“(Parce) qu’ils égarent mon peuple, disant: Paix ! et il n’y a point de paix; et que, si celui-ci bâtit un mur, ceux-là l’enduisent de mauvais mortier, dis à ceux qui enduisent le mur de mauvais mortier, qu’il s’écroulera… ” Ézéchiel 13. 10-11
Le chapitre 13 d’Ézéchiel contient les sévères mises en garde que l’Éternel dicte à son prophète, concernant les faux prophètes qui abusaient de la crédulité du peuple. Par souci de leur popularité et de leur subsistance, ils prétendaient avoir reçu des révélations de Dieu alors qu’il n’en était rien.
Ils rassuraient les gens en leur disant des paroles plaisantes au lieu de les placer devant Dieu pour réveiller leur conscience. Ils leur cachaient la gravité de leurs mauvaises actions, comme un maçon enduit un mauvais mur avec un mortier pour lui donner un bon aspect. Mais une bonne apparence extérieure ne donne aucune solidité : l’Éternel annonce que, sous l’action des éléments extérieurs, ce mur s’abattra sur ceux qui n’ont fait que l’enduire avec un mauvais mortier.
Comment construisons-nous, chacun dans notre domaine de responsabilité : le père ou la mère de famille dans sa maison, chaque frère et chaque soeur dans son voisinage et dans l’assemblée ? Ne nous contentons pas de dire qu’il faut observer certaines habitudes religieuses rassurantes, car ces choses extérieures ne sont pas meilleures qu’un mauvais mortier sur un mur mal monté. Au contraire, appliquons-nous à affermir notre interlocuteur en utilisant des matériaux solides : les vérités tirées de la Parole de Dieu et bien liées ensemble par l’amour pour le Seigneur.
Dans une assemblée, ceux que l’Écriture appelle des surveillants ou ceux qui prêchent la Parole ont aussi la responsabilité de construire solidement. Il ne faut pas masquer les vrais problèmes sous prétexte de chercher la paix. Il faut veiller à ce que toutes les pierres vivantes qui constituent l’église locale soient bien liées ensemble par un bon ciment.
Ce mortier, qui donne aussi une bonne apparence extérieure au mur, est constitué, non pas de traditions mortes, mais des vertus chrétiennes telles que Pierre les lie les unes aux autres : la foi, la vertu (ou qualité morale), la connaissance, la maîtrise de soi, la patience, la piété, l’affection fraternelle, l’amour (2 Pierre 1. 5-7).
P.a.S
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