“Notre lettre, c’est vous: elle est écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes; car vous êtes manifestés comme la lettre de Christ, rédigée par notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair du cœur”. 2 Corinthiens 3. 2&3

« Je vous le déclare, c’est la vérité : aussi longtemps que le ciel et la terre dureront, ni la plus petite lettre ni le plus petit détail ne seront supprimés de la loi, et cela jusqu’à la fin de toutes choses. » La Bible, Matthieu 5:18

Par leur conduite, les Corinthiens étaient le signe de l’authenticité du ministère de l’apôtre Paul, le fruit de son service. Ils avaient abandonné leurs idoles et s’étaient tournés vers Dieu. Le changement opéré en eux ne pouvait pas passer inaperçu de la population de cette ville idolâtre et corrompue. La vie de ces hommes et de ces femmes avait été transformée: il n’y avait qu’à les regarder pour constater qu’ils ne vivaient plus comme les païens. Ils étaient “comme la lettre de Christ” que tout le monde pouvait connaître et lire.

Cette lettre n’était pas écrite dans des registres d’état civil ou sur des tablettes de pierre comme la Loi donnée à Moïse, mais sur des cœurs. Le papier de Dieu, c’était le cœur des Corinthiens, son doigt, c’était son Esprit, pour y tracer, d’une manière ineffaçable, le nom de Christ.

Comme les Corinthiens, nous sommes “la lettre de Christ”, écrite sur les tablettes de chair de notre cœur par la puissance du Saint Esprit. Cette lettre, Dieu l’adresse à ceux qui ne lisent pas la Bible pour qu’ils aient sous les yeux l’Évangile de Christ vécu.

Soyons vraiment nous aussi une lettre de Christ. Soyons immédiatement identifiables comme chrétiens. Soyons lisibles, de loin comme de près, même s’il y a beaucoup de ratures. L’encre d’un stylo s’efface à la longue; soyons indélébiles, “fondés et fermes” dans la foi (Colossiens 1. 23).

Quand ceux qui nous entourent nous observent, que cherchent-ils? Soyons conscients que les hommes ont un très haut idéal de ce que doit être un chrétien et qu’ils jugent Christ par ses disciples.

Par sa conduite, chaque croyant, qu’il le veuille ou non, est un panneau publicitaire du christianisme. Appliquons-nous à être “à la louange de la gloire de sa grâce” (Ephésiens 1. 6).

P.a.S

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