Le paradoxe du chrétien


“Cette grâce nous a été donnée dans le Christ Jésus avant les temps des siècles, mais elle a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile”. 2 Timothée 1. 9, 10

Le livre de la Genèse rapporte la création de l’homme, couronnement de l’oeuvre de Dieu après la création de l’univers : “L’Éternel Dieu forma l’homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l’homme devint une âme vivante” (Genèse 2. 7). L’homme n’est pas seulement un être physique, c’est-à-dire un corps qui le met en relation avec son milieu, ni une âme qui le met en relation avec les autres. C’est une création différente de celle des animaux. Il a un esprit insufflé directement par Dieu et, en le recevant, il devient une “âme vivante” qui lui permet d’être en relation avec Dieu.

Mais, plus que cela, l’homme est aussi une créature aimée de Dieu, un Dieu riche en bonté. Il manifeste cette bonté par les richesses qu’il met à la disposition de l’homme dans le jardin d’Eden.

C’est alors qu’intervient Satan, le tentateur, qui insinue le doute dans les pensées d’Ève. Et c’est la désobéissance, la « chute », le péché, de sorte que Dieu doit éloigner l’homme de sa présence et le chasser du jardin.

Tout sera-t-il irrémédiablement perdu pour l’homme ? Non ! Dans l’épître aux Romains, Paul explique le problème et le résout : “par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort… mais là où le péché abondait, la grâce a sura­bondé” (Romains 5. 12, 20). Ainsi le verset du jour prend toute sa signification. Il fait état de la merveilleuse délivrance qui apporte la vie. C’est celle que propose Dieu : l’oeuvre de Christ à la croix lève cet obstacle majeur, le péché.

Ces remarques expliquent le titre. La vie bien réelle qui nous anime tous n’est pas pour Dieu la vraie vie, car elle s’accompagne de la mort et de la corruption. Ce n’est pas ce que veut Dieu pour l’homme ; aussi, de bien des façons, Il lui rappelle sa condition et la délivrance qu’Il lui offre, qui seule lui donne sa vraie dimension et rétablit la communion avec son Créateur dans la liberté et l’amour.

P.a.S

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