“Ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel a été attentif et a entendu, et un livre de souvenir a été écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel, et pour ceux qui pensent à son nom”. Malachie 3. 16
Au temps de Malachie, à la fin de l’Ancien Testament, les Juifs se trouvaient en plein déclin spirituel. Ils mettaient en doute l’amour de Dieu (chap. 1. 2). Ils le méprisaient (v. 6, 7). Ils le volaient en ne lui versant ni les dîmes ni les offrandes qui lui étaient dues (chap. 3. 8). Et ils disaient entre eux : “C’est en vain qu’on sert Dieu ; et quel profit y a-t-il à ce que nous fassions l’acquit de la charge qu’il nous a confiée ?” (v. 14).
Cependant, au milieu de l’impiété générale qui touchait également le clergé, quelques hommes respectaient Dieu et ils parlaient entre eux. Nul doute qu’ils échangeaient leurs pensées au sujet du Dieu dont la gloire leur tenait à coeur. Dans un tel environnement d’infidélité, il était très important qu’ils se fortifient l’un l’autre dans leur attachement à Dieu !
“L’Éternel a été attentif et a entendu”ces pieuses conversations. Par cette expression, le prophète encourage ces fidèles dans leur démarche en leur assurant que Dieu y est sensible. Ces paroles sont même consignées dans un livre de souvenir. C’est une allusion aux coutumes des rois d’inscrire dans un livre de chroniques les grands faits marquants de leur règne (Esther 6. 1, 2). Ainsi écrite, la fidélité à l’Éternel de ces quelques croyants ne sera pas oubliée et recevra sa récompense le moment venu : “Ceux qui m’honorent, je les honorerai”(1 Samuel 2. 30).
Notre époque ressemble beaucoup à celle de Malachie. La société est devenue globalement incroyante et, même parmi ceux qui se disent chrétiens, beaucoup ont perdu la crainte de Dieu. Ce qui compte, c’est la recherche du bien-être. Les besoins psychiques tentent d’être satisfaits par des pratiques religieuses plutôt que par une réelle relation de proximité avec Dieu. Ne nous laissons pas asphyxier par cette atmosphère nocive. Attachons-nous à notre Dieu sauveur, parlons de Lui entre nous, stimulons-nous les uns les autres pour l’aimer davantage et nous soumettre à Lui avec respect et amour.
P.a.S
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