Au fond de la tasse…


« Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur soient agréables devant toi, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur!”  Psaume 19. 14

« Que la richesse de Dieu est immense ! Que sa sagesse et sa connaissance sont profondes » La Bible, Romains 11:33

Il arrive que l’on trouve son thé ou son café amer. La cause, on la découvre en arrivant au fond de la tasse: le sucre n’a pas fondu complètement. Il aurait fallu remuer!

Ce qui manque à notre vie est peut-être resté aussi au fond. Notre vie n’a pas la saveur qu’elle pourrait avoir, parce que nous n’avons pas eu l’idée d’aller au fond des choses, ou parce que nous ne le voulons pas. Le progrès et le travail nous assurent des biens matériels qui nous font vivre dans un certain confort, du moins dans les pays industrialisés. Pourtant, cette civilisation a un drôle de goût… Nous faisons la grimace, comme pour le thé ou le café sans sucre. Et si on essayait de remuer la vie, doucement, jusqu’à ce que les secrets de Dieu montent un peu dans nos journées?

Ce sucre remué me fait penser à l’importance de cultiver notre relation journellement avec Dieu. Dieu est bien là, mais nous restons peut-être superficiels avec lui dans nos journées, et nous avons de multiples motifs (légitimes à nos yeux!) pour nous justifier. En somme, et nous le regrettons, nous goûtons trop peu ce «sucre», pourtant disponible, qui pourrait donner à notre vie journalière plus de goût, c’est-à-dire plus de joie, plus d’énergie, plus de valeur pour Dieu et pour ceux qui nous entourent.

David, dans le Psaume 19, appréciait cette voix entendue sans langage ni parole (v. 3). Il aimait chanter la beauté de la création: l’alternance du jour et de la nuit (v. 2), les bienfaits du soleil (v. 5, 6). Son âme était vivifiée et son cœur réjoui par la loi de l’Éternel (v. 7-11). Il appréciait d’être purifié de ses fautes (v. 12). On pourrait dire qu’il n’oubliait pas le sucre au fond de sa tasse!

Prenons conscience, nous aussi, des bienfaits de Dieu, et nos journées aurons plus de saveur. Et puis, quand nous aurons goûté des bénédictions particulières, pourquoi ne pas les partager à l’occasion avec nos frères et sœurs, pour être ces “bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu”? (1 Pierre 4. 10). C’est ainsi qu’on aide les autres à remuer leur sucre au fond de leur tasse!

P.a.S

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