La souveraineté de Dieu


“Le potier n’a-t-il pas pouvoir sur l’argile pour faire de la même pâte un vase pour un usage noble et un autre pour un usage ordinaire ?” Romains 9. 21

Dans ce chapitre, l’apôtre Paul insiste sur la souveraineté de Dieu qui “ fait miséricorde à qui Il veut et endurcit qui Il veut” (v. 18). Il est bien conscient de la déduction que peut tirer de cette affirmation un homme qui ne connaît pas la bonté de Dieu : pourquoi se préoccuper de son salut puisque tout est déterminé par Dieu ?

La raison humaine ne peut pas comprendre comment la pré-connaissance de Dieu peut être compatible avec la responsabilité de l’homme. Dieu connaît tous les détails du futur et, par conséquent, du comportement de chaque humain. Mais, en même temps, chaque homme est placé devant la responsabilité d’obéir à Dieu et porte la conséquence d’un refus : personne ne pourra dire que la possibilité de croire ne lui a pas été offerte. Cela apparaît dans ce chapitre : le Saint Esprit déclare que c’est Dieu qui a préparé d’avance pour la gloire “des vases de miséricorde” (v. 23). Par contre, l’Esprit se limite à parler de “vases de colère tout préparés pour la destruction” (v. 22), sans autre précision. Dans la parabole du jugement des brebis et des chèvres (Matthieu 25. 31-46), on trouve un exemple semblable. Quand le roi s’adresse à ceux qui sont à sa droite, il dit : “Venez, vous les bénis de mon Père, héritez du royaume qui vous est préparé depuis la fondation du monde” (v. 34). Mais, à ceux qui sont à sa gauche, Il déclare : “Allez-vous en loin de moi, maudits, – non « maudits par mon Père » – dans le feu éternel qui est préparé”, non pour vous, mais “pour le diable et ses anges” (v. 41).

Il est donc évident que Dieu a préparé un royaume de gloire et des “vases de miséricorde” qui hériteront de ce royaume. Par contre, Il n’a pas préparé “le feu éternel” pour des hommes, mais “pour le diable et ses anges”. Ce n’est pas Lui qui a préparé les “vases de colère”. Ils se sont préparés eux-mêmes en refusant Dieu (v. 22). Ils sont les artisans de leur propre ruine (voir Romains 2. 5).

Au ciel, chacun des bienheureux rendra grâces à Dieu seul pour la bénédiction éternelle qui sera sa part ; mais celui qui se trouvera en enfer ne pourra que s’en accuser lui-même.

P.a.S

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