“Jahbets invoqua le Dieu d’Israël, disant : Si tu me bénissais abondamment, et si tu étendais mes limites, et si ta main était avec moi, et si tu me mettais à l’abri du mal, en sorte que je fusse sans douleur ! Et Dieu fit arriver ce qu’il avait demandé”. 1 Chroniques 4. 10
Jahbets, surnommé « douleur » par sa mère, se tourne donc vers Dieu pour lui présenter une ardente prière en cinq points qui concernent des bénédictions terrestres. Si nous les transposons pour nous, nous constatons qu’elles nous sont déjà acquises dans le domaine spirituel.
— Bénis-moi abondamment : nous n’avons pas besoin de demander la bénédiction divine puisque nous sommes déjà bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ (Ephésiens 1. 3) ! Il suffit pour nous de le réaliser par la foi : en Christ nous sommes saints et irréprochables devant Dieu, donc capables de nous tenir avec reconnaissance devant LUI ; Dieu nous a adoptés par Jésus Christ, nous sommes ses enfants, introduits ainsi dans sa famille.
— Étends mes limites : nous avons notre esprit libéré de tout ce qui pouvait l’emprisonner : notre culpabilité devant Dieu, les commandements des hommes ou ceux que nous fabriquons nous-mêmes, la crainte de la mort entretenue par le diable, etc. Maintenant nous jouissons de la liberté des enfants de Dieu, non pas pour faire n’importe quoi, mais pour plaire au Seigneur en toute chose parce que nous l’aimons.
— Que la puissance de ta main agisse en ma faveur : la Parole nous assure que toutes choses, sous la direction divine, travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu (Romains 8. 28). Quel repos pour nous de savoir qu’une personne divine, toute-puissante et qui nous aime, nous accompagne dans notre chemin sur la terre !
— Garde-moi du mal. Cette expression nous rappelle la prière enseignée par le Seigneur à ses disciples : “Délivre-nous du mal (ou du malin)”(Luc 11. 4). Le monde et son chef restent toujours ennemis des disciples du Seigneur, mais notre Chef est le vainqueur.
— Écarte de moi la douleur dont je porte le nom. Même s’il n’est pas épargné par les maux qui atteignent les humains, même si, personnellement, il aurait bien des raisons de porter le nom de « douleur », même si le spectacle de tous les dysfonctionnements du monde le fait souffrir, le croyant est invité à se réjouir dans le Seigneur (Philippiens 4. 4).
Aurions-nous de meilleures bénédictions à demander à Dieu ?
P.a.S
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