Discerner la main de Dieu


“L’Éternel a donné, et l’Éternel a pris ; que le nom de l’Éternel soit béni ! En tout cela Job ne pécha pas, et n’attribua rien à Dieu qui fût inconvenable”. Job 1. 21, 22

Peu de personnes sont passées si soudainement, comme Job, de la prospérité à un dénuement aussi complet : perdre en un jour toute sa fortune et toute sa famille ! Job aurait pu dénoncer les éléments naturels : la foudre qui avait détruit ses brebis et le vent qui avait balayé la maison où étaient réunis ses enfants. Il aurait aussi pu maudire les pillards qui avaient ravagé ses troupeaux. Quelle consolation en aurait-il reçue ? Quelle instruction ?

Au lieu de se révolter, Job, qui connaît Dieu, discerne immédiatement sa main. Il sait bien que sa prospérité n’était pas seulement le fruit de ses efforts ou la conséquence de circonstances favorables. C’est Dieu qui l’avait si richement béni. C’est pourquoi Job accepte maintenant que l’Éternel, dans sa souveraineté, lui reprenne ce qu’Il lui avait si richement donné. Et il bénit le nom de l’Éternel.

Même quand il est éprouvé dans sa santé et qu’il se trouve entièrement dévoré par un ulcère, Job discerne encore la main de Dieu, sans rechercher les causes physiques du mal qui l’atteint si profondément. “Nous avons reçu le bien de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ?” (Job. 2. 10), répond-il à sa femme désespérée par les malheurs qui les accablent.

Mais voir ainsi la main de Dieu dans ce qui lui arrive va vite conduire Job à se poser une douloureuse question : pourquoi Dieu m’afflige-t-Il de cette manière ? C’est après beaucoup de souffrances et d’argumentations, que l’Éternel Lui-même lui fait comprendre qu’il est impossible à un être fini de tout savoir des plans d’un Dieu infini. Faisant entièrement confiance à Dieu, il retrouve alors une bénédiction accrue.

Nous discernons relativement facilement la main de Dieu quand nos circonstances sont favorables, mais qu’en est-il quand tout est contraire ? Un médecin raconte que ses patients chrétiens attribuent volontiers leur guérison à Dieu, mais imputent par contre à l’incompétence du docteur la poursuite de la maladie.

Nous avons un Père qui nous aime, et pourtant nous avons des épreuves ! Sachons y discerner sa main et surtout les accepter comme de la part d’un Dieu qui, dans sa bonté, veut nous instruire et nous bénir à la fin.

P.a.S

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