Une voix


« Toi, qui es-tu?…. Moi, je suis la voix de celui qui crie dans le désert”.  Jean 1. 19, 23

« C’est la voix de celui qui crie dans le désert: ‘Préparez le chemin du Seigneur, rendez ses sentiers droits.’ » La Bible, Marc 1:3

Voyant son succès auprès des foules, les sacrificateurs et les lévites viennent vers Jean-Baptiste et le soumettent à un interrogatoire serré. Comme eux, Jean-Baptiste descend d’Aaron. Mais pour ces chefs religieux, ce nouveau prédicateur n’est qu’un «amateur»: il n’est ni rabbin, ni hérodien, ni sadducéen, ni même pharisien. Qui peut-il bien être?

Pressé de questions sur son identité, Jean-Baptiste répond qu’il n’est ni le Christ, ni Élie, ni le prophète annoncé par Moïse (Deutéronome 18. 15). Il n’est pas intimidé par leurs questions et il ne succombe pas au piège de l’orgueil quand on lui demande s’il est Élie. (Les Juifs pensaient qu’Élie devait revenir en personne pour préparer le peuple à recevoir le Messie; voir Malachie 4. 5). Jean-Baptiste répond, mais pas directement, aux questions qu’on lui pose, sans se mettre en avant: il prend une place de profonde humilité par rapport à celui dont il annonce la venue. Il n’est qu’une “voix”. Il n’est pas destiné à être vu, mais seulement à être entendu.

À ceux qui le questionnent, Jean-Baptiste dit simplement qu’il n’est pas digne de délier en se baissant la courroie de la sandale de celui qui est avant lui. C’est comme s’il ne trouvait aucune expression assez forte pour définir la majesté et par conséquent la différence qui le séparait de Jésus. En Orient, on se déchaussait avant d’entrer dans une maison. Délier la courroie des sandales était une tâche réservée aux esclaves.

En prenant cette position d’humilité, Jean veut laisser tout l’honneur, toute la place au Messie dont il annonce la venue. Pourtant l’ange Gabriel avait dit à Zacharie, le père de Jean-Baptiste, que l’enfant qui lui serait donné serait “grand devant le Seigneur” (Luc 1. 15). Petit à ses yeux, mais grand devant Dieu, tel a été Jean-Baptiste!

Plus on le force à parler de lui-même, plus le prophète se retire dans l’ombre. Tout son désir est que tous les regards se portent sur Jésus seul. Jean-Baptiste, le plus grand des prophètes (Luc 7. 28), s’efface complètement devant le Messie. Comme lui, laissons toute la place à Jésus quand nous sommes amenés à être ses témoins. C’est une faveur d’être une voix pour que toute l’attention se porte sur le Seigneur Jésus!

P.a.S

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