivement durant les compétitions afin de vaincre ses adversaires.

En tant qu’athlète, tu comprends bien l’importance de l’entraînement et des répétitions pour ton corps. Et qu’en est-il de ton âme et de ton esprit ?

La Bible nous encourage à méditer et à nous répéter inlassablement la Parole de Dieu afin de l’ancrer au plus profond de notre être. C’est ainsi qu’elle pourra faire effet, protéger, convaincre et vivifier !

Aujourd’hui, je te propose de découvrir l’entraînement spirituel démontré dans le Psaume 119. Le Psalmiste qui l’a écrit devait faire face à de nombreux adversaires et c’est pourquoi il s’entraînait constamment à méditer les commandements de Dieu :

« Je veux méditer sur tes directives et fixer mes regards sur les voies que tu traces. Je trouve grand plaisir dans ce que tu prescris et je ne veux jamais oublier ta parole. » Psaume 119.15-16

As-tu du plaisir à t’entraîner, répéter, suer et à te rappeler tes mouvements ? L’auteur du Psaume dit trouver grand plaisir à fixer son regard sur Dieu et à se rappeler sa Parole.

« Je tends les mains vers tes commandements que j’aime. Je veux méditer sur tes ordonnances. » Psaume 119.46 

Tout comme tu te rends à l’entraînement par amour de ton sport, la méditation est motivée par l’amour de la Parole.

« L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est pas envieux; l’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’amour ne meurt jamais. » La Bible, 1 Corinthiens 13:4-8

« Je fais de tes préceptes le sujet de mes chants dans mon lieu de séjour. La nuit, Ô Eternel, je pense à toi, j’observerai ta Loi. La part qui me revient c’est de me conformer à tes commandements. » Psaume 119.54-56

Tout comme l’entraînement sportif se compose de diverses activités, méditer la Parole se fait de jour, de nuit, par des chants et de nombreuses autres manières.

« La Loi que tu as édictée est pour moi plus précieuse que mille objets d’or et d’argent. Tes mains m’ont façonné et affermi, accorde-moi l’intelligence pour que j’apprenne tes commandements. » Psaume 119.72-73

« Jamais, je n’oublierai tes ordonnances, car c’est par elles que TU me vivifies. » Psaume 119.93

Tu as tant de mouvements à mémoriser dans le sport, ça se fait naturellement à force de répétitions. Qu’en est-il de la mémorisation de la Parole de Dieu ?

« Oh ! que j’aime ta Loi ! Je la médite tout le jour. Ton commandement me rend sage, plus que mes ennemis, car il m’accompagne toujours. » Psaume 119.97

> Tu t’entraînes pour vaincre tes adversaires. La Parole de Dieu c’est l’épée qui nous permet de nous défendre face à notre adversaire dans ce monde. (voir Ephésiens 6.13-17)

 « Veuille affermir mes pas par ta parole et qu’aucun mal ne puisse m’asservir. » Psaume 119.133 

> Ton sport te permet d’être en bonne forme physique, ce qui t’aide pour tout dans la vie. De même, la bonne santé spirituelle rend ton corps et tout ton être plus affermi et te protège.

Ce qui m’a le plus frappé en relisant ce Psaume 119, c’est le nombre de fois où le Psalmiste exprime son amour pour Dieu et ses décrets. Sa discipline et tous ses efforts sont motivés par son amour pour Dieu et pour ce qu’IL dit.

Cette semaine, alors que tu vas t’entraîner à ton sport que tu aimes tant, je t’encourage à t’entraîner aussi spirituellement en lisant, méditant et répétant la Parole de Dieu.

Et si tu commençais par (re)lire le Psaume 119 ?

Je prie que ton amour pour Dieu et sa Parole augmente au fur et à mesure que tu “t’entraîne dessus” ! 

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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