Sur la base de promesses de Dieu, nous sommes parfois convaincus presque jusqu’à en être obsédés que certaines choses vont se produire ‘maintenant’ et de ‘cette manière’… Pourtant rien de tel ne se produit. Nous avons alors l’impression d’être dans une impasse.
Dans une telle situation, il est bon de lâcher prise, de tenir ferme, les yeux et l’esprit ouverts à Jésus et lui dire : « Tu es le Seigneur et c’est toi que me dirige. Permets que je reconnaisse quel domaine ou quelle parcelle du Pays des promesses est important pour moi maintenant, afin que je ne reste pas prisonnier de mes propres pensées. »
En ce qui me concerne, j’ai fait l’expérience que dans notre appel, Jésus met parfois l’accent sur d’autres promesses que celles auxquelles nous pensons. Il nous demande peut-être par là de patienter jusqu’à ce que cette promesse se réalise et de conquérir dans l’intervalle une parcelle intermédiaire du Pays des promesses. Dans le passé, les promesses du Psaume 118,6 et du Psaume 16 tout entier ont été pour moi une parcelle intermédiaire à conquérir. Ces promesses-là, je les ai proclamées dans la prière et je les ai revendiquées pour moi-même. Les ‘géants’ tel que ‘douter de moi-même’ et ‘faux idéaux’ ont dû quitter la place ! Alors, dans mon appel, une parcelle nouvelle et vaste s’est ouverte devant moi. De plus, dans nos impasses et notre conquête de parcelles intermédiaires, nous apprenons à connaître Dieu plus profondément. Il nous devient plus proche, nous reconnaissons mieux ses belles pensées pour notre vie et cela nous donne le courage d’avancer avec plus d’assurance sur la voie de notre appel. Tout à coup nous réalisons alors avec étonnement que la ‘part d’héritage’ que le Seigneur nous a attribuée dans le Pays des promesses est pleine de charmes. Nous développons simultanément une intuition des bonnes limites que le Seigneur a fixées et mesurées pour nous avec son cordeau (cf. Psaume 16,5 et Romains 12,3-8).
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