“Barnabas prit (Saul) avec lui, le conduisit auprès des apôtres et leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il avait parlé ouvertement au nom de Jésus. Dès lors il était avec eux à Jérusalem, il allait et venait et parlait ouvertement au nom du Seigneur”. Actes 9. 27, 28
Quelquefois, nous avons besoin d’aide pour prendre conscience de notre manque d’amour envers notre prochain. L’expérience montre que nous portons un jugement sur une personne que nous voyons pour la première fois, en quelques secondes. Par contre, il faut beaucoup de temps pour se défaire de cette première impression qui est souvent fausse. Et si cette première impression est mauvaise, il est difficile d’accueillir cette personne avec bienveillance. C’est humain, me direz-vous. Oui peut-être, mais qu’est-ce qui anime la vie du chrétien ? Les sentiments humains ou le Saint Esprit ? Un des caractères du fruit de l’Esprit est l’amour qui est plein de bonté et ne préjuge pas du mal (1 Corinthiens 13. 4-8).
Barnabas (c’est-à-dire fils de consolation) est le surnom donné à Joseph, un Chypriote converti très tôt, pour les qualités qu’il met en oeuvre en toute occasion. Chaque fois que Barnabas parle, il a une bonne parole à donner de la part de Dieu ; quand il agit, il fait du bien. Il est prêt à prendre des risques pour ses frères, quitte à perdre en considération. Peu lui importe, il aime en actes. Barnabas s’emploie à rassurer les croyants de Jérusalem, effrayés par l’arrivée de leur ancien persécuteur Saul. Il sort de sa réserve quand tous ont peur. Il « construit un pont » entre les frères, en prenant Saul avec lui et en expliquant point par point sa conversion. Il est question, non pas d’introduire dans l’assemblée un faux frère extérieurement correct, mais d’accueillir quelqu’un qui est passé, par la croix de Jésus Christ, de la mort à la vie. Barnabas sait écouter, vérifier les bruits qui courent ; il sait regarder avec compassion, sans rester figé sur un passé même récent ; il sait dire les mots justes pour convaincre.
Lorsque nous rencontrons un frère ou une soeur, soyons à l’écoute, sans préjugé. Et si des difficultés surgissent, apportons notre aide, comme Barnabas ! Soyons des fils et des filles de consolation !
P.a.S
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