Un porte-bannière


“Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille”.  Cantique des cantiques 5. 10

"Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme." La Bible, Jean 1:9

« Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. »
La Bible, Jean 1:9

Dans les versets 10 à 16 de ce chapitre, la Sulamithe décrit la beauté de son bien-aimé, le comparant à un porte-bannière. L’image est très évocatrice: dans une foule de plusieurs milliers de personnes, chacun est anonyme, mais celui qui, au milieu d’elle, porte une bannière, un drapeau, attire l’attention de tous. Tel est le Seigneur Jésus parmi tous les hommes.

Il est vrai qu’il y a eu beaucoup de personnes remarquables, tant du point de vue des hommes que du point de vue de Dieu (Abraham, Joseph, Moïse, Daniel, Paul…). Mais le Seigneur les dépasse tous. Il est “le Premier-né de toute la création” (Colossiens 1. 15), “le Premier-né d’entre les morts” (Colossiens 1. 18), “premier-né parmi beaucoup de frères” (Romains 8. 29). Cette expression “premier-né” ne désigne pas un ordre de naissance, mais constitue un titre de prééminence.

Quand il vient sur la terre, il contraste avec tous. Il est plus qu’un rabbi, il est la vérité personnifiée. Il est plus qu’un grand prophète, il est Dieu, connaissant la fin d’une chose avant son commencement. Il est le Fils de Dieu, Dieu manifesté en chair. Il est unique.

Et maintenant, comment peut-on discerner, dans ce monde, quelque chose de ces supériorités de Christ, si ce n’est par le moyen de ses rachetés? Oui, c’est nous, ses rachetés, qui sommes ses porte-bannières, qui proclamons que Jésus, le Fils de Dieu, est ressuscité après avoir subi la mort afin de nous sauver. C’est à nous, par notre conduite, de briller comme des lumières afin de témoigner pour la Parole de vie et rendre visible celui qui est maintenant dans le ciel.

Hélas! L’opprobre du Christ ne se porte pas facilement et nous nous identifions malheureusement plus volontiers à la foule qu’au “porte-bannière entre dix mille”. Bien souvent, par manque de courage, nous ne nous différencions pas beaucoup des incroyants.

Christ nous a confié son drapeau après sa résurrection (Jean 20. 21) et notre responsabilité — qui est aussi un grand honneur — c’est de le porter bien haut et bien visible afin que Jésus puisse être encore vu, entendu, connu, cru, obéi et aimé.

P.a.S

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