“Jahbets fut plus honoré que ses frères ; et sa mère l’avait appelé du nom de Jahbets (douleur), disant : Je l’ai enfanté avec douleur. Et Jahbets invoqua le Dieu d’Israël”. 1 Chroniques 4. 9, 10

« L’Eternel répondit: «Je marcherai moi-même avec toi et je te donnerai du repos.» » La Bible, Exode 33:14

Jabhets fut plus honoré que ses frères. Pourtant, sa vie avait mal commencé : sa mère lui avait donné un nom qui signifie « douleur ». Quel handicap pour un enfant de porter ainsi le souvenir des souffrances que sa naissance avait causées à sa mère ! Quelle culpabilité pour lui ! Quelle honte de porter constamment ce nom devant les autres !

En outre, dans ce chapitre où sont énumérés tant de noms de pères et de mères, au­cune mention n’est faite du nom des parents de Jahbets. Tout se passe comme si ce garçon s’était retrouvé seul pour affronter les remarques désobligeantes attachées à son nom.

Être « une douleur » pour ses parents, un enfant peut aujourd’hui ressentir cela, si on lui adresse des phrases comme celles-ci :

« Tu es nul. Tu n’y arriveras jamais. Tu n’es bon à rien. » Ou bien :

« Tu me déçois. Tu me gâches la vie. » Ou encore :

« Je t’aime si… tu as de bonnes notes à l’école, si tu adhères à tout ce que je dis. » (amour conditionnel).

Alors, chez des enfants qui ont un grand besoin de se sentir en sécurité, le sentiment d’être rejetés peut s’installer, avec des conséquences qui peuvent être dramatiques :

• perte de confiance en soi,
• perte de confiance dans les adultes,
• incapacité à aimer inconditionnellement et à être aimé,
• repliement sur soi, etc.

Jahbets est conscient des difficultés relationnelles auxquelles il devra faire face avec son nom pour se construire un avenir. Il refuse de se laisser enfermer dans la douleur, mais il se sent incapable de s’en sortir tout seul. Dans un acte de foi, et pour être libéré de ce pesant fardeau, il invoque le nom de l’Éternel, le Dieu miséricordieux. Nous examinerons bientôt les différents points de sa prière. La réponse de Dieu sera au-delà de ses attentes : il sera plus considéré que ses frères.

Quel encouragement pour tous ceux qui ont souffert d’une enfance difficile, d’une adolescence mal comprise ou qui partent dans la vie avec un fardeau de douleurs intérieures ! Quel encouragement à venir à Jésus et à se confier en Lui ! Il a dit lui-même : “Ve­nez à moi, vous tous qui… êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos” (Matthieu 11. 28).

P.a.S

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