Marcher au même pas


“L’amour se montre patient ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; il n’impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout”. 1 Corinthiens 13. 4-7

« Si deux personnes dorment ensemble, elles auront chaud, mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? » La Bible, Ecclésiaste 4:11

« De mon mari, je ne vois que les talons, se plaignait une femme, il marche trop vite pour mes petites jambes ! »

Le mari et la femme sont comme deux voyageurs qui avancent sur la même route. Si chacun marche à son rythme, l’un sera toujours devant l’autre. Pour cheminer côte à côte, le plus rapide ralentira pour attendre le plus lent, le plus lent accélérera pour se maintenir au niveau du plus rapide. Pour être en harmonie, à l’unisson spirituellement, le plus fort portera le fardeau du plus faible. “Deux valent mieux qu’un… S’ils tombent, l’un relèvera son compagnon” (Ecclésiaste 4. 9, 10). L’amour se caractérise par la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la tendresse, le tact et l’humilité. Il est désintéressé.

Ces caractères sont-ils naturels ? Il semble qu’ils décrivent le fruit de l’Esprit comme on le trouve dans la lettre aux Galates (Galates 5. 22). Ce fruit est d’origine divine.

Les querelles, les jalousies, les colères sont des manifestations de nos mauvaises pen­sées : “Mieux vaut habiter sur le coin d’un toit, qu’une femme querelleuse et une mai­son en commun… L’homme violent excite la querelle, mais celui qui est lent à la colère apaise la dispute… Une réponse douce détourne la fureur” (Proverbes 21. 9 ; 15. 1,18) “Si vous vous mordez et vous dévorez l’un l’autre, prenez garde que vous ne soyez détruits l’un par l’autre !” (Galates 5. 15).

Dans un couple, veillons à accepter l’autre tel qu’il est, sans chercher à le changer. Si quelqu’un doit s’adapter, c’est moi, et ce qui doit changer, c’est mon regard sur mon conjoint. Un mari cherche à plaire à sa femme, une femme cherche à plaire à son mari (1 Corinthiens 7. 33, 34). Et ensemble, ils cherchent à plaire au Seigneur. Ils suivent ainsi à l’unis­son les traces du Seigneur Jésus. Alors, “d’un commun accord, d’une même bouche”, ils pourront rendre gloire à Dieu (Romains 15. 6).

P.a.S

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