“Les douze étaient avec lui, et aussi quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et d’infirmités : Marie, qu’on appelait Magdeleine, dont étaient sortis sept démons”. Luc 8. 2
Le Seigneur avait délivré plusieurs femmes de leurs infirmités. L’une d’elles, Marie de Magdala, avait été possédée par sept démons, ce qui représente une plénitude de mal. A la suite de cette délivrance, Jésus était devenu tout pour elle. Elle l’aidait avec son argent (Luc 8. 3). C’était son premier témoignage de reconnaissance, celui sans doute qui était à sa portée.
Puis nous la retrouvons quand le Seigneur est crucifié. Elle a pu se dire : Pourquoi donc mon libérateur est-il rejeté ? Pourquoi est-il l’objet d’une telle haine ? N’est-il pas au contraire digne de tout hommage et de toute adoration ? Elle est venue au lieu de la crucifixion et regarde “de loin” (Marc 15. 40). Certainement elle est trop affligée pour contempler de près les souffrances de Jésus.
Nous la retrouvons ensuite au tombeau ; elle est venue pour voir où on a déposé le corps de Jésus. Elle peut constater que d’autres aiment son Sauveur, comme Nicodème et Joseph d’Arimathée qui enveloppent le corps de Jésus d’un linceul et de parfums.
Le samedi soir, le sabbat étant passé, Marie achète des aromates pour embaumer, elle aussi, le corps de Jésus. Elle n’a pas l’intelligence spirituelle de Marie de Béthanie qui avait, comme le Seigneur le dit, “anticipé le moment d’oindre (son) corps pour la mise au tombeau” (Marc 14. 8), mais elle fait preuve d’une affection ardente et le Seigneur Lui-même va l’éclairer.
Le dimanche matin, la voici de nouveau au tombeau qu’elle trouve vide. Elle pleure, mais Jésus se montre à elle, la console et la remplit de joie. Cette présence vivante établit de façon irréfutable un des fondements du christianisme : la résurrection du Sauveur. Jésus confie à Marie ce merveilleux message : “Va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu” (Jean 20. 17). Ainsi, il garantit à ceux qui croient en Lui la même relation qu’il a lui-même avec son Père et son Dieu.
Quel puissant motif d’adoration et de louange que ce libre accès à Dieu connu comme Père !
P.a.S
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